Très vite, cet homme s’est trouvé de nouveaux amis de la vingt cinquième heure, tous venus « d’en face » et promus conseillers spéciaux auprès du Président de la République.
Ces laudateurs professionnels ont fait du démocrate Wade, un monarque qui, en 9 ans, a transposé la rue au palais et a transformé la République en royaume.
Les hauts fonctionnaires de toutes les hiérarchies sont devenus des vassaux, à la recherche par tous les moyens, de prébendes. Il fallait tout faire et tout dire pour faire plaisir à la cour et en tirer le maximum de retombées financières, foncières et de strapontins.
L’arrogance, la prétention, l’incurie, l’ignorance, la malhonnêteté, la ruse, le mensonge, la calomnie, la dénonciation, l’hypocrisie furent élevés au rang de qualité. Le peuple fut assimilé à un bien, et sa carte d’électeur eut un vil prix enchères.
Pour accueillir le roi revenu de voyage, des cars s’alignaient devant les marchés et à des chômeurs affamés, il leur était proposé des tee-shirts à l’effigie de la famille royale, un sandwich et 1500 pauvres francs dévalués, pour avoir des applaudisseurs convaincus, qui seront placés devant les caméras de la télévision nationale, complice, pour crier « vive le roi ».
Plus il y avait de sandwichs et plus il y avait d’applaudisseurs. Et plus grande était la conviction chez le roi et sa famille, qu’ils étaient adulés par ce gentil peuple, un peu niais peut être, mais si bon, et grâce à qui, la « flèche de Sangomar » pouvait nous permettre d’aller faire des emplettes » un peu partout dans le monde.
Quand Iba parle, on s’exclame tout mielleux : « oh qu’il est gentil, c’est bien, voici pour toi. Tout doux ».
Mais quand Mody Niang avertit, on se fâche : « il est méchant, il est jaloux de nous, il a de la haine dans son cœur, le vilain !».
Puis, c’est quand même les élections reportées à tour de bras et de pieds, des élections où ce brave peuple, niais à souhait, le sandwich et les 1500 frs en mains, sanctionne les corrupteurs, les voleurs, les tricheurs, les menteurs, les dealeurs et autres …eurs.
Et c’est la stupeur chez le roi et sa famille, qui vont respirer de l’air frais chez nos cousins, les gaulois.
Les …eurs restés au bled, battent des pieds et des mains pour leur désigner les responsables : « c’est x et y qui n’ont pas fait le travail. Il faut les sanctionner en leur ôtant tous privilèges et en les expulsant du parti. Nous, il faut nous pardonner et nous redonner les immenses moyens que vous aviez mis à notre disposition. Au besoin, si vous pouviez les augmenter, 2012 sera la bonne. Ne vous lassez pas de nous passer l’argent du peuple, c’est dans votre défaite que vous êtes devenus grands. Tout compte fait, vous devez nous dire merci de vous avoir induit en erreur, car tout enduit de boue que vous êtes, vous êtes rentrés dans l’histoire du Sénégal ».
Une vérité que personne ne peut nier : « quelque soit la dimension de la porte d’entrée ou de celle de sortie, la famille Wade est rentrée dans l’histoire du Sénégal ».
Cette leçon du peuple sénégalais à ses dirigeants, est une leçon que fera chaque peuple africain martyrisé par des dirigeants despotes, à leurs classes politiques.
Inexorablement, l’Afrique se libérera du joug des despotes, depuis 20, 30 ou 50 ans à la tête de nos états avec leurs épouses, maîtresses et progénitures, avec rang non pas de ministres, mais de véritables présidents. En Afrique, le boy d’un président est un ministrable.
La gifle magistrale que 5 ministres d’Etat ont reçue à Saint Louis, de la part de la population, dirigée par un « enfant politique », aurait entraîné des démissions en cascades. Mais non, tous ces ministres sont chez le féticheur du coin de la rue pour implorer les djinns, leur maintien au pouvoir.
Ils doivent être révoqués, puis audités. Tous leurs biens mal acquis doivent être saisis et restitués au peuple. Ce n’est pas un jeu de « qui perd gagne » mais bien un jeu de « qui perd débarrasse le plancher ». Comment Abdoulaye Wade peut-il continuer à diriger avec une équipe de loosers ?
Il n’y avait personne en face d’Abdoulaye Wade, autres que ses adversaires traditionnels. C’est pour cela que ces adversaires ont, eux aussi, ramassé le pouvoir. Désormais, il faudra compter avec le troisième pole : le pole des patriotes sénégalais.
Le Sénégal est en chute libre après cinquante ans de régimes socialiste et libéral tout aussi pourri l’un que l’autre. Les caisses sont vides. Les grèves sont récurrentes. Le sous emploi est endémique. Le chômage a atteint son apogée. Les fleurons de notre industrie ont coulé. Notre agriculture hiberne. Notre élevage est inexistant. Nos poissons nagent sous d’autres océans. Nos jeunes préfèrent barssac. Nos sœurs ne trouvent pas maris. Les villes de l’intérieur n’ont plus de carburant. Partout dans le pays, l’eau saumâtre est imbuvable. La bougie a fait apparition dans les ménages.
Sur le plan international, le terme le plus usité est « crise » : crises au Nord, aux Etats Unis, en Asie. Epuisement des ressources financières. Réchauffement de la planète. Le sida, le paludisme, la tuberculose et toutes les maladies opportunistes, en progression géométrique.
Un militaire au nord en Mauritanie, un militaire à l’est au Mali. Un militaire au cœur du Sénégal, en Gambie. Un militaire en Guinée Conakry. Quoique l’on en dise, un militaire en Guinée Bissau. Les requins de l’océan atlantique à l’Ouest. Nulle part où aller, et c’est pourquoi personne ne ricane plus au Sénégal.
Mais trébuchante et vacillante, une flamme s’élève, portée par LE COLLECTIF DES PARTIS NON ALIGNES pour libérer le peuple martyrisé par cinquante ans de mal gouvernance, de gabegie, de népotisme, de corruption, de détournements et de viol de nos valeurs. Cette flamme dans le cœur des patriotes sénégalais deviendra ouragan qui insufflera une nouvelle dynamique à ce généreux peuple qui ne mérite pas les dirigeants qu’accidentellement, l’histoire lui a infligés dans ses moments d’errements.
Abraham Lincoln disait : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » c’est pourquoi le Sénégal dira OUI aux NON ALIGNES.
El Hadj Hamidou DIALLO
Secrétaire Général du BRDS
Coordonnateur du Collectif des partis NON ALIGNES
Ces laudateurs professionnels ont fait du démocrate Wade, un monarque qui, en 9 ans, a transposé la rue au palais et a transformé la République en royaume.
Les hauts fonctionnaires de toutes les hiérarchies sont devenus des vassaux, à la recherche par tous les moyens, de prébendes. Il fallait tout faire et tout dire pour faire plaisir à la cour et en tirer le maximum de retombées financières, foncières et de strapontins.
L’arrogance, la prétention, l’incurie, l’ignorance, la malhonnêteté, la ruse, le mensonge, la calomnie, la dénonciation, l’hypocrisie furent élevés au rang de qualité. Le peuple fut assimilé à un bien, et sa carte d’électeur eut un vil prix enchères.
Pour accueillir le roi revenu de voyage, des cars s’alignaient devant les marchés et à des chômeurs affamés, il leur était proposé des tee-shirts à l’effigie de la famille royale, un sandwich et 1500 pauvres francs dévalués, pour avoir des applaudisseurs convaincus, qui seront placés devant les caméras de la télévision nationale, complice, pour crier « vive le roi ».
Plus il y avait de sandwichs et plus il y avait d’applaudisseurs. Et plus grande était la conviction chez le roi et sa famille, qu’ils étaient adulés par ce gentil peuple, un peu niais peut être, mais si bon, et grâce à qui, la « flèche de Sangomar » pouvait nous permettre d’aller faire des emplettes » un peu partout dans le monde.
Quand Iba parle, on s’exclame tout mielleux : « oh qu’il est gentil, c’est bien, voici pour toi. Tout doux ».
Mais quand Mody Niang avertit, on se fâche : « il est méchant, il est jaloux de nous, il a de la haine dans son cœur, le vilain !».
Puis, c’est quand même les élections reportées à tour de bras et de pieds, des élections où ce brave peuple, niais à souhait, le sandwich et les 1500 frs en mains, sanctionne les corrupteurs, les voleurs, les tricheurs, les menteurs, les dealeurs et autres …eurs.
Et c’est la stupeur chez le roi et sa famille, qui vont respirer de l’air frais chez nos cousins, les gaulois.
Les …eurs restés au bled, battent des pieds et des mains pour leur désigner les responsables : « c’est x et y qui n’ont pas fait le travail. Il faut les sanctionner en leur ôtant tous privilèges et en les expulsant du parti. Nous, il faut nous pardonner et nous redonner les immenses moyens que vous aviez mis à notre disposition. Au besoin, si vous pouviez les augmenter, 2012 sera la bonne. Ne vous lassez pas de nous passer l’argent du peuple, c’est dans votre défaite que vous êtes devenus grands. Tout compte fait, vous devez nous dire merci de vous avoir induit en erreur, car tout enduit de boue que vous êtes, vous êtes rentrés dans l’histoire du Sénégal ».
Une vérité que personne ne peut nier : « quelque soit la dimension de la porte d’entrée ou de celle de sortie, la famille Wade est rentrée dans l’histoire du Sénégal ».
Cette leçon du peuple sénégalais à ses dirigeants, est une leçon que fera chaque peuple africain martyrisé par des dirigeants despotes, à leurs classes politiques.
Inexorablement, l’Afrique se libérera du joug des despotes, depuis 20, 30 ou 50 ans à la tête de nos états avec leurs épouses, maîtresses et progénitures, avec rang non pas de ministres, mais de véritables présidents. En Afrique, le boy d’un président est un ministrable.
La gifle magistrale que 5 ministres d’Etat ont reçue à Saint Louis, de la part de la population, dirigée par un « enfant politique », aurait entraîné des démissions en cascades. Mais non, tous ces ministres sont chez le féticheur du coin de la rue pour implorer les djinns, leur maintien au pouvoir.
Ils doivent être révoqués, puis audités. Tous leurs biens mal acquis doivent être saisis et restitués au peuple. Ce n’est pas un jeu de « qui perd gagne » mais bien un jeu de « qui perd débarrasse le plancher ». Comment Abdoulaye Wade peut-il continuer à diriger avec une équipe de loosers ?
Il n’y avait personne en face d’Abdoulaye Wade, autres que ses adversaires traditionnels. C’est pour cela que ces adversaires ont, eux aussi, ramassé le pouvoir. Désormais, il faudra compter avec le troisième pole : le pole des patriotes sénégalais.
Le Sénégal est en chute libre après cinquante ans de régimes socialiste et libéral tout aussi pourri l’un que l’autre. Les caisses sont vides. Les grèves sont récurrentes. Le sous emploi est endémique. Le chômage a atteint son apogée. Les fleurons de notre industrie ont coulé. Notre agriculture hiberne. Notre élevage est inexistant. Nos poissons nagent sous d’autres océans. Nos jeunes préfèrent barssac. Nos sœurs ne trouvent pas maris. Les villes de l’intérieur n’ont plus de carburant. Partout dans le pays, l’eau saumâtre est imbuvable. La bougie a fait apparition dans les ménages.
Sur le plan international, le terme le plus usité est « crise » : crises au Nord, aux Etats Unis, en Asie. Epuisement des ressources financières. Réchauffement de la planète. Le sida, le paludisme, la tuberculose et toutes les maladies opportunistes, en progression géométrique.
Un militaire au nord en Mauritanie, un militaire à l’est au Mali. Un militaire au cœur du Sénégal, en Gambie. Un militaire en Guinée Conakry. Quoique l’on en dise, un militaire en Guinée Bissau. Les requins de l’océan atlantique à l’Ouest. Nulle part où aller, et c’est pourquoi personne ne ricane plus au Sénégal.
Mais trébuchante et vacillante, une flamme s’élève, portée par LE COLLECTIF DES PARTIS NON ALIGNES pour libérer le peuple martyrisé par cinquante ans de mal gouvernance, de gabegie, de népotisme, de corruption, de détournements et de viol de nos valeurs. Cette flamme dans le cœur des patriotes sénégalais deviendra ouragan qui insufflera une nouvelle dynamique à ce généreux peuple qui ne mérite pas les dirigeants qu’accidentellement, l’histoire lui a infligés dans ses moments d’errements.
Abraham Lincoln disait : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » c’est pourquoi le Sénégal dira OUI aux NON ALIGNES.
El Hadj Hamidou DIALLO
Secrétaire Général du BRDS
Coordonnateur du Collectif des partis NON ALIGNES