L’activiste accusé de ‘’fausse alerte au terrorisme’’, a déclaré avoir été presque mis en isolement. Il affirme avoir eu du mal à rencontrer Khalifa Sall et Adama Gaye
« Que ce soit pour Khalifa et pour Adama Gaye, c'était très difficile de les approcher parce que déjà les croiser c'était ameuter tous les gardes. Je n'étais pas en isolement mais c'était tout comme. Tout était fait pour que je ne parle quasiment à aucun détenu. Il ne fallait surtout pas que je vois où j'entende des choses », raconte le membre de ‘’ Frapp/France Dégage’’.
Toutefois, affirme-t-il, contrairement au journaliste Adama Gaye avec qui il n'a pu échanger, il a pu avoir une petite discussion avec Khalifa Sall la dernière fois qu'il se sont vus.
« J'ai eu à croiser mon ami et grand frère Khalifa Sall. Il était fort, digne, s'inquiétant plus pour moi et les Sénégalais que pour lui-même. La dernière fois que je l'ai vu, il m'a dit : "Guy j'espère que tu vas sortir bientôt''. Je lui ai dit 'j'espère que vous allez sortir très vite'. Il m'a répondu : 'sortez d'abord, on s'occupera de moi après'. Voilà l'homme que j'ai vu, tout le temps de blanc vêtu », a encore raconté Guy Marius Sagna.
« Que ce soit pour Khalifa et pour Adama Gaye, c'était très difficile de les approcher parce que déjà les croiser c'était ameuter tous les gardes. Je n'étais pas en isolement mais c'était tout comme. Tout était fait pour que je ne parle quasiment à aucun détenu. Il ne fallait surtout pas que je vois où j'entende des choses », raconte le membre de ‘’ Frapp/France Dégage’’.
Toutefois, affirme-t-il, contrairement au journaliste Adama Gaye avec qui il n'a pu échanger, il a pu avoir une petite discussion avec Khalifa Sall la dernière fois qu'il se sont vus.
« J'ai eu à croiser mon ami et grand frère Khalifa Sall. Il était fort, digne, s'inquiétant plus pour moi et les Sénégalais que pour lui-même. La dernière fois que je l'ai vu, il m'a dit : "Guy j'espère que tu vas sortir bientôt''. Je lui ai dit 'j'espère que vous allez sortir très vite'. Il m'a répondu : 'sortez d'abord, on s'occupera de moi après'. Voilà l'homme que j'ai vu, tout le temps de blanc vêtu », a encore raconté Guy Marius Sagna.