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Le NOE de Sunugal

Rédigé par leral.net le Dimanche 18 Juillet 2021 à 18:07 | | 0 commentaire(s)|

Le NOE de Sunugal
Sonko a-t-il demandé l’autorisation à Macky pour se rendre à Sweet Beauté ? À se déshabiller devant Adji Sarr ? À se faire masser par deux jeunes filles belles et envoûtantes ? à entrer avec l’une d’elles dans le jacuzzi ? à….. ?

En grand garçon, emporté par son penchant libidineux, Sonko s’est tiré tout seul une balle au pied. Sa soif assouvie, son esprit rasséréné, son repos du guerrier a été troublé par la plainte de Adji Sarr Affolé, comme un noyé qui s’agrippe à un fétu de paille, il a sorti le plus gros mensonge inimaginable pour enterrer l’éléphant dans le trou de souris.

Plus le mensonge est gros, plus les crédules y croient. Le temps faisant son œuvre, il l’a agrémenté en faisant appel, sournoisement, aux procès des 2 K. Quand Adji Sarr a parlé, la CODDAS s’est organisée, la vérité a rattrapé le mensonge et l’a décapité.

Le complot, inventé de toutes pièces par Sonko, se retourne contre lui-même. Celles et ceux qui l’avaient cru au départ, devraient prendre leur courage à deux mains et présenter leurs excuses au peuple Sénégalais. En effet ils sont aussi coupables que Sonko dans les émeutes de Mars ayant entraîné des morts et des dégâts considérables. Ils ont fait croire à nos enfants innocents que ce gros mensonge était vraisemblable. Des députés, des responsables politiques de l’opposition, prompts à casser le sucre sur le dos de Macky ont embouché la trompette comme des marionnettes. Sonko a du sourire et s’ériger en génie, en être mythique en voyant ses oncles, ses parents, ses aînés, ses enfants de tous bords former un bouclier humain pour sa défense.

Dieu est plus grand que Ibis qu’il a créé. Lorsque cette fragile demoiselle s’est exprimée, avec une voix douce, un visage innocent et une expression naturelle, bien des consciences ont été ébranlées. La certitude a fait place au doute. Seuls les complices et les individus que Dieu a voués à la géhenne continuent de lutter pour une cause perdue d’avance.

Maître El Hadji Diouf, Hélène et la CODDAS et même l’état (puisque c’est son devoir de protéger tout citoyen) doivent être remerciés. Cependant il faut aller jusqu’au bout. N’obstruons pas la voie judiciaire par n’importe quelle manœuvre.

La main de Dieu est plus forte, plus puissante. Faire le faux dévot ne peut en aucun cas absoudre Sonko. De plus en plus, ses souteneurs deviennent aphones. La vérité marche à pas de géant. La demande fortement réclamée est que Justice soit faite.

Pour mieux comprendre cette accalmie, il faut remonter douze ans en arrière. Notre Sunugal était en train de s’enfoncer inexorablement dans les sables mouvants. Notre économie exsangue était plombée par une fuite énorme de nos capitaux vers des paradis fiscaux, par la bamboula d’une cour royale acquise aux désirs d’un prince machiavélique et d’un roi déclinant. Un malaise profond et généralisé avait enveloppé le peuple.

Un déluge indicible s’abattait dans le pays. Des entrailles de la terre, le volcan grondait, la lave fluide et incandescente coulait. La dynastie au pouvoir planifiait frénétiquement l’intronisation d’un K cancéreux.
Des prières fusaient de tous les foyers, des larmes abondantes des sinistrés de plus en plus nombreux, coulaient, inondant les rues, emportant le sang coagulé des victimes.

Au moment où le peuple résigné allait baisser les bras, le Tout Puissant, attendri, nous envoya le sauveur.
N O E, le lam-toro, digne héritier de son ancêtre, affronta ce déluge de sang et de feu, avec une intelligence, un courage et un calme olympien que ses détracteurs lui reconnurent. Il déposa sans tambours ni trompettes le pouvoir royal embryonnaire.

Comme un ange descendu des cieux pour mener à bon port le bateau Sunugal, il traça la voie royale au contenu réel et ambitieux. Ses réalisations comme des lumineux la balisent.

Il sortit de l’ombre des régions longtemps snobées par ses prédécesseurs, flatteurs invétérés. Aujourd’hui Matam, Tambacounda, Kédougou, Sédhiou, Kolda, Ziguinchor… peuvent trôner à côté de Dakar, Thiès Diourbel… avec fierté, dans des habits d’apparat. Notre agriculture se mécanise et en passe de réaliser notre autosuffisance. Notre tissu industriel, timidement, se construit. Nos voies de communication sont sans commune mesure avec ce qui existait (les wolofs disent Yallah ak yali).

A titre d’exemple : on prend le petit déjeuner à Dakar et le déjeuner à Matam ou Ziguinchor comme une année lumière. Dieu ne l’a pas choisi au hasard. Son parcours, titanesque, jalonne la vie d’un homme accompli, conscient de son rôle de messager, de relayeur d’idées, d’organisateur, de rassembleur, de meneur d’hommes. C’est un homme d’une grande ambition, engagé pour un pays longtemps abusé par des démagogues et des encagoulés. Son silence éloquent et courageux déroute ses adversaires agressifs et belliqueux.

Dieu ne se trompe jamais. Dans ses choix, il met aussi en évidence, à côté de l’ange, des diables pour mieux mesurer la mission de son élu.

Son choix reflète la vie d’un homme béni par ses parents. Nos marabouts ont prié pour lui. Les citoyens, dans leur majorité, lui ont déroulé le tapis rouge et l’ont plébiscité. C’est aussi la récompense suprême d’une femme, d’une épouse, d’une mère qui a sacrifié sa carrière brillante pour l’épanouissement de sa famille, de son mari, avec abnégation et sans calculs.

Reine exceptionnelle, sa ndjérère et esclave, lui apporte chaque jour joie et sérénité dans un havre où l’amour se dispute avec le bonheur de vivre.

Peul, Sérère, walo-walo se conjuguent dans une symbiose de cultures, intégrant naturellement le wolof, le Diola…et le « Yonu yokouté » la voie vivifiante.

L’éloge du Pr Macky SALL à l’endroit de cette grande dame est la preuve palpable de leur réussite car « derrière chaque Grande Dame, il y a un Grand Homme. »

C’est cet homme, d’une grande dimension qui a ramené la sérénité et le calme dans notre pays comme en 1911 car il a été formaté dans la discipline et la paix : c’est son ADN. Cela ne signifie point tout déni de justice. Sonko ne peut pas manipuler nos jeunes, tromper nos marabouts, leurrer une certaine frange de nos hommes politiques, installer l’insécurité, tuer des innocents, saccager nos magasins, les stations et brûler des voitures impunément, pour un problème de mœurs.

C’est un appel du cœur à son excellence Macky SALL de rendre justice pour Adji Sarr, pour notre justice pour revigorer notre démocratie et accroître la confiance en elle.

Nous remercions Dieu de nous avoir donné un homme de cette trempe. On n’a pas eu besoin de l’inventer.

* Ismaïla Kamara