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Les Thièssois célèbrent l’Aïd el Kébir dans la misère collective


Rédigé par leral.net le Lundi 20 Août 2018 à 10:31 | | 0 commentaire(s)|

A quelques jours de la Tabaski, le marché central de Thiès reste le point de mire d’un nombre impressionnant de responsables de famille qui ne ferment plus l’œil. Là, l’acheteur moyen n’en croit pas ses yeux. Les prix ont flambé. Un état de fait qui préoccupe les Thièssois.

La cité du Rail, comme à la veille de toute fete traditionnelle ou religieuse, bouillonne dans l’effervescence. Et, ils sont encore là, très nombreux, les pères et mères de famille, anxieux, angoissés, dans un tohu-bohu indescriptible, à la recherche, presque incertaine, du nécessaire qu’il faut à la progéniture pour les besoins de cette Tabaski 2018.

Face à des vendeurs qui semblent avoir une pierre à la place du cœur, Astou Dimanka, en compagnie de sa fille Ndèye Marie, reste sidérée par la cherté des prix sur le marché Thièssois. Comme elles, nombre d’acheteurs, dans l’affolement des veilles de fête, ne tiennent plus sur pied, tournent en rond toute la journée, à travers les rues, au niveau des marchés et n’arrêtent pas de fulminer.

Trouvé dans un magasin d’effets vestimentaires, Pathé Mbaye râle dès qu’on avance un chiffre. « On assiste à une véritable inflation des prix », dit son épouse, Fatima Ndiaye. Au niveau des marchés centraux, Moussanté, Grand Thiès, Sam, etc, le constat est le même : « les prix sont généralement très élevés par rapport au pouvoir d’achat des clients ».

Ndèye Amy Dioum, accompagnée de sa sœur, estime que « les effets vestimentaires et autres accoutrements ne sont pas du tout à la portée du citoyen lambda. On assiste à une montée en flèche des coûts ». Et c’est ici l’occasion pour cette mère de famille, d’interpeller « les pouvoirs publics sur la maîtrise nécessaire du coût de la vie. Pourquoi ne pas fixer des prix plafond pour des fêtes comme la Tabaski ? Pourquoi par exemple, ne pas imposer la vente sur pied des moutons » ? Autant de questions que se posent les consommateurs qui n’ont besoin que d’une chose : ‘’Souffler’’.





Le Quotidien