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Impact négatif de la chaleur sur l’activité avicole à Vélingara : Des experts recommandent des solutions

«En zone de chaleur, il est difficile de développer l’aviculture », a admis d’emblée Dr Cheikh Alioune Konaté, directeur de la formulation qualité hygiène environnement du groupe Nma Sanders (Nouvelle minoterie africaine), qui était venu animer, à Vélingara, un forum sur le thème «L’aviculture en zone de chaleur».


Rédigé par leral.net le Dimanche 21 Novembre 2021 à 08:53 | | 0 commentaire(s)|

Impact négatif de la chaleur sur l’activité avicole à Vélingara : Des experts recommandent des solutions
C’est une initiative de l’Association des aviculteurs de la commune de Vélingara (Aacv), dont la présidente, Mme Aïda Seydi, a confirmé les dires du technicien.
Elle renseigne : «A partir du mois de mars jusqu’au mois de juin, nous connaissons beaucoup de mortalités de nos sujets, du fait de la chaleur. Nous importons déjà les poussins de Dakar, dont certains meurent en cours de route. Une fois dans le poulailler, d’autres ne résistent pas à la chaleur. C’est pour trouver des solutions à cette contrainte que nous avons sollicité la Nma Sanders, notre fournisseur en aliment, qui a bien voulu mettre à notre disposition des techniciens pour nous conseiller et nous orienter.»

Dans sa communication, Dr Konaté a dit : «Si au Maroc, où il fait plus chaud, on parvient à développer l’aviculture, il n’est pas impossible de rentabiliser l’activité dans cette zone. Il suffit de le prendre comme un métier, une entreprise et consentir aux investissements nécessaires.»
Et puis, de proposer des solutions.
«D’abord pour la construction de l’habitat, il faut recourir à un expert. Le bâtiment doit être bien ventilé, l’eau doit être disponible à tout moment, fraîche et potable. Donner une alimentation équilibrée, qui tienne compte de l’âge des sujets et de leurs besoins nutritionnels et surtout donner des produits qui permettent de lutter contre la chaleur. La propreté du poulailler n’est pas à négliger non plus», conseille-t-il.

Après ces conseils, Mme Seydi et ses collègues espèrent qu’ils peuvent maintenant «vivre de l’activité d’élevage en toute saison, en consentant auparavant aux investissements nécessaires dans la conception et la construction de l’habitat».
Le Quotidien