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Les populations de Guinaw Rail réclament à l'Apix 200 000 F le mètre carré

AUTOROUTE A PEAGE DAKAR DIAMNIADIO

Les populations de Guinaw rail ont haussé le ton samedi. Réclamant toujours deux cents milles francs le mètre carré. Mais, au courant du sit-in, des journalistes ont été malmenés. Certains ont perdu leurs outils de travail tandis que d'autres se sont vu interdits de faire leur boulot.


Rédigé par leral.net le Lundi 4 Octobre 2010 à 00:54 | | 4 commentaire(s)|

Les populations de Guinaw Rail  réclament à l'Apix 200 000 F le mètre carré
Elles étaient tous dans la rue samedi pour protester contre l'indemnité, qui s'élève selon elles, à 17000 Fcfa le mètre carré. Pour Abdoulaye Faty, porte-parole du collectif des populations affectées par l'autoroute à péage, c'est honteux et nous ne bougerons point si l'Apix ne nous donne pas la somme de 200. 000 Fcfa le mètre carré.
Arborants des foulards rouges et des pancartes, où on pouvait lire; "Deux cent mille ou rien", "Où est la Démocratie dans ce pays", "Quel sera l'avenir de nos enfants" entre autres expressions, jeunes et vieux, hommes et femmes de la localité, en sit--in, tous étaient dans la rue criant de toute leur force, pour exprimer leur courroux face à ce qu'il appelle "une nébuleuse et du vol". Selon le président Abdoulaye Faty, l'Apix doit voir le prix à la hausse et "ce sera la somme de deux cents milles franc Fcfa le mètre carré ou rien. Nous sommes prêts à y laisser notre peau car nous sommes dans nos droit". De même, il fera savoir que même si "le gouvernement nous déloge de force, nous allons mourir sous les bulldozers car ce n'est pas sérieux". Pour Malang Faty, responsable des jeunes au nom du Collectif, il n'est pas normal de recevoir une telle proposition car "il suffit d'accepter 17 000 Fcfa le m2 pour se retrouver dans la rue. Et nulle part dans Dakar, on ne pourra trouver un terrain à 2. millions 500 milles F.". Par ailleurs, les populations ont extériorisé leurs pensées, criant des slogans hostiles au régime. "beugouniou" ( Nous ne voulons pas).
Très remontés contre l'Apix, les populations comptent maintenir le cap jusqu'à satisfaction totale.

La police s'invite au sit-in et casse du journaliste.
Pour la première fois, la police s'en prend aux journalistes de la banlieue. En effet, au moment des interviews qu'effectuaient les pisse-copies, la police de Pikine, sous la houlette du commissaire Sène, débarque et ordonne les journalistes "d'arrêter immédiatement de faire leur boulot". Ainsi, le commissaire, toujours accompagné de ses hommes dont certains en civil, a ordonné au caméramen de Walf Tv "d'arrêter de filmer". Et d'un clin d'œil , à la présence du commissaire, les hommes en tenue ont pris la caméra de Najib Sagna. Et les éléments de la police de le prendre par le col en le brutalisant, lui lançant des quolibets et autres insultes. "Vous n'êtes qu'une bande de m...damay d... "lancent les policiers. Du cout, son portables se volatilise, chipé par les limiers. Un autre confrère de la radio Sud Fm, Moussa Thiam, au moment de soutenir N. Sagna, son dictaphone fut pris de force, au moment où il s'apprêter à ramasser son portable, par les policiers. Qui continuaient à nous intimider, nous insulter. Dans ce tohu-bohu infernal, les journalistes de la banlieue, continuaient tant bien que mal à se serrer les coudes pour faire leur travail.
Les policiers, préférant rester dans leur voiture ont refusé de donner à Najib Sagna sa caméra et à M. Thiam son dictaphone. Le populations continuaient de crier. Face à un refus catégorique, le commissaire, interpellé et qui était à l'écart préférant suivre les événements "soutient "n'avoir pas pris le matériel des journalistes". Et pourtant il en était responsable car c'est suite aux appels d'avertissement des journalistes pour informer leurs responsables respectifs que Najib finit par récupérer sa caméra et sans son téléphone, qui étaient par devers les policiers. De même M. Thiam qui n'a finalement pas pu récupérer ses outils de travail avec les sons pris des différentes couvertures de la journée.

Pour la première fois dans l'histoire du journalisme en banlieue, des confrères sont bastonnés sous le dirigisme du commissaire Sène.

Momar CISSE leral.net

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par sow ibrahima ndiaye le 04/10/2010 11:56 | Alerter
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vraiment c est du bordel ce qui se passe dans ce pays.faire degerpir des populations parce que il ya une autoroute qui doit passer sur leur terrain.et puis le M2 de leur terrain a 17500f.c est le comble ça.apres on vivra dans la rue avec sa famille et eux ils continuent leurs vie dans leurs chateaux.c est vraiment minable.
il faut se chauffer jusqu a a la mort si possible parce que c est trop facile.on peut trouver nulpart un terrain de 2 million ici a dakar.donc essuyez vos fronts avec tous ceux qui veulent vous faire du mal.

2.Posté par Bozz le 04/10/2010 17:24 | Alerter
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C'est de leur droit chacun à sa position sur ces problèmes de déménagements.

3.Posté par Dr Falilou SENGHOR le 05/10/2010 06:04 | Alerter
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En République, un limogeage se fait par décret présidentiel, contre-signé par le Premier- Ministre.

Toute cette comédie est orchestrée par de Koerimistes sous la forme d'un vilain putch voué à l'échec. C'est eux qui veulent limoger leur con-frère Samael.

La presse ne doit pas s'empresser ni s'ennivrer, sans avoir la totalité et la fiabilité de l'info.

Moi je veux voir l"intitulé du decret qui aurait limogé le sieur Sarr Allumètes.

Les heures à venir nous édifieront.

4.Posté par Badou le 05/10/2010 17:55 | Alerter
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200.000 CFA le mètre carré à Guinaw Rail!!! Dis donc! Je veux bien que ces gens soient bien indemnisés, mais il ne faut pas non plus exagérer. Je connais des gens qui ont été indemnisés dans le cadre de l'autoroute, tous ont touché plus que ce qu'ils avaient investi. C'est bien de rester vigilants, mais n'encourageons pas la surenchère. Cette autoroute est quand même d'utilité publique!

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