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Journée mondiale des Océans : Le chapelet de doléances des pêcheurs artisanaux de Joal

Les acteurs de la pêche artisanale ont célébré la Journée mondiale des Océans au niveau de la Petite côte. Occasion saisie par les acteurs de la pêche artisanale, pour égrener leur chapelet de doléances.


Rédigé par leral.net le Vendredi 10 Juin 2022 à 11:46 | | 0 commentaire(s)|

Les associations de la pêche artisanale sont très inquiètes à cause de l’insécurité en haute mer et de la rareté des ressources halieutiques. Lors de la célébration de la Journée mondiale des Océans, plusieurs associations de pêcheurs artisanaux se sont retrouvées au quai de pêche de Joal, principal lieu de débarquement du pélagique au Sénégal.

Au cours de cette manifestation, le porte-parole et par ailleurs président de la plate-forme des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal, a formulé plusieurs doléances qui, satisfaites, permettront à la pêche de sortir de l’ornière.

Listant les six points susceptibles de relancer le secteur de la pêche artisanale, S. Abdou Karim Sall indique qu’il s’agira « d’étendre la limite de la zone de pêche réservée exclusivement à la pêche artisanale à 12 milles, afin de protéger les activités de pêche artisanale et de limiter les collisions entre pirogues et navires de pêche industrielle ; de mieux gérer les océans et les ressources halieutiques pour la durabilité des métiers de la pêche et pour assurer la sécurité alimentaire nationale ; puis de publier la liste des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher au Sénégal et d’approuver le décret de reconnaissance de métiers de la transformation artisanale des produits halieutiques».

En plus de ces recommandations, le président de la plateforme des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal, «demande au chef de l’Etat de concrétiser son engagement pour une meilleure transparence dans la gestion du secteur de la pêche, en diligentant la finalisation des étapes d’adhésion du Sénégal à l’initiative pour la transparence des pêches (FITI), d’impliquer les organisations du secteur de la pêche dans les structures de suivi de l’exploitation du pétrole et du gaz offshore, et de geler toutes les nouvelles autorisations d’implication d’usines de farine et huile de poisson».

Pour Ablaye Ndiaye, chargé de campagne Océan à Greenpeace Afrique, les pêcheurs artisanaux sont en train de souffrir à cause de la rareté de la ressource. Et cela a des conséquences directes sur l’activité des femmes transformatrices, qui n’ont plus accès aux produits halieutiques à cause de l’installation des usines de transformation.





L’As