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Kinshasa fixe Dakar au Sénégal pour l’organisation dans deux ans du prochain et XVème Sommet de la Francophonie

Clôture en beauté dimanche à Kinshasa du 14ème Sommet de la Francophonie par une conférence de presse donnée par les présidents Joseph Kabila, Macky Sall, la ministre Benguigui et le Secrétaire général de l’OIF Abdou Diouf qui ont fixé et éclairci les esprits sur les enjeux de ce forum


Rédigé par leral.net le Dimanche 14 Octobre 2012 à 21:25 | | 1 commentaire(s)|

Kinshasa fixe Dakar au Sénégal pour l’organisation dans deux ans du prochain et XVème Sommet de la Francophonie
La grand’messe du 14ème Sommet de la Francophonie de Kinshasa s’est clôturée dimanche par une conférence de presse animée par le président Joseph Kabila de la RDC, son homologue Macky Sall du Sénégal, la ministre française déléguée à la Francophonie Benguigui ainsi que le Secrétaire général de l’O.I.F. Abdou Diouf.

La rencontre de ces quatre personnalités parmi les ténors du forum de Kinshasa avec les représentants de la presse congolaise et étrangère a été l’occasion de faire le point sur les acquis du Sommet francophone dont les lampions viennent de s’éteindre.

Outre la conférence de presse, ce troisième et dernier jour du Sommet a été marqué par un premier temps fort, celui de la plénière tenue à huis clos par les Chefs d’Etat et de délégations pour adopter les résolutions circonscrits dans un document de Déclaration finale sanctionnant la fin du forum francophone de la capitale congolaise.

C’est du reste autour de cette déclaration finale ponctuée d’une Résolution spéciale sur la RDC que la conférence de presse a été axée. Il est revenu au Chef d’Etat du pays hôte des assises, en l’occurrence le président Joseph Kabila d’ouvrir l’échange faisant le point avec la presse sur l’essentiel à retenir de l’événement du Sommet francophone que la RDC vient d’organiser du 12 au 14 octobre.

Le président Joseph Kabila a très élégamment commencé par remercier tous ceux qui se sont impliqués et ont contribué à l’organisation implicitement reconnue avec succès du Sommet de la Francophonie de Kinshasa en mettant dans le lot la part de la presse qui s’est acquittée avec brio de la communication médiatique réussie sur l’événement.

Le Chef de l’Etat congolais s’est félicité du consensus dégagé des assises de Kinshasa autour de beaucoup de questions examinées, ce qui a attesté le succès du dialogue maintenu au sein de l’espace francophone. Il indiquera qu’il revient après le Sommet de veiller au suivi et à la bonne application des résolutions prises.

Pour sa part le président Macky Sall du Sénégal a reconnu le succès du Sommet de la Francophonie de Kinshasa et s’est réjoui du fait que son pays ait été choisi pour accueillir en 2014 l’édition suivante de ce forum. A une question de la presse il a répondu qu’il a tiré beaucoup de leçons de l’organisation également reconnu impeccable des assises pour la mettre à profit à son tour.

La ministre française déléguée à la Francophonie, Mme Benguigui, a elle aussi salué le « grand succès » selon ses propres termes du rendez-vous francophone de la capitale congolaise, en reconnaissant qu’il s’est agi d’un défi bien relevé par la RD que s’est révélée un grand pays aux vastes dimensions mais qui ne jouit que de l’expérience d’une jeune démocratie. Une façon de sous-entendre que les grincheux et les pessimistes ont eu tort de trop exiger de la RDC.

Le Secrétaire général de l’O.I.F. Abdou Diouf a lui aussi salué le succès du Sommet de Kinshasa en considérant que l’on devait cette réussite à un admirable travail d’osmose et bien harmonisé qu’on pu réaliser ensemble la partie congolaise et les services de l’O.I.F.

A l’étape des questions et réponses de la conférence de presse, chacun des quatre animateurs du dialogue a pu éclaircir l’opinion sur les interrogations lui soumises. Le président Joseph Kabila, par exemple, a eu à répondre du pessimisme qui avait été manifesté par certains ténors au Sommet de Kinshasa, s’agissant des critiques émises sur les droits de l’homme et la démocratie en RDC.

Le Chef de l’Etat congolais a indiqué qu’il n’avait pas eu à s’en frustrer parce que sur la question notamment de la démocratie, la question qui se pose au pays après une longue période de confiscation de cette démocratie est de savoir qui avait bloqué cet exercice démocratique, qui l’a restauré au Congo et qui en a peur. Chacun a pu s’en aviser.

A la ministre déléguée à la francophonie a été posée la question de savoir si le jeu du chat et de la souris que les autorités françaises ont paru entretenir avec le pouvoir de Kinshasa sur les droits de l’homme et de la démocratie devait encore se justifier après le Sommet de Kinshasa.

Mme Beguigui commencera par réfuter que Paris se soit jamais prêté à un tel jeu. Elle affirmera au contraire que le gouvernement français a rencontré les positions congolaises en allant même plus loin dans l’exigence du respect de la souveraineté de la RDC dans ses frontières à ne point violer ainsi que cela a transpiré dans le discours de Kinshasa du président François Hollande.

Encore une fois, une façon de dire que les méfiances qu’affichait Paris à l’endroit du pouvoir de Kinshasa n’étaient plus de mise.

Quant à la personnalité à considérer comme l’incontestable maître d’œuvre du succès de la tenue du Sommet de la Francophonie de Kinshasa, en l’occurrence le Secrétaire général de l’O.I.F. Abdou Diouf, ce dernier a répondu aux préoccupations de la presse notamment sur la position des institutions francophones sur la bonne gouvernance en ce qui concerne mes conflits nés de l’exploitation des ressources minières partagés aux frontières communes de certains pays en indiquant que la question est effectivement prise en compte et qu’il est étudié le cadre approprié pour y trouver les solutions adéquates.

S’agissant du facteur unificateur de l’espace francophone, en l’occurrence la langue française, l’O.I.F. préconise son enseignement intégré dans tous les pays membres parce qu’il est considéré que son usage stimule encore plus la coopération au sein de la communauté francophone.

M. Abdou Diouf a aussi évoqué l’élargissement qui se poursuit de l’espace francophone en faisant remarquer qu’il n’y a pas de démarche des institutions de l’organisations pour rallier les membres mais qu’il est question d’adhésion volontaire à la communauté qui reste ouverte. Quand on lui a demandé, par exemple, que s’agissant de nouveaux pays adhérents tel le Qatar dont une infime partie de la population parle le français, ce facteur pouvait justifier ladite adhésion, M. Abdou Diouf indiquera que c’est la volonté de participer à une communauté porteuse de valeurs qu’il importait de privilégier.

C’est sur cette note de clarification et d’évacuation de malentendus qui crispent les relations entre Etats qu’a été constaté le remarquable et heureux rétablissement de confiance dont on pourra dire qu’elle aura signé le meilleur acquis des retrouvailles francophones de Kinshasa. C’est son mérite même pour lequel il n’a pas été vain pour la RDC d’avoir tout entrepris de faire tenir le désormais inoubliable et historique 14ème Sommet de la Francophonie de Kinshasa.

Daniel Nzuzi/MMC

( Les News )


1.Posté par schwarzeraal le 14/10/2012 23:19 (depuis mobile) | Alerter
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Ce theatre de pouppees qui ne sert a rien a l'afrique ne doit plus exister.

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