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Le (COPIS) et (UAF) en profond désaccord avec le ministre Alioune Sarr...

Le Collectif des Prestataires et Investisseurs Sénégalais de l’Aéroport International Blaise Diagne (COPIS) et L'Union des Acteurs du Fret (UAF), tous acteurs majeurs de la plateforme aéroportuaire, saluent à leur juste valeur les mesures prises par le président de la République, pour limiter la propagation du virus COVID-19 et vaincre cet ennemi commun sur toute l’étendue du territoire national.


Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Avril 2020 à 23:32 | | 0 commentaire(s)|

Nous saluons également les mesures initiées pour la sauvegarde des emplois mais aussi pour venir en aide aux entreprises les plus impactées, notamment celles évoluant dans le secteur du Transport en général et du Transport Aérien en particulier.

Les deux (2) délégations fortement impactées parce qu’évoluant exclusivement à l’AIBD, prennent acte des décisions prises par leur Ministère de Tutelle, dont la célérité a été notée dans la mise en œuvre du plan de résilience ainsi édicté.

Nous regrettons néanmoins, l’absence d’implication et de prise en compte du secteur extra-aéronautique et du frêt dans la mise en place des mesures d’accompagnement des entreprises fortement impactées et plus globalement, dans la gestion de cette crise qui les concerne au plus haut niveau.

Nous dénonçons vigoureusement la proposition de renvoi vers un fonds de Garantie et de Bonification, pour disposer de crédit de trésorerie et de prêts auprès des établissements financiers.

Nous regrettons surtout l’absence d’accompagnement quelconque de l’Etat envers les entreprises presque à l’arrêt, avec la fermeture de l’AIBD.

Nous ne comprenons pas comment l’Etat peut demander au secteur privé d’aller emprunter pour payer au minimum 70% des salaires habituels, alors que les problèmes de nos entreprises vont au-delà des salaires, puisqu’on ne parle plus de tensions de trésorerie mais de survie de nos sociétés.

Nous précisons ainsi que la nature de nos activités avec les énormes problèmes connus des plus Hautes Autorités, ne permet pas d’emprunter pour payer une masse salariale colossale à presque 3 000 employés sans aucun accompagnement de l’Etat, qui reste le seul garant de la survie de nos entreprises en cette période de crise inédite.

Il ne s’agit nullement de faire entrave à l’ordonnance fixant les modalités de chômage technique que nous saluons vivement pour sa portée, mais d’une grande inquiétude quant à la capacité de nos entreprises à supporter un tel surendettement pour les mois et années à venir.



La rédaction de leral...