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Le Sénégal doit-il bannir la fausse « sœur » Gambie ?

LERAL.NET - Le Sénégal a rompu ses relations diplomatiques avec la République Islamique d’Iran à cause de la fameuse cargaison d’armes destinée à la Gambie et finalement bloquée à Lagos. Une décision considérée par certains observateurs comme « illogique, curieuse et incohérente ». Ils n’ont pas tout à fait tort. Au même titre que l’Iran, la « raison patriotique » voudrait que le Sénégal rompe ses relations diplomatiques aussi avec la Gambie, puisque c’est le pays qui a commandé ces armes à l’Iran. A quelle fin ? Pour la rébellion casamançaise ? Nous ne saurons le dire, mais certains faits, passés et présents, confortent cette thèse.


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Mars 2011 à 15:05 | | 7 commentaire(s)|

Le Sénégal doit-il bannir la fausse « sœur » Gambie ?
1982. Cette année est considérée comme celle de la naissance du mouvement indépendantiste casamançais. Même si l’on sait que bien avant cette date, certaines personnalités de la Casamance agitaient l’idée d’une autonomie voire d’une indépendance de cette région méridionale du Sénégal. Aux premières heures de cette agitation irrédentiste, jusqu’au début des années 90, les maquisards étaient sous-équipés. Leur arsenal n’était constitué, en grande partie, que d’armes traditionnelles et anciennes pour « défendre » leurs idées indépendantistes.
En effet, c’est seulement à la fin des années 90 que l’aile armée du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc) a commencé à faire subir aux militaires sénégalais leurs premières importantes pertes en hommes et en matériels. L’événement le plus marquant et le plus douloureux c’est celui de Madina Mancagne, en 1997, où une vingtaine de soldats a péri dans une embuscade des rebelles. Ces scènes de violence, accomplies par la rébellion casamançaise, depuis cette période, a pris une pente ascendante. Les embuscades se sont multipliées, les braquages, les vols de bétail, l’explosion des mines anti-personnel et anti-char, attaques d’institutions républicaines, notamment avec l’assassinat du sous-préfet de Diouloulou, etc.
La concomitance curieuse entre l’avènement de Yaya Jammeh à la présidence gambienne en 1994, grâce à un coup d’Etat contre Daouada Jawara, et le renforcement de la puissance de frappe du Mfdc à la fin des années 90, devrait réveiller le doute chez les autorités sénégalaises. La main du jeune capitaine-président Jammeh, d’ethnie diola, n’est pas étrangère à cette mutation considérable du rapport de forces entre insurgés et militaire. Puisque « l’appétit vient en mangent », Jammeh ne s’est pas arrêté en si bon ou mauvais chemin, depuis lors et jusqu’aujourd’hui, de soutenir ses autres frères de l’ethnie diola qui constituent l’ossature du Mfdc.
Entre décembre 2010 et février 2011 pas moins de seize soldats des forces armées sénégalaises sont tombés sous le feu des maquisards. Il a fallu seulement le rapport de l’armée sur la nouvelle donne en Casamance, les proportions inquiétantes prises par ce « conflit » et certainement la découverte d’armes iranienne utilisées par les indépendantistes, pour que l’Etat se rende compte de l’ingérence d’autres pays dans cette rébellion. Mais notons tout simplement que les autorités étatiques ont mis la charrue avant les bœufs. Avant de prendre une quelconque décision contre l’Iran, l’Etat sénégalais devait tout simplement rappeler son ambassadeur de Gambie pour consultation en vue d’une prochaine reconsidération des relations diplomatiques avec ce pays. D’autant plus que les autorités gambiennes ont avoué avoir acheté des armes de l’Iran en 2005 ! Cet aveu est suffisant et c’est un argument de taille pour gommer de la liste diplomatique sénégalaise ce micro-Etat, né à la suite des rivalités coloniales franco-britanniques. Le Mfdc n’a pas, non seulement les moyens et les capacités d’acquérir de telles armes conventionnelles, mais de l’introduire dans le maquis. Donc, on peut dire que le chemin le plus court pour accéder au cœur du maquis c’est la Gambie ou encore « Dis-moi quelle arme tu as je te dirai qui est derrière toi ».
Les patrouilles communes, à la frontière sénégalo-gambienne, clamées urbi et orbi par le ministre sénégalais des Affaires étrangères, pour, dit-il, mettre fin à la « criminalité frontalière », ne pourront point, malheureusement, atténuer la souffrance des populations casamançaises et mettre fin à cette rébellion. Le Sénégal est une République souveraine et dispose d’une armée très respectée sur le plan international. Il peut également user de l’arme économique - l’asphyxie économique - pour régler ce différend d’autant plus que la Gambie, notre « chère république sœur », ne peut guère emprunter ses voies aériennes, terrestres et maritimes sans « violer » les superficies maritimes, terrestres et l’espace aérien du Sénégal. Cette diplomatie, plus appuyée et plus contraignante certes, aura des conséquences. Mais, si les conséquences, qui en découlent de cette « diplomatie de raison », peuvent mettre fin au calvaire des populations casamançaises, ramener la quiétude dans la Casa Mansa (maison de la quiétude) et assurer l’intégrité du territoire sénégalais, ce sont de bonnes conséquences. Des conséquences « républicaines ». On est preneur !

Thiedo

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1.Posté par sagna le 01/03/2011 16:12 | Alerter
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tres beau discour mais a beau parler le gouvernement sen fiche et perdument c le cadet de leur sousi et farba senghor dans tout sa nespas lui ki fourni au rebels des moyens de subsistence nespas lui au moment ou les rebels massacré les militaires il a osé dir haut et fort que c lui ki lai finance donc cher messieur ton analyse est tres pertinante vraiment mais on na pas de gouvernement on a que des gens qui sont la uniquement pour eux et leur family la gambi sait parfaitement que si il le veux il a les capacité de detriure les zones les plus sensible de dakar sans pour autant etre inquié piusque vos politicien ne connaisse pas securité national il vont en prendre plien la geule pour les militaire je lai encourage mai FARBA SENGHOR DOIT payer sa lacheté vis avis de la nation ainsi que cette gouvernement de merde

2.Posté par LERGUI le 01/03/2011 16:42 | Alerter
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vous avez bien parle,seulement le President Abdoulaye Wade n'a pas bien reflechi sur le point de vu de FARBA SENGHOR,CE MONSIEUR EST UN DIOLA A 100% IL EST DU SANG QUE YAHAH JEMMEH, FAUT PAS VOUS LEURRER, IL VA BIEN ARME SES PARENTS.POURQUOI COUPER LES RELATIONS AVEC L'IRAN ET NON AVEC LA GAMBIE? L'IRAN N'A FAIT QUE VENDRE SA MARCHANDISE ET LA GAMBIE QUI LA COMMANDAIT SON BUT EST DE DETRUIRE,DONC NOUS NE POUVIONS PAS COMPRENDRE COMMENT SANCTIONNER LE VENDEUR DE YAMBA ET LAISSER EN PAIX LE CONSOMMATEUR. MEFIEZ VOUS DE FARBA SENGHOR UN DIOLLA QUI SOUTIENT SES PARENTS DANS LE MAQUIS. DU JAMAIS VU, METTER UN AUTRE A SA PLACE ET VOUS ALLEZ VOIR LE CHANGEMENT.

3.Posté par McKante le 01/03/2011 17:26 | Alerter
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Wade doit arrêter d'être impliqué dans les coups d'Etat en Afrique...triste réalité que la presse sénégalaise a peur d'évoquer pour expliquer la crise casamançaise qui devient sérieuse après une longue accalmie. J'espère qu'un jour les sénégalais ouvriront les yeux pour une autocritique et sauver la vie des militaires en Casamance. On accuse et on refuse de s'accuser. POINT.

4.Posté par schwarzeraal le 01/03/2011 17:39 | Alerter
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il faut couper le souffle á la gambie cet petit état qui nous appartient ne doit pas nous dicter ses lois.

5.Posté par McKante le 01/03/2011 18:03 | Alerter
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Je dois préciser que Wade avais menacé la Gambie et la Guinée-Bissau des son retour de Touba avant son premier voyage officiel en France pour chercher des ARMES. Non seulement sa course des ARMES, il s'est personnellement impliqué dans plusieurs coups d'Etat manqués ou réussis. La connotation de DIOLA est une fausse route. C'était une trouvaille de Diouf mal conseillé. La stratégie de diviser pour régner de Diouf et ses députés dès les premiers coups sérieux des rebelles. Il fallait brandir la division ethnique géographiquement papable pour arrondir les choses. Il a commis la plus grosse bourde. Diouf l'a compris en fin de règne et a voulu réorganiser ses relations avec Bissau et Banjul. Wade est arrive avec sa fougue de commandement et il a tout mis en branle. La solution est simple...investir pour le développement et réorganiser la Sénégambie en incluant la Guinée Bissau. L'Isolation naturelle de la Casamance ne va plus jouer un grand match. Il y a d'autres détails, mais l'essentiel est dit.. Les députés ont circulé dans toutes les maisons de communautés rurales. Ils disaient : Kolda a dit qu’il ne voulait plus de la rébellion, il ne reste que Bignona et Sedhiou. Puis Sedhiou a dit que…, ensuite le Blouf a dit que…, ensuite le Kassa a dit que…, le Kalounaye a dit que, les mandingues ont dit que…, les Peulhs ont dit que, etc. Voila la stratégie male conseille a Diouf… de la délégation nationale composée de plusieurs députés, …. Ceux qui ne connaissent pas ce problème ne doivent pas nous tympaniser avec ces sensibilités ethniques. Cela ne fera qu’empirer les conflits dans la sous région. J’étais chef de village par intérim (mon oncle chef était trop vieux), je sais de quoi je parle. Je conseille d'ARRETER D'ethnicer les problemes africains. POINT.

6.Posté par kamaanguene le 01/03/2011 20:58 | Alerter
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Ce n'est pas Abdou Diouf qui a choisi les ethnies qui sont dans le Mfdc. Ce mouvement en a fait une affaire de diolas en tuant au hasard des braquages des gens dont les noms étaient ethniquement connotés. Il est clair que si tous les peuples de casamance suivaient le Mfdc, la casamance serait indépendante depuis longtemps. Je sais de quoi je parle car les sergents recruteurs du Mfdc qui venaient dans notre village nous interdisaient de parler toute autre langue que le diola. De toute façon, je n'ai jamais vu que des diolas dans la rébellion, ce qui est peut-etre une erreur de casting au depart commise par ce mouvement. yaya jammeh est un chef d'etat major du Mfdc, meme les aveugles savent que sans lui, ce mouvement n'est rien. ce qui le motive, c'est detruire le senegal, couper le bois de la casamance qu'il vend en gambie, developpper la culture du chanvre indien et rendre cette zone ingouvernable et plus tard l'annexer

7.Posté par shahinaz le 01/03/2011 21:03 | Alerter
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Chronique d’une étudiante révoltée par les dures conditions de vie et d’études au sein du campus de Dakar à tel point qu’elle songe parfois à tout abandonner et aller cultiver les champs de son père. « Sauf que je rêve d’une vie autre que celle de mes parents» , dit-elle.

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