« L’Etat du Sénégal est d’ailleurs scotché à Sénégal Airlines pour le retour à une démocratisation objective et rationnelle du ciel », a dit à ASI24 un spécialiste du secteur.
Misant sur l’optimisation du marché de la nouvelle compagnie montée par Karim Wade et concurrencée par d’autres compagnies aériennes sous-régionales, le gouvernement du Président Wade avait signifié ses « bonnes dispositions » pour renégocier les contrats de droits de trafic des compagnies opérant dans le ciel du Sénégal.
Air Burkina, Air Mali, Brussels Airlines, Air Guinée, entre autres, avaient tous faits les frais de l’intransigeance du ministre Karim Wade. Un différend bloquant un avion de Sénégal Airlines en Guinée en 2011 avait provoqués quelques remous entre les deux pays.
Selon la source de ASI24, la situation « très compliquée » de Sénégal Airlines doit déboucher sur une « nouvelle réflexion et démarche qui permettront au ciel sénégalais et à l’aéroport Léopold Sédar Senghor d’être compétitifs ».
« Je ne pense pas que le ministre du tourisme Youssou Ndour puisse développer son secteur si le ciel lui reste fermé. Il faudra bien que l’Etat et Sénégal Airlines trouvent une solution pour briser ce monopole qui plombe la relance du tourisme et de l’aéroport qui n’arrive même plus à payer les bagagistes », a encore dit la source.
Capitalisée à hauteur de 16,5 milliards de Francs CFA et contrôlée à 64% par le secteur privé national et 36% par l’Etat, la compagnie aérienne nationale survit difficilement quelques 3 ans après sa naissance.
Après des négociations difficiles sur plusieurs mois (avec Emirates et Airbus) Sénégal Airlines qui a pris le relais du défunt Air Sénégal international est attendu pour « libérer » le ciel sénégalais afin que le « hub sénégalais reparte à la conquête des plateaux voisins », fait remarquer la source.
Sénégal Airlines dont la direction avait refusé de divulguer le coût du contrat de location (« favorables et transparentes" selon le directeur général) des deux premiers avions « pour des raisons stratégiques du constructeur Airbus », avait pour ambition de convoyer pour la période d’exploitation 2011 environ 350 000 passagers par an.
NB/ASI24
Misant sur l’optimisation du marché de la nouvelle compagnie montée par Karim Wade et concurrencée par d’autres compagnies aériennes sous-régionales, le gouvernement du Président Wade avait signifié ses « bonnes dispositions » pour renégocier les contrats de droits de trafic des compagnies opérant dans le ciel du Sénégal.
Air Burkina, Air Mali, Brussels Airlines, Air Guinée, entre autres, avaient tous faits les frais de l’intransigeance du ministre Karim Wade. Un différend bloquant un avion de Sénégal Airlines en Guinée en 2011 avait provoqués quelques remous entre les deux pays.
Selon la source de ASI24, la situation « très compliquée » de Sénégal Airlines doit déboucher sur une « nouvelle réflexion et démarche qui permettront au ciel sénégalais et à l’aéroport Léopold Sédar Senghor d’être compétitifs ».
« Je ne pense pas que le ministre du tourisme Youssou Ndour puisse développer son secteur si le ciel lui reste fermé. Il faudra bien que l’Etat et Sénégal Airlines trouvent une solution pour briser ce monopole qui plombe la relance du tourisme et de l’aéroport qui n’arrive même plus à payer les bagagistes », a encore dit la source.
Capitalisée à hauteur de 16,5 milliards de Francs CFA et contrôlée à 64% par le secteur privé national et 36% par l’Etat, la compagnie aérienne nationale survit difficilement quelques 3 ans après sa naissance.
Après des négociations difficiles sur plusieurs mois (avec Emirates et Airbus) Sénégal Airlines qui a pris le relais du défunt Air Sénégal international est attendu pour « libérer » le ciel sénégalais afin que le « hub sénégalais reparte à la conquête des plateaux voisins », fait remarquer la source.
Sénégal Airlines dont la direction avait refusé de divulguer le coût du contrat de location (« favorables et transparentes" selon le directeur général) des deux premiers avions « pour des raisons stratégiques du constructeur Airbus », avait pour ambition de convoyer pour la période d’exploitation 2011 environ 350 000 passagers par an.
NB/ASI24