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Les problèmes de l'Afrique mis en boîte par les photojournalistes du World Press 2017

La photographie prise par Santi Palacios a remporté un prix lors de la compétition annuelle du World Press Photo, avec cette scène prise le 28 juillet 2016 près de la Lybie.


Rédigé par leral.net le Mardi 14 Février 2017 à 08:03 | | 0 commentaire(s)|

"une fille de 11 ans du Nigeria (à gauche), qui m'a dit que sa mère est morte en Libye, pleure à côté de son frère de 10 ans à bord d'un bateau de sauvetage d'une ONG. Les enfants ont navigué pendant des heures dans un bateau en caoutchouc surchargé avec d'autres réfugiés lors d'une opération de sauvetage sur la Méditerranée, à environ 23 kilomètres au nord de Sabratha, en Libye"
"une fille de 11 ans du Nigeria (à gauche), qui m'a dit que sa mère est morte en Libye, pleure à côté de son frère de 10 ans à bord d'un bateau de sauvetage d'une ONG. Les enfants ont navigué pendant des heures dans un bateau en caoutchouc surchargé avec d'autres réfugiés lors d'une opération de sauvetage sur la Méditerranée, à environ 23 kilomètres au nord de Sabratha, en Libye"

 

L'organisation mondiale de la photographie, la World Press Photo, a récompensé de nombreux reportages qui parlent de l'Afrique, sous toutes ses coutures.

Difficile de ne pas parler des réfugiés qui quittent l'Afrique par milliers pour tenter leurs chances en Europe. Le photojournaliste espagnol Santi Palacio  a suivi pendant des mois le parcours de migrants et à partager leur peine, leurs espoirs et leurs souffrances. Il a remporté le 2e prix dans la catégorie " actualité générale, individuel".

 

 La photographie prise par Santi Palacios a remporté un prix lors de la compétition annuelle du World Press Photo, avec cette scène prise le 28 juillet 2016 près de la Lybie.

Sur le site de l'organisation, le photographe décrit la scène  : "une fille de 11 ans du Nigeria (à gauche), qui m'a dit que sa mère est morte en Libye, pleure à côté de son frère de 10 ans à bord d'un bateau de sauvetage d'une ONG. Les enfants ont navigué pendant des heures dans un bateau en caoutchouc surchargé avec d'autres réfugiés lors d'une opération de sauvetage sur la Méditerranée, à environ 23 kilomètres au nord de Sabratha, en Libye".

Dans la même thématique, l'Allemand Daniel Etter a également travaillé sur la crise des migrants. Il a été récompensé dans la catégorie "Problèmes contemporains".

 

 


Pour cette photographie prise le 17 août 2016, le photographe explique que  "ces deux Nigérianes pleurent et se tiennent dans les bras dans un centre de détention pour les réfugiés à Surman, en Libye".

"Le centre de détention abrite des centaines de femmes qui fuient des conditions précaires. Beaucoup affirment qu'elles sont régulièrement battues ou agressées sexuellement, et reçoivent des quantités insuffisantes de nourriture et d'eau au centre. La plupart de ces femmes tentaient d'atteindre l'Europe en passant par la Méditerranée dans des bateaux partant de Sabratah".

Le Britannique Mathieu Willcocks a, lui aussi, reçu un prix  - 3e dans la catégorie "Actualité, histoire" - en suivant les migrants. Sa photographie montre plusieurs personnes entassées dans un bateau. Selon lui, "environ 540 hommes, femmes et enfants érythréens" sont dans l'embarcation.


Dans un autre thème, celle de la guerre en Libye, la Wolrd Press Photo a récompensé le travail de l'Italien Alessio Romenzi, 3e prix dans "Actualité".

Le sud-africain Brent Stirton a décroché le premier dans la catégorie "nature" avec une photographie choquante d'un rhinocéros mort, mutilé pour son ivoire.


"Un rhinocéros noir est mort, tué pour ses cornes il y a moins de 8 heures à la réserve de Hluhluwe Umfolozi Game , en Afrique du Sud. On soupçonne que les tueurs venaient d'une communauté locale à environ 5 kilomètres, entrant illégalement dans le parc, pour pousser le rhinocéros dans un étang pour le tuer avec un fusil de chasse silencieux et puissant".

Dans la catégorie "Population", Robin Hammond a remporté le 2e prix  avec une photographie d'Helen, une sud-soudanaise de 41 ans qui vit avec des troubles mentaux.

 

 

Et enfin, dans la catégorie "Projets multimédia"Future Cities parle de cinq villes, dont Kinshasa, 'Le Paris de l'Afrique 2025' et Addis Ababa.