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Mystère au siège de REAGIR : les occupants disparaissent, les clés aussi...

Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Juillet 2025 à 09:01 | | 0 commentaire(s)|

Après plusieurs mois d'occupation illégale, François Ndong Obiang et ses partisans ont quitté le siège de REAGIR, au quartier Bas de Gué-Gué, emportant avec eux, les clés des locaux.
Le constat a été fait ce mardi 15 juillet 2025 par l'équipe, aux environs de 14 heures : le siège était désert, sans aucune présence, comme si personne ne l'avait jamais occupé.
Contacté, Félix Bongo, vice-président de REAGIR et principal locataire des lieux, a déclaré : « Je n'ai absolument aucune clé. (...)

- POLITIQUE /

Après plusieurs mois d'occupation illégale, François Ndong Obiang et ses partisans ont quitté le siège de REAGIR, au quartier Bas de Gué-Gué, emportant avec eux, les clés des locaux.

Le constat a été fait ce mardi 15 juillet 2025 par l'équipe, aux environs de 14 heures : le siège était désert, sans aucune présence, comme si personne ne l'avait jamais occupé.

Contacté, Félix Bongo, vice-président de REAGIR et principal locataire des lieux, a déclaré : «  Je n'ai absolument aucune clé. » Visiblement surpris, M. Bongo a affirmé n'avoir reçu aucune information sur la situation au siège.

Selon nos sources, mercredi 9 juillet, alors que le président Ongoundou Loundah s'entretenait avec des dirigeants souverainistes, une opération de déménagement inattendue aurait eu lieu au siège de Bas de Gué-Gué. Pour rappel, le site était occupé depuis plusieurs mois par des personnes « sans titre ni droit », donnant lieu à une procédure judiciaire devant le tribunal de grande instance de Libreville.

À la suite d'une plainte déposée par M. Bongo contre l'occupation illégale des locaux par le groupe dirigé par François Ndong Obiang, la justice a ouvert une enquête ayant conduit à l'inculpation de Bruno Ondo Mintsa, Fabrice Ekomo Ossazeh et Denard Ovono, alias « Wayne ». Ces derniers, renvoyés devant le tribunal correctionnel le 1ᵉʳ juillet, ont été laissés en liberté provisoire, le verdict ayant été reporté au 12 août à la demande de la défense.

À l'approche des élections législatives et locales, le silence règne du côté de François Ndong Obiang.

Les observateurs de la vie politique s'interrogent : ses partisans présenteront-ils des candidats ? Certains évoquent même une possible fusion-absorption de son aile avec l'Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), en pleine recomposition d'alliances et qui vient de lancer un vaste programme d'adhésion à Libreville et ses environs.

RDB



Source : https://www.gabonews.com/fr/actus/politique/articl...