Les Démocrates : entre rentrée politique, renouvellement du bureau et adhésion

La rentrée politique du parti Les Démocrates a eu lieu au bonheur de ses membres, partisans, sympathisants venus nombreux, animés par l'unité, la justice et la paix qui les caractérisent. Avec les élections législatives et locales à venir, Les Démocrates se préparent pour se lancer sur le terrain.

Tout en se félicitant du parcours de sa formation politique depuis sa naissance le 11 mars 2017, le président Nzouba Ndama a souligné la modification de la loi sur les partis politiques et son endurcissement sur les critères. Cette exigence représente pour lui et les siens tout un défi à relever. Il suscite une massive adhésion à cet effet.

"Nous devons susciter les adhésions parmi nos amis et connaissances. Nous devons convaincre les membres de la famille de suivre nos pas, car ils nous connaissent mieux que l'extérieur pour nous faire confiance. C'est précisément le sens du message que j'avais adressé à ma famille biologique… , lance-t-il. Cet appel à l'adhésion a été reçu avec acclamation et a suscité la motivation chez beaucoup d'entre les sympathisants venus nombreux.

La position de Les Démocrates après la création de l'Union démocratique des Bâtisseurs

Le président de Les Démocrates, Guy Nzouba Ndama, tout en félicitant la création du nouveau parti politique du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, le 5 juillet dernier à Libreville, dénommé l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), a précisé son positionnement.

"Nous sommes d'abord un parti autonome, porteur d'un idéal, qui, sans systématiquement vouloir s'opposer aux idéaux d'autres partis, ne peut pas non plus se superposer mécaniquement à ces partis. Par ailleurs, en l'absence d'un quelconque cadre formellement identifié comme coalition présidentielle, nous restons évidemment attachés à notre singulière identité. "Pour la vitalité du débat politique, pour sa richesse, nous sommes un parti qui considère le monolithisme comme un recul démocratique", précisera-t-il.

Contre le monolithisme politique, poursuivra-t-il, l'ancien président de l'Assemblée nationale et actuel président-fondateur du parti Les Démocrates invite chacun à méditer la pensée de l'écrivain, romancier, dramaturge et poète irlandais Oscar Wilde, qui dit : "Quand tout le monde est du même avis que moi, j'ai toujours le sentiment de m'être trompé".
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Toujours dans la suite de ses propos, le président de Les Démocrates estime que, dans la perspective de cette autonomie identitaire assumée, "nous conservons une liberté de pensée et de parole. Nous soutiendrons l'action de l'exécutif tant qu'elle suivra les intérêts du peuple gabonais. Nous veillerons à ce que le gouvernement honore ses promesses et nous serons une force de proposition. C'est ce que nous appelions la solidarité réfléchie ou "solidarité de non-convergence mécanique".

À ce propos, il est temps pour lui que l'on cesse de considérer systématiquement le souci d'autonomie d'un parti ou les situations ponctuelles de concurrence, comme celles qui pourraient se produire entre certains de nos candidats et ceux de l'UDB à l'occasion des prochaines élections, comme une opposition au nouveau pouvoir.

"De fait, après avoir soutenu le CTRI, le 6 septembre 2023, et réitéré ce soutien lors de notre rentrée politique du 10 janvier 2024, qui marquait au passage sa première prise de parole publique à la sortie de l'assignation à résidence, après avoir soutenu l'initiative présidentielle de la révision constitutionnelle et après avoir appelé ses militants et sympathisants à accorder leur vote au candidat Brice Clotaire Oligui Nguema, rien ne peut suffisamment justifier de prime abord l'idée de s'opposer au gouvernement dont il est le chef", a-t-il insisté.

MATSOMBI