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L'avenir du tandem Diomaye-Sonko et divers sujets au menu des journaux

Rédigé par leral.net le Lundi 14 Juillet 2025 à 10:07 | | 0 commentaire(s)|

Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent à l’avenir du tandem Diomaye-Sonko et aux conséquences au sommet de l’Etat suite à la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko, lors de l’installation du Conseil national du PASTEF-Les-Patriotes ainsi qu’ à divers sujets parmi lesquels le coût de la gratuité de la césarienne dans les établissements publics de santé, les tensions entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

‘’Ousmane Sonko a décoché jeudi dernier lors de l’installation du Conseil national du PASTEF-Les-Patriotes ses flèches, certaines visant directement le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye’’, rapporte L’Observateur.

‘’Face à cette onde de choc politique, Bassirou Diomaye Faye, oppose un silence depuis son retour des Etats-Unis où il a pris part au mini-sommet Usa-Afrique. Est-ce là la posture d’un chef d’Etat en contrôle, ou les balbutiements d’un pouvoir sous tension ? ’’, s’interroge l’Obs qui titre : ‘’Diomaye le silence lourd de symboles : entre sagesse et fragilité révélée’’.

‘’Une sortie mille vues’’, dit Sud Quotidien en donnant la parole à des observateurs de la scène politique sur les conséquences de cette sortie dont le secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), Samba Sy qui estime que ‘’la controverse suscitée par la récente sortie du Premier ministre, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef traduit ‘’une cohabitation politique difficile entre les deux hommes qui incarnent aujourd’hui le pouvoir exécutif. (…). Nous faisons face à une à une crise institutionnelle qui pourrait s’avérer dangereuse’’.

‘’Le sociologue et membre de la gauche maoïste, Mamadou Wane Mao’’, poursuit la publication, a qualifié la sortie du leader du parti Pastef par ailleurs Premier ministre de simple communication, réfutant toute idée de rapprochement entre la crise de 1962 et les divergences entre le Président Diomaye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, que ce dernier a exposé publiquement lors de l’installation du Conseil national du parti Pastef. Selon lui, il n’y a pas d’analogie entre ce qui se passe avec Sonko er Diomaye et la crise de 1962.’’.

‘’El Malick en sapeur-pompier’’, indique WalfQuotidien, signalant qu’il ‘’a écourté son séjour en France’’ pour revenir au Sénégal. ‘’Le président de l’Assemblée nationale est rentré dare-dare dans la soirée du samedi, sur Dakar. El Malick Ndiaye qui prenait part à la 50e session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) a écourté son séjour en France, laissant les membres de sa délégation à Paris. (…) Des interrogations sont soulevées su ce retour anticipé de El Malick Ndiaye’’, écrit Walf.

A propos de la 50e session de l’APF, El Malick Ndiaye (a) plaidé avant son départ de Paris ‘’pour le renforcement de la coopération parlementaire du Sénégal’’, indique Source A. Ce sommet international s’est tenu en France du 9 au 12 juillet 2025.

Le Soleil consacre sa Une du jour au coût de la gratuité de la césarienne dans structures sanitaires publics. ‘’Une gratuité qui coute cher’’, révèle la publication, signalant que ‘’certains centres de santé font payer aux femmes enceintes le kit d’accouchement qui peut couter jusqu’ à 85 000 francs CFA’’.

De son côté, Le Quotidien s’intéresse aux dernières tensions nées entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le journal rapporte ‘’qu’à Lomé au Togo, des tensions entre les pays de l’AES et les autres Etats membres de l’UEMOA sont apparues lors de la 2e session ordinaire annuelle du Conseil des ministres tenue vendredi dernier’’.

‘’Le Mali et le Niger ont quitté précipitamment la rencontre pour dénoncer le non-respect de la règle de tournante de la présidence du Conseil des ministres qui aurait dû revenir à Ouagadougou (Burkina-Faso). Il reste l’arbitrage des chefs d’Etat pour éviter une crise institutionnelle au sein de l’organisation d’intégration économique et monétaire’’, précise la publication.



Source : https://senemedia.com/annonce-81886-lavenir-du-tan...