leral.net | S'informer en temps réel

Me Mame Adama Guèye « accroche » Sonko et tance Babacar Diagne : « tout le monde connait sa docilité vis-à-vis des pouvoirs en place

Surveiller le processus électoral afin d’éviter tout hold-up, c’est la volonté de Me Mame Adama Guèye, qui a mis en place une plateforme opérationnelle. En effet, le leader du mouvement Sénégal Bu Bess a entrepris des concertations avec l’ensemble des candidats, afin de surveiller le scrutin en 2019. Ainsi, Ousmane Sonko a donné son accord de principe et n’exclut pas une coalition avec Me Mame Adama Guèye, si toutefois ils partagent les mêmes idéaux.


Rédigé par leral.net le Jeudi 25 Octobre 2018 à 09:58 | | 0 commentaire(s)|

Me Mame Adama Guèye a entamé hier ses concertations avec les candidats à la magistrature suprême. Apres Bougane Guèye Dany et Moustapha Guirassy, il a reçu chez lui Ousmane Sonko, pour lui faire part de la mise en place d’une plateforme opérationnelle qui aura en charge la surveillance du vote.

Après une heure de discussion, Mame Adama Guèye a soutenu : « cette entrevue avec le leader de Pastef est une occasion pour partager nos inquiétudes par rapport à la lecture que nous faisons du processus électoral. Et nos analyses ont convergé sur le fait qu’aujourd’hui, le système a la ferme volonté de faire un hold-up sur cette élection ».

L’ancien bâtonnier de poursuivre : « A mon avis et nous partageons cet avis avec Sonko, il y a un attentat en préparation contre notre système démocratique et le processus électoral avec « l’article 27 du Code des communications électroniques ; la désignation de Babacar Diagne à la tête du Cnra, la manipulation du parrainage, la rétention des cartes et du fichier électoral… »

Seulement durant cette entrevue, Ousmane Sonko a fait une révélation de taille, selon Me Mame Adama Guèye. « On a eu tantôt une information très inquiétante qui vient de nous communiquer Ousmane Sonko. En effet, il y a une instruction en cours qui invite les enseignants à s’identifier, s’ils sont militants d’un parti. Ce que nous ne savions pas, donc nous partageons cette inquiétude », dit-il.





Les Echos