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"Le compte à rebours pour la fin du régime Wade a déjà commencé depuis le 22 mars !"

NETTALI.NET - La composition du Conseil économique et social (Ces) n’enchante guère l’Alliance des forces de progrès (Afp). Moustapha Niasse et ses camarades qui se sont réunis en bureau politique ce lundi 20 juillet 2009 sont persuadés que le schéma institutionnel de notre pays qu’ils estiment déjà dévoyé par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, souffre du non respect du principe de la séparation des pouvoirs et continue sa descente aux enfers.


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Juillet 2009 à 14:35 | | 4 commentaire(s)|

"Le compte à rebours pour la fin du régime Wade a déjà commencé depuis le 22 mars !"
Moustapha Niasse et ses camarades n’ont pas manqué de se prononcer sur la re-création et la composition du Conseil économique et social qui, à leurs yeux, ne ’’sont que le reflet d’une approche sectaire qui se traduit par l’ostracisme à l’endroit de certaines associations et autres groupements représentatifs, ayant eu le tort de ne pas s’insérer dans le discours monolithique laudateur de l’État-Pds. Le règlement de comptes et la promotion d’une clientèle par le biais des institutions de la République confirment l’incapacité de Me Wade et de son régime à se hisser à la hauteur des exigences d’une crise qu’ils ont eux-mêmes provoquée, même s’ils convoquent des facteurs exogènes postérieurs aux contreperformances actuelles.’’.

Pour l’Afp,"le schéma institutionnel de notre pays, déjà dévoyé par Me Wade, souffre du non respect du principe de la séparation des pouvoirs et continue sa descente aux enfers, avec toute l’érosion de la démocratie qu’un tel cheminement implique’’.

Moustapha Niasse et ses camarades en veulent pour autre preuve la réception tardive du nouveau Palais de justice, neuf ans après le 19 mars 2000, et qui"avec des malfaçons préjudiciables à la fonctionnalité de l’édifice, est un autre exemple du peu de respect que les tenants du pouvoir nourrissent à l’endroit d’une institution fondamentale dans les démocraties modernes.’’

Pire, dénonce l’Afp, ’’les dérives institutionnelles’’ du régime du président Me Wade ’’se déroulent dans un contexte de morosité, où l’économie nationale subit les contrecoups de l’impéritie, avec la remise en cause des grands équilibres macro-économiques, et le ralentissement de l’activité qui se reflète dans les projections désastreuses d’un taux de croissance autour de 2%.’’ Moustapha Niasse et ses camarades estiment ce taux négatif en tenant compte du taux d’inflation.

Voilà pourquoi martèlent-ils,’’même le Conseil national du patronat (Cnp) qui n’a pas été partie prenante aux Assises nationales, prévoit une baisse du chiffre d’affaires des entreprises de 10 à 35 %. En plus, il reconnaît la réalité de la dette intérieure, qu’il estime à 100 milliards, même s’il en précise le caractère "hors budget". Mais les milliers de pères de famille menacés par une telle situation ne s’encombrent pas de nuances qui ne changent en rien le drame de leur vécu quotidien.’’

L’Afp estime que les conséquences des dérives du gouvernement de Me Abdoulaye Wade sur le secteur social sont visibles et bien visibles.

C’est ainsi que ’’la Santé et l’Education connaissent une effervescence continue et les résultats catastrophiques du baccalauréat 2009 devraient mettre un terme à l’optimisme du discours officiel qui nie la gravité et la profondeur de la crise. Par ailleurs, les travailleurs de l’hôtel Indépendance qui ont observé une grève tragique de la faim et la marche programmée des employés de l’entreprise Jean Lefebvre interpellent les démocrates et les patriotes qui ne tolèrent pas le déni de justice.’’

Moustapha Niasse et ses camarades constatent que ’’le cas Bara Tall est une manifestation des velléités dictatoriales d’un duvaliérisme mort-né empêtré dans la médiocrité, la cupidité et le manque de grandeur.’’ L’Afp dénonce ’’la nouvelle hausse intempestive qui vient de frapper les denrées de première nécessité, les hydrocarbures et l’électricité (et qui) sont l’expression actualisée du profond mépris que le gouvernement de Me Abdoulaye Wade nourrit à l’endroit des Sénégalais.’’

Pour elle, ’’le monde rural est une victime de ces politiques meurtrières dont les adeptes théorisent avec un cynisme inouï la pénurie de semences de qualité et l’absence de vivres de soudure, pour satisfaire les lubies d’un ego surdimensionné. Porté par un orgueil de façade, c’est cet ego qui évite de lancer des appels à l’aide alimentaire, tentant ainsi d’occulter la responsabilité pleine et entière du régime en place dans la paupérisation dramatique des paysans sénégalais.’’

Les responsables de l’Afp n’ont pas manqué de s’épancher sur la prochaine édition du Fesman, dont le président de la République vient de reconnaître le manque d’organisation patent qui le frappe.

A les croire,’’ce rendez-vous mondial appelle une approche multidimensionnelle et pluridisciplinaire. Par ailleurs la construction des infrastructures doit tenir compte de l’avis des hommes de l’art et non dépendre du génie non confirmé de Me Wade, qu’il s’agisse du grand théâtre ou du pseudo monument de la renaissance africaine qui constitue déjà une agression pour les populations riveraines.’’

Le compte à rebours matérialisé par le 22 mars 2009 a bel et bien commencé, si l’on en croit à l’Afp. Car, soutient-elle, ’’la jeunesse sénégalaise continue de ruminer sa profonde frustration, en constatant que les responsables de son dénuement s’entêtent à tenter de la manipuler, même dans les activités de vacances que constituent les nawétanes. Vomi par la jeunesse du Sénégal, le régime de Me Wade rêve de domestiquer le mouvement populaire des nawétanes, après le Conseil national de la jeunesse, pour reconquérir des bases sociales définitivement perdues.’’.
- Par Mayaram -

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1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 21/07/2009 22:53 | Alerter
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Sénégal Ndiaye réjouirait si certains politiques pouvait s'investir dans le nettoyage bénévole de chevaux dans les étables.

Il y a lieu de se demander si Roger Karim sera digne d'être palefrenier à Mekhe Pekess la capitale , à nous , promis par son père.

2.Posté par le comité d'initiative de la coatef le 22/07/2009 13:15 | Alerter
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COALITION POUR LA TRANSPARENCE ET L’EQUITE FISCALES

Appel à tous les assujettis à l’impôt sur le foncier bâti


Objet : création du comité d’initiative de la COATEF.

Chers Messieurs,

Nous avons l’honneur de vous adresser la présente aux fins de vous inviter à vous joindre au comité d’initiative de la Coalition pour la Transparence et l’Equité Fiscales mis sur pied par des citoyens soucieux de se prémunir contre l’acharnement insupportable dont ils font l’objet de la part d’une administration fiscale préoccupée par ses seules contraintes de recettes au mépris des dures réalités économiques et sociales qui assaillent le commun des Sénégalais.

En effet comme vous le savez sans doute, depuis un certain temps, il est exercé sur les ménages, toutes catégories confondues, une pression fiscale à la limite de la pressurisation.
Et le comble réside dans la campagne sciemment ourdie contre certains quartiers de Dakar, en particulier ceux situés dans le ressort du centre fiscal de Ngor-Almadies (Cf. le communiqué du Maire Khalifa Sall dans Le Quotidien du 3/7/09), au travers de ce sinistre impôt dit de la contribution forfaitaire sur le foncier bâti ; impôt inique, injuste et absurde, s’il en est, car comment concevoir décemment de faire payer à d’honnêtes citoyens un impôt basé sur des revenus locatifs fictifs de la maison principale qu’ils habitent après l’avoir construite à la sueur de leur front et avec les rares sous sauvés des maigres revenus qu’une carrière de labeur, faite de privations et de désenchantements, a daigné leur léguer.

Inique, cet impôt l’est d’autant plus qu’il s’agit d’une double imposition du salaire en ceci que le salarié, lui même « tiré par la queue par le diable », est supposé le payer avec ses revenus salariaux déjà fortement imposés ;
Injuste, cet impôt l’est aussi en cela qu’il est discriminatoire car fruit d’un recensement ciblé et sélectif alors que l’impôt est sensé être général et impersonnel ;
Cynique, cet impôt l’est davantage quand on sait que le pauvre retraité est supposé le payer avec sa maigre pension qui déjà ne suffit pas à entretenir des enfants souvent restés entre ses frêles bras et des fois avec la cohorte des petits enfants.
Au vu de tout ceci, l’instinct de survie nous commande de nous dresser comme il est de droit face à toute injustice.

Et c’est là une cause qui nous interpelle tous tant il s’agit de rendre le sommeil à de paisibles citoyens qui n’ont eu que le tort d’avoir cherché à assumer leur devoir primaire de bonus pater familias : bâtir pour leur progéniture un toit qui n’est que le voûte d’un voile de soutoura derrière lequel ils espèrent vainement préserver leur dignité d’humain éprouvée, chaque jour que Dieu fait, par l’impitoyable pression du quotidien.
Hélas ils ne pouvaient point s’imaginer que c’est en ce dernier retranchement que l’Etat, qui, par nature, est pourvoyeur de sécurité, allait les trouver, induit en erreur sans doute par des fermiers généraux à l’abri des souffrances du peuple, pour leur porter l’estocade tel un monstre aveuglé.
En effet il ne s’agit pas d’autre chose car demander à des salariés fauchés ou à des retraités exsangues ou à des déflatés mortifiés dans leurs chair et âme ou pire à des chômeurs désespérés de s’acquitter de sommes allant de 450000 à 800000 voire 1000000 de francs sous peine de saisie de leurs meubles ou d’hypothèque forcée sur leur maison n’est ni plus ni moins qu’un acte de mise à l’échafaud insoupçonnable d’un Maire tel Khalifa Sall moins encore d’un Etat à l’endroit de ses citoyens. Cf. le communiqué du Maire dans Le Quotidien du 3/7/09.
Certes les collectivités locales ont besoin de moyens pour assumer les missions que les populations mandantes leur ont confiées ; mais ces moyens ne sauraient nullement être extirpés des cadavres de ces mêmes mandants. Bien au contraire, il s’agit de réfléchir sur une fiscalité locale intelligente et humaine, acceptable et acceptée des populations car à l’impossible, nul n’est tenu !
Aussi convient il de convier tout le monde autour de cette question qui est trop importante pour être laissée à la discrétion d’une caste de fonctionnaires aveuglés par leurs propres privilèges de fermiers généraux.
Et nous savons pouvoir compter sur le sens de l’équité et de la justice de tout un chacun pour partager largement cette préoccupation.
Aussi nous vous saurions gré de tout apport que vous pourriez apporter à cette cause qui nous interpelle tous.

Dans cet espoir et en vous remerciant d’avance de vôtre sollicitude, nous vous prions d’agréer chers messieurs l’expression de nos salutations distinguées.

Le comité d’initiative
Fait à DAKAR le 14 juillet 2009
Contact : Ousseynou Diagne 776554491/764731716


3.Posté par le comité d'initiative de la coatef le 22/07/2009 13:25 | Alerter
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Ces gens du bennoo siggil senegal auraient ils oublié la leçon infligé aux sopistes malgré le bilan respectable de Pape Diop?
Ce qui est sûr , Pape Diop lui n'auraient jamais dans sa quête de moyens poussé le cynisme au point de menacer les populations; mais c'est vrai que les socialistes sont encore habités par la folie du pouvoir et leur arrogance d'antan;
mais le senegal a changé et les senegalais ne se laisseront plus tondre comme des moutons;

4.Posté par rectif le 22/07/2009 13:39 | Alerter
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Ces gens du bennoo siggil senegal auraient ils oublié la leçon infligée aux sopistes malgré le bilan respectable de Pape Diop?
Ce qui est sûr , Pape Diop lui n'auraient jamais dans sa quête de moyens poussé le cynisme au point de menacer les populations; mais c'est vrai que les socialistes sont encore habités par la folie du pouvoir et leur arrogance d'antan;
mais le senegal a changé et les senegalais ne se laisseront plus tondre comme des moutons;


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