Le Premier ministre Ousmane Sonko conduira bel et bien la liste Pastef, lors des législatives du mois prochain. Le Conseil Constitutionnel a rejeté pour irrecevabilité hier les deux recours introduits par le mandataire de la coalition Takku Wallu Sénégal, sur l’inéligibilité d’Ousmane Sonko et sur la liste des suppléants de Pastef, pour défaut de respect de la parité. Sur la question de l’inéligibilité d’Ousmane Sonko, les 7 Sages estiment que le mandataire de Takku Wallu Sénégal, Maguette Sy, n’a pas qualité à agir pour contester l’inéligibilité d’un candidat.
D'aprés "Le Témoin", les 7 Sages convoquent l’art LO. 182 du Code électoral, qui est une disposition spécifique aux élections législatives et régit la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin. Selon le Conseil Constitutionnel, ce texte attribue exclusivement au Ministre chargé des Elections le pouvoir de le saisir, le cas échéant, pour statuer sur l’inéligibilité. A défaut d’une telle saisine par l’autorité compétente dans le délai prévu par la loi, la candidature est reçue. En conséquence, le recours introduit par le mandataire de la coalition Takku Wallu Sénégal, est irrecevable. Sur le second recours pour invalider la liste des suppléants de Pastef pour défaut de parité, les 7 Sages écrivent qu’il ressort de l’instruction du dossier, notamment de la photocopie de la carte d’identité biométrique CEDEAO transmise au Conseil Constitutionnel, par la Direction générale des élections que Hady Gaye, investie au 26è rang de la liste des suppléants présentée par le parti politique Pastef est de sexe féminin, qu’il s’ensuit que la parité homme femme prévue par l’art L. 149 précité est respectée, que la requête est rejetée.
D'aprés "Le Témoin", les 7 Sages convoquent l’art LO. 182 du Code électoral, qui est une disposition spécifique aux élections législatives et régit la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin. Selon le Conseil Constitutionnel, ce texte attribue exclusivement au Ministre chargé des Elections le pouvoir de le saisir, le cas échéant, pour statuer sur l’inéligibilité. A défaut d’une telle saisine par l’autorité compétente dans le délai prévu par la loi, la candidature est reçue. En conséquence, le recours introduit par le mandataire de la coalition Takku Wallu Sénégal, est irrecevable. Sur le second recours pour invalider la liste des suppléants de Pastef pour défaut de parité, les 7 Sages écrivent qu’il ressort de l’instruction du dossier, notamment de la photocopie de la carte d’identité biométrique CEDEAO transmise au Conseil Constitutionnel, par la Direction générale des élections que Hady Gaye, investie au 26è rang de la liste des suppléants présentée par le parti politique Pastef est de sexe féminin, qu’il s’ensuit que la parité homme femme prévue par l’art L. 149 précité est respectée, que la requête est rejetée.