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Le président turc Erdogan tacle le Conseil de sécurité des Nations-Unies et exige sa réforme

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a taclé sèchement le Conseil de sécurité des Nations-Unies et les membres permanents qui y siègent, à savoir la Chine, les États-Unis d'Amérique, la Russie, la France et le Royaume-Uni. Ces 5 pays a-t-il dit, ne doivent pas seuls « décider du destin des autres », et que tout autre pays pourrait siéger à leur place.


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Mars 2018 à 22:33 | | 0 commentaire(s)|

Erdogane tacle le conseil de sécurité des nations unies et exige sa réforme
Erdogane tacle le conseil de sécurité des nations unies et exige sa réforme
Le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan monte au créneau et tacle le Conseil de sécurité des Nations-Unies. Selon lui, le monde dépasse les 5 pays membres permanents de l’ONU. Il exige la réforme du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Et pour lui, les règles doivent être changées. Il dit en ces termes : « Le monde est plus gros que les 5 pays membres permanents de l’ONU. Le monde est en train d’avoir une transformation. Et nous demandons d’avoir un ordre beaucoup plus équitable pour la prospérité de tous.

 Seuls 5 pays ne vont pas décider du destin des autres. Le monde a beaucoup changé. Le Sénégal pourrait être membre permanent, la Turquie aussi et même la Mauritanie. Pourquoi évitons-nous de le dire, pourquoi ne pas le dire à haute voix. Le Conseil de sécurité des Nations-Unies devrait être changé. Lorsque la question de Jérusalem a été évoquée là-bas, le monde a parlé, et 128 pays étaient d’un côté juste, 8 de l'autre. Voter ensemble, renforcer la sécurité ensemble, se développer ensemble, voilà ce que je propose à l’Afrique
», a martelé le président de la Turquie.

Il s’exprimait ce jeudi lors du Forum Sénégalo-Turquie qui constituait une importante plateforme d’échanges et de rencontres entre le secteur privé sénégalais et le secteur privé turc. C'était au centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Pour sa part, le président de la République du Sénégal a emboîté le pas à son homologue turc et partagé son point de vue sur la nécessité d’une réforme du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Selon lui, le continent africain dans une grande unanimité, a exigé que les règles de 1945 ne puissent plus gouverner le monde d’aujourd’hui. L’Afrique a exprimé clairement sa position et continue à la défendre.




Thierno Malick Ndiaye