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Migrations dans l’espace CEDEAO: Plus de 15.000 enfants se déplacent chaque jour...

Plus de 15.000 enfants vulnérables sont en mobilité dans la zone CEDEAO, chaque jour. Ces chiffres montrent que la question des migrations reste prégnante. Hier, jeudi 16 décembre 2021, elle a été longuement débattue lors d’un séminaire initié par le Réseau Afrique de l’Ouest pour la protection des enfants (RAO), dans le but d’analyser et de réfléchir sur les conséquences et les défis.


Rédigé par leral.net le Samedi 18 Décembre 2021 à 08:53 | | 0 commentaire(s)|

Migrations dans l’espace CEDEAO:  Plus de 15.000 enfants se déplacent chaque jour...
La circulation des enfants et jeunes migrants au sein de la zone CEDEAO, surtout en cette période de crise politique et sanitaire dans certains pays, a été au cœur des discussions, hier, jeudi 16 décembre 2021. Des experts et spécialistes de la question se sont donnés rendez-vous à Dakar pour faire l’état des lieux de la situation des enfants aggravée par la migration.

C’est à l’initiative du Réseau Afrique de l’Ouest pour la protection de l’enfant (RAO). Le directeur régional du Service social Afrique de l’Ouest, Djibril Fall, indique que ce séminaire est une rencontre de planification par rapport aux rencontres précédentes.

«Cette année, avec la pandémie, nous avons séparé l’aspect politique et l’aspect stratégique, le RAO n’étant pas un projet politique, pour avoir une visibilité dans ses réalisations», a souligné Djibril Fall. A noter que, dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) caractérisé par la libre circulation des personnes, des milliers d’enfants et jeunes sont en mobilité volontaire chaque année.

Et, selon les estimations, révèle Djibril Fall, depuis le début de la coopération, la base de données identifie chaque jour, près de 15.000 nouveaux enfants en mobilité au sein de la zone CEDEAO.

«En termes de chiffres, c’est petit; mais en termes de qualité et de prise en charge, ce que ça doit donner devrait être énorme, vu que la mobilité n’est pas adéquate, (on n'a pas) un nombre exact en termes de recherche statistique».

Il en appelle à des procédures et politiques communes, pour que tous les acteurs de chaque pays, la société civile et l’Etat, travaillent ensemble. Avant d’ajouter que, concrètement, il s’agit de répondre à des questions majeures : qu’est-ce qu’on a fait pour ces enfants ? Que sont-ils devenus ? Qui sont ses enfants? «On doit les connaître au lieu de faire des estimations avec leur personnalité ; ce sont des êtres humains. Ces enfants ont le droit de bouger, mais également d’être accompagnés», a souligné Djibril Fall.

Mais dit-il, pour résoudre le problème de ces enfants, «nous devons renforcer les efforts pas seulement au plan juridique, mais surtout au plan des politiques de programme et de budget, de façon beaucoup plus opérationnelle au niveau de la coordination».





Sud Quotidien