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Justice jugée à deux vitesses : Révoltés par une « volonté manifeste de Macky Sall », les Maggi Pastef durcissent le ton

Maggi Pastef (les vieux du Pastef) ont fait face à la presse, vendredi, pour se prononcer sur le renvoi du dossier Ousmane Sonko devant la Chambre criminelle. Dans une déclaration lue par Henry Badiane, les vieux patriotes soutiennent que la décision du Doyen des juges « dénote une volonté manifeste de Macky Sall, agissant sous la commande de tenants de l’impérialisme néolibéral, de mettre un terme au projet d’accession du Sénégal à une véritable souveraineté, pour se démarquer définitivement du paternalisme néocolonial, qu’il traverse depuis sa prétendue indépendance en 1960 ».


Rédigé par leral.net le Samedi 4 Février 2023 à 16:28 | | 0 commentaire(s)|

À les croire, ce n’est pas la personne de Ousmane Sonko qui est ici en jeu. Il ne s’agit pas d’un simple acharnement sur une personne. « Il s’agit d’une entreprise bien plus grave de liquidation d’un Projet, qui porte l’espoir d’un peuple, dans lequel l’écrasante majorité a fini de montrer les preuves de son ancrage et au plus profond de sa foi. Plusieurs éléments permettent de mettre en évidence cette entreprise macabre, insidieuse, immorale et haineuse », a-t-il dit.

Après avoir retracé tous les rebondissements qui ont conduit au renvoi de l’affaire devant la Chambre criminelle, Henry Badiane indique le juge Oumar Maham Diallo a osé faire fi de l’ensemble de ces éléments vérifiés, pour décider la tenue d’un procès, en renvoyant Ousmane Sonko devant les Chambres criminelles, avec comme seul élément à charge, la parole de l’accusatrice.

« Au-delà du mépris du droit, cette décision du juge Oumar Maham Diallo laisse présager, sauf naïveté extrême, que le verdict d’un éventuel procès est connu d’avance. Macky Sall et ses mécènes de l’impérialisme néolibéral restent clairement sur le chemin de leur entreprise de liquidation du Projet PASTEF de libération du Sénégal », ont-ils dit.

Face à cette situation, ajoutent-ils, la question qui est posée à tous les Sénégalais et à la communauté internationale, est celle-ci : le procès doit-il avoir lieu ? « Pour Maggi Pastef, la réponse est Non. Pas de procès est le mot d’ordre autour duquel doivent se mobiliser avec détermination, tous les patriotes de notre pays », ont-ils répondu.







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