Ministère des transports aériens : Un aliéné saccage les véhicules de Karim

Décidément, les fous en veulent bien aux autorités de l’Alternance. Après les attaques sur le cortège du président de la République de l’année dernière et l’affaire Doudou Senghott à la banlieue, un autre déficient mental vient de s’illustrer de très fort belle manière en saccageant les vitres d’une douzaine de véhicules, stationnés devant l’immeuble Tamaro qui accueille les bureaux du ministère des Transports aériens, dirigé par Karim Wade. C’est un peu après 12 heures que le malade mental a commencé son festival de casse, et il n’a pas été inquiété par les forces de sécurité qui pourtant ont vu l’individu s’acharner sur ces biens d’autrui.
L’homme, costaud, a commencé par s’attaquer aux pare-brises des véhicules stationnés devant l’ancien siège de l’Anoci (dont la voiture DK 37111 AB) avant de se diriger vers les autres qui étaient garés à l’angle Mohamed 5 (Elles sont immatriculées DK 4120 AC, DK 2772 AF, DK 6094 D). Par la suite, ce sont les vitres des boutiques de prêt-à-porter qui ont fait les frais de la furie de ce visiteur assez singulier. Il sera, finalement, maîtrisé et conduit à la police.

Mais ce qui aura le plus frappé les témoins oculaires de ces agissements malheureux, c’est la réaction lente des gendarmes préposés à la sécurité de l’immeuble qui accueille les bureaux du ministre d’Etat Karim Wade. Cette ‘passivité’ des gendarmes en faction, selon des témoins, avait fini par provoquer l’ire de leur supérieur, arrivé sur les lieux quelques minutes plus tard pour leur remonter les bretelles.

Cependant, pour d’autres, dont un propriétaire, il faudrait également incriminer les spectateurs naïfs qui ont préféré assister au spectacle au lieu de mettre cet individu hors d’état de nuire. ‘Les gens sont méchants. Au lieu d’arrêter le casseur alors qu’il était encore temps, ils ont préféré le laisser continuer son festival, pour ensuite se mettre à faire des commentaires par la suite’, s’indigne-t-il. Cette remarque ne laisse pas indifférent ce vendeur à la sauvette, témoin de l’acte. Selon lui, il n’incombait pas aux passants d’arrêter le casseur. ‘Ce n’est pas mon boulot. Les gendarmes étaient non loin de là et ils voyaient le fou s’en prendre aux voitures. Si, je tentais quelque action jusqu’à me blesser ce ne serait pas les propriétaires de ces véhicules qui allaient me prendre en charge’, rétorque-t-il.

Ainsi, après le malade mental, qui s’était attaqué au cortège du chef de l’Etat et le sieur Doudou Senghott, qui avait essayé d’attenter à la vie du président Wade, lors de sa visite aux jeunes de la banlieue le 18 novembre 2008, l’acte de ce fou qui a réussi à semer la panique devant le ministère des Transports aériens, prouve que nos autorités sont loin d’être très bien protégées. Et que tout peut leur arriver à tout moment malgré le nombre pléthorique d’agents de sécurité qui leur sont affectés.

source walfadjri