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La communauté mouride sauve le professeur Oumar Sankharé

Le professeur Omar Sankharé est désormais parmi ceux à qui un pardon est accordé par la communauté mouride. Le tollé général provoqué par la publication de son livre intitulé: «Le Coran et la culture grecque», vient de s’estomper. La grâce a été prononcée par Serigne Bassirou Abdou Khadre, porte-parole du khalife des mourides, en marge de la cérémonie officielle clôturant le 108e anniversaire de la naissance de Serigne Fallou.


Rédigé par leral.net le Mercredi 28 Mai 2014 à 19:51 | | 16 commentaire(s)|

La communauté mouride sauve le professeur Oumar Sankharé
Le guide religieux est, à cette occasion, revenue sur cet ouvrage produit par le professeur Sankharé qui a suscité la colère de beaucoup de musulmans. «Une polémique née de la publication d’un ouvrage a alimenté les discussions au point que le khalife général avait lui-même condamné de tels propos sur le Sceau des prophètes. Aujourd’hui, l’auteur s’est publiquement repenti. Et conformément à l’islam, le pardon lui est désormais accordé», mais, poursuit-il «la condition du repentir est la ferme volonté, pour son auteur, de ne plus jamais reprendre ce qu’il avait fait de répréhensible».

Serigne Bass dit pouvoir compter sur la responsabilité du professeur de ne plus reprendre de pareilles choses. Ce qui est une bonne nouvelle pour le Pr Sankharé qui s’est réjoui de la décision du khalif mais dit n’avoir aucun commentaire à faire. Auparavant, l’homme de confiance de Serigne Sidi Mactar a aussi rappelé les interdits de la ville de Touba. «Les gens viennent par centaines habiter Touba, parfois ils viennent avec leurs cultures qui sont souvent contraires à la culture islamique fondement de la ville de Touba. Alors, le khalife rappelle aux chefs de villages chargés de les accueillir, de les aider à s’adapter aux réalités de Touba. Notamment les tenues indécentes, les activités lucratives et tout ce qui est contraire à l’islam et aux enseignements de Khadimou Rassoul».

Lui emboîtant le pas, la famille de Serigne Fallilou, maîtresse d’oeuvre de la cérémonie, de poursuivre pour rappeler à l’assistance les vertus d’un bon talibé. Il s’agit, de «la maîtrise de soi, l’exécution du ‘’Ndingël’’ (recommandation) sans hésitation ni murmure, le respect des préceptes de l’islam et le respect de son guide», a lancé Serigne Abdou Fatah porte-parole de la famille.

Le Populaire