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Jean-Paul Dias : "Il faut aller chercher les auteurs de la tuerie de Bofa jusqu’en Guinée Bissau"


Rédigé par leral.net le Lundi 15 Janvier 2018 à 13:01 | | 0 commentaire(s)|

Jean-Paul Dias : "Il faut aller chercher les auteurs de la tuerie de Bofa jusqu’en Guinée Bissau"
Les auteurs de la tuerie de Boffa doivent impérativement répondre de leurs actes, où qu’ils se trouvent. C’est la conviction du Secrétaire général du Bloc centriste Gaïndé (Bcg), Jean Paul Dias qui reste formel qu’il faut que l’armée, si nécessaire, les traque jusqu’en Guinée-Bissau, conformément au droit international. L’invité de l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm du dimanche 14 janvier, pense qu’il faut mettre le pays voisin devant ses responsabilités, non sans mettre de l’ordre dans cette partie Sud du pays.

La tuerie de Boffa qui a fait 14 morts, ne doit aucunement rester impunie, semble dire le patron du Bloc centriste Gaïndé (Bcg). En effet, Jean Paul Dias est catégorique sur la nécessité de traquer les auteurs du massacre dans le forêt de Bayottes, en Casamance.

Invité de l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm du dimanche 14 janvier, M. Dias laisse entendre que, s’il s’avère que les auteurs du crime se sont réfugiés en Guinée-Bissau, l’armée nationale n’a pas à dire qu’elle veut s’y rendre. Pour lui, « si l’armée a la certitude que certains individus se sont réfugiés en Guinée Bissau, le droit international lui donne le droit de poursuite ». Donc, le patron du Bcg pense qu’il faut mettre le pays voisin devant ses responsabilités. « Si le renseignement nous permet d’identifier les gens où ils sont, la Guinée Bissau a le devoir de nous les remettre », tonne-t-il. Si non, préconise-t-il, « il faut aller les chercher ».

Quid alors du processus de paix en Casamance ? Sur ce point, Jean Paul Dias dit être persuadé, avant le massacre de Boffa, que le Sud était pacifié. C’est ainsi qu’il estime que ce qui s’est passé dans la forêt de Bayottes, est « un règlement de comptes » et non une attaque « contre le Sénégal ».

Parce que, pour lui, ce ne sont pas des « ramasseurs de bois », comme cela se dit, mais plutôt des « coupeurs de bois » qui ont été tués. Cela, non sans exclure la participation de gens venus d’ailleurs, vu que les assaillants étaient encagoulés. Pour autant, il reste persuadé qu’il faut ratisser la zone pour la sécuriser et y « mettre de l’ordre ». Pour ce faire, M. Dias préconise que les espaces soient occupés par l’armée et qu’il y ait du renseignement. Mais surtout, « l’armée doit avoir les moyens techniques et technologiques pour pouvoir agir », campe-t-il. Donc, il est pour les militaires soient équipés « d’hélicoptères de combat », « d’hélicoptères ambulance », mais aussi de « lunettes de vision de nuit, etc». Cela, même s’il n’exclut pas le « dialogue ».





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