Moustapha Niasse et ses camarades n’ont pas manqué de se prononcer sur la re-création et la composition du Conseil économique et social qui, à leurs yeux, ne ’’sont que le reflet d’une approche sectaire qui se traduit par l’ostracisme à l’endroit de certaines associations et autres groupements représentatifs, ayant eu le tort de ne pas s’insérer dans le discours monolithique laudateur de l’État-Pds. Le règlement de comptes et la promotion d’une clientèle par le biais des institutions de la République confirment l’incapacité de Me Wade et de son régime à se hisser à la hauteur des exigences d’une crise qu’ils ont eux-mêmes provoquée, même s’ils convoquent des facteurs exogènes postérieurs aux contreperformances actuelles.’’.
Pour l’Afp,"le schéma institutionnel de notre pays, déjà dévoyé par Me Wade, souffre du non respect du principe de la séparation des pouvoirs et continue sa descente aux enfers, avec toute l’érosion de la démocratie qu’un tel cheminement implique’’.
Moustapha Niasse et ses camarades en veulent pour autre preuve la réception tardive du nouveau Palais de justice, neuf ans après le 19 mars 2000, et qui"avec des malfaçons préjudiciables à la fonctionnalité de l’édifice, est un autre exemple du peu de respect que les tenants du pouvoir nourrissent à l’endroit d’une institution fondamentale dans les démocraties modernes.’’
Pire, dénonce l’Afp, ’’les dérives institutionnelles’’ du régime du président Me Wade ’’se déroulent dans un contexte de morosité, où l’économie nationale subit les contrecoups de l’impéritie, avec la remise en cause des grands équilibres macro-économiques, et le ralentissement de l’activité qui se reflète dans les projections désastreuses d’un taux de croissance autour de 2%.’’ Moustapha Niasse et ses camarades estiment ce taux négatif en tenant compte du taux d’inflation.
Voilà pourquoi martèlent-ils,’’même le Conseil national du patronat (Cnp) qui n’a pas été partie prenante aux Assises nationales, prévoit une baisse du chiffre d’affaires des entreprises de 10 à 35 %. En plus, il reconnaît la réalité de la dette intérieure, qu’il estime à 100 milliards, même s’il en précise le caractère "hors budget". Mais les milliers de pères de famille menacés par une telle situation ne s’encombrent pas de nuances qui ne changent en rien le drame de leur vécu quotidien.’’
L’Afp estime que les conséquences des dérives du gouvernement de Me Abdoulaye Wade sur le secteur social sont visibles et bien visibles.
C’est ainsi que ’’la Santé et l’Education connaissent une effervescence continue et les résultats catastrophiques du baccalauréat 2009 devraient mettre un terme à l’optimisme du discours officiel qui nie la gravité et la profondeur de la crise. Par ailleurs, les travailleurs de l’hôtel Indépendance qui ont observé une grève tragique de la faim et la marche programmée des employés de l’entreprise Jean Lefebvre interpellent les démocrates et les patriotes qui ne tolèrent pas le déni de justice.’’
Moustapha Niasse et ses camarades constatent que ’’le cas Bara Tall est une manifestation des velléités dictatoriales d’un duvaliérisme mort-né empêtré dans la médiocrité, la cupidité et le manque de grandeur.’’ L’Afp dénonce ’’la nouvelle hausse intempestive qui vient de frapper les denrées de première nécessité, les hydrocarbures et l’électricité (et qui) sont l’expression actualisée du profond mépris que le gouvernement de Me Abdoulaye Wade nourrit à l’endroit des Sénégalais.’’
Pour elle, ’’le monde rural est une victime de ces politiques meurtrières dont les adeptes théorisent avec un cynisme inouï la pénurie de semences de qualité et l’absence de vivres de soudure, pour satisfaire les lubies d’un ego surdimensionné. Porté par un orgueil de façade, c’est cet ego qui évite de lancer des appels à l’aide alimentaire, tentant ainsi d’occulter la responsabilité pleine et entière du régime en place dans la paupérisation dramatique des paysans sénégalais.’’
Les responsables de l’Afp n’ont pas manqué de s’épancher sur la prochaine édition du Fesman, dont le président de la République vient de reconnaître le manque d’organisation patent qui le frappe.
A les croire,’’ce rendez-vous mondial appelle une approche multidimensionnelle et pluridisciplinaire. Par ailleurs la construction des infrastructures doit tenir compte de l’avis des hommes de l’art et non dépendre du génie non confirmé de Me Wade, qu’il s’agisse du grand théâtre ou du pseudo monument de la renaissance africaine qui constitue déjà une agression pour les populations riveraines.’’
Le compte à rebours matérialisé par le 22 mars 2009 a bel et bien commencé, si l’on en croit à l’Afp. Car, soutient-elle, ’’la jeunesse sénégalaise continue de ruminer sa profonde frustration, en constatant que les responsables de son dénuement s’entêtent à tenter de la manipuler, même dans les activités de vacances que constituent les nawétanes. Vomi par la jeunesse du Sénégal, le régime de Me Wade rêve de domestiquer le mouvement populaire des nawétanes, après le Conseil national de la jeunesse, pour reconquérir des bases sociales définitivement perdues.’’.
- Par Mayaram -
Pour l’Afp,"le schéma institutionnel de notre pays, déjà dévoyé par Me Wade, souffre du non respect du principe de la séparation des pouvoirs et continue sa descente aux enfers, avec toute l’érosion de la démocratie qu’un tel cheminement implique’’.
Moustapha Niasse et ses camarades en veulent pour autre preuve la réception tardive du nouveau Palais de justice, neuf ans après le 19 mars 2000, et qui"avec des malfaçons préjudiciables à la fonctionnalité de l’édifice, est un autre exemple du peu de respect que les tenants du pouvoir nourrissent à l’endroit d’une institution fondamentale dans les démocraties modernes.’’
Pire, dénonce l’Afp, ’’les dérives institutionnelles’’ du régime du président Me Wade ’’se déroulent dans un contexte de morosité, où l’économie nationale subit les contrecoups de l’impéritie, avec la remise en cause des grands équilibres macro-économiques, et le ralentissement de l’activité qui se reflète dans les projections désastreuses d’un taux de croissance autour de 2%.’’ Moustapha Niasse et ses camarades estiment ce taux négatif en tenant compte du taux d’inflation.
Voilà pourquoi martèlent-ils,’’même le Conseil national du patronat (Cnp) qui n’a pas été partie prenante aux Assises nationales, prévoit une baisse du chiffre d’affaires des entreprises de 10 à 35 %. En plus, il reconnaît la réalité de la dette intérieure, qu’il estime à 100 milliards, même s’il en précise le caractère "hors budget". Mais les milliers de pères de famille menacés par une telle situation ne s’encombrent pas de nuances qui ne changent en rien le drame de leur vécu quotidien.’’
L’Afp estime que les conséquences des dérives du gouvernement de Me Abdoulaye Wade sur le secteur social sont visibles et bien visibles.
C’est ainsi que ’’la Santé et l’Education connaissent une effervescence continue et les résultats catastrophiques du baccalauréat 2009 devraient mettre un terme à l’optimisme du discours officiel qui nie la gravité et la profondeur de la crise. Par ailleurs, les travailleurs de l’hôtel Indépendance qui ont observé une grève tragique de la faim et la marche programmée des employés de l’entreprise Jean Lefebvre interpellent les démocrates et les patriotes qui ne tolèrent pas le déni de justice.’’
Moustapha Niasse et ses camarades constatent que ’’le cas Bara Tall est une manifestation des velléités dictatoriales d’un duvaliérisme mort-né empêtré dans la médiocrité, la cupidité et le manque de grandeur.’’ L’Afp dénonce ’’la nouvelle hausse intempestive qui vient de frapper les denrées de première nécessité, les hydrocarbures et l’électricité (et qui) sont l’expression actualisée du profond mépris que le gouvernement de Me Abdoulaye Wade nourrit à l’endroit des Sénégalais.’’
Pour elle, ’’le monde rural est une victime de ces politiques meurtrières dont les adeptes théorisent avec un cynisme inouï la pénurie de semences de qualité et l’absence de vivres de soudure, pour satisfaire les lubies d’un ego surdimensionné. Porté par un orgueil de façade, c’est cet ego qui évite de lancer des appels à l’aide alimentaire, tentant ainsi d’occulter la responsabilité pleine et entière du régime en place dans la paupérisation dramatique des paysans sénégalais.’’
Les responsables de l’Afp n’ont pas manqué de s’épancher sur la prochaine édition du Fesman, dont le président de la République vient de reconnaître le manque d’organisation patent qui le frappe.
A les croire,’’ce rendez-vous mondial appelle une approche multidimensionnelle et pluridisciplinaire. Par ailleurs la construction des infrastructures doit tenir compte de l’avis des hommes de l’art et non dépendre du génie non confirmé de Me Wade, qu’il s’agisse du grand théâtre ou du pseudo monument de la renaissance africaine qui constitue déjà une agression pour les populations riveraines.’’
Le compte à rebours matérialisé par le 22 mars 2009 a bel et bien commencé, si l’on en croit à l’Afp. Car, soutient-elle, ’’la jeunesse sénégalaise continue de ruminer sa profonde frustration, en constatant que les responsables de son dénuement s’entêtent à tenter de la manipuler, même dans les activités de vacances que constituent les nawétanes. Vomi par la jeunesse du Sénégal, le régime de Me Wade rêve de domestiquer le mouvement populaire des nawétanes, après le Conseil national de la jeunesse, pour reconquérir des bases sociales définitivement perdues.’’.
- Par Mayaram -