Les réalités des déguerpis de Plaine-Oréty touchées du doigt par le Président de la République

Soucieux et compatissant, le Chef de l'Etat gabonais, s'est rendu nuitamment dans la zone de plaine-Orety où plusieurs maisons ont été écrasées. Ce qui a causé le déguerpissement de nombreuses familles. Quelques une d'entre elles, dormaient à quelques encablures des lieux cassés par les engins. Entre récupération

Entre ce qui est dit et ce qui est fait, il faut toucher du doigt

La réalité est parfois éloignée de ce qui se dit ou se raconte sur les réseaux sociaux. Le président de la République était sur le terrain pour avoir sa propre opinion de ce qui se dit parfois exagérément. En se rendant sur le terrain nuitamment, Brice Clotaire Oligui Nguema a échangé avec certains déguerpis.

Selon les informations, seuls 56 compatriotes (dont 11 mineurs) ont été listés sur place par les services municipaux et les représentants locaux. Ils étaient autour du feu pour se réchauffer du froid qu'annonce la saison sèche. En échangeant avec le chef de l'Etat, certains déguerpis ont honnêtement reconnu avoir construit illégalement sur les lieux. " Nous avons été déguerpis. Nous comprenons aisément le bien-fondé du projet qui est pour l'intérêt général, pour notre pays. Mais nous aurons vraiment aimé que nous soyons avisés pour que nous prenions nos précautions pour éviter ce que nous subissons aujourd'hui. " confie un des membres autour du feu.

Quand le terrain commande l'action

En bon militaire, le Général a misé sur le terrain pour non seulement toucher du doigt, mais surtout, se faire sa propre idée des conséquents causées par les casses. En tant que président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema a rassuré les uns et les autres. « Le futur projet sera transparent, avec des réunions impliquant l'urbanisme, l'environnement et les affaires sociales », a-t-il assuré, insistant sur l'urgence de protéger les ressources hydriques et de prévenir les conflits fonciers.

En surprenant les 56 déguerpis (dont 11 mineurs) qui ont été enregistrés sur place par les services municipaux et les représentants locaux, en discutant avec eux, le président gabonais prouve à suffisance qu'il se bat pour la restauration de la dignité de ses compatriotes. Les promesses sont faites, les solutions seront trouvées. L'humanisme en lui s'est encore exprimé.

MTM