Le voile est enfin levé sur celle qui avait le 03 septembre dernier déposé un fœtus dans une fosse septique non loin du marché «Zinc» de Pikine à la suite d'un avortement clandestin. La police de Pikine, qui avait ouvert une enquête après cette découverte macabre, a finalement mis la main sur une élève âgée de 17 ans aux initiales de Nd.Sy qui a reconnu les faits. Elle avait déserté son domicile jusqu'avant-hier jeudi, avant d'être alpaguée dès son retour par les limiers de Pikine. Face aux enquêteurs, Nd. Sy a été incapable de dire l'auteur de sa grossesse.
L'élève au Cem «Canada» de Guédiawaye, s'est donnée à des partenaires multiples, au point que certains de ses partenaires et/ou voisins ont pensé qu'elle avait attrapé le virus de fin continence sexuelle. Ce désir qui pousse une fille à s'offrir à tout le monde, à toute heure, quel que soit le lieu. Une attitude désinvolte qui a fini par faire basculer la vie de cette collégienne, candidate malheureuse au Bfem cette année. «Je reconnais les faits, a confié Nd. Sy aux enquêteurs après son arrestation. J'ignore l'auteur de ma grossesse car j'ai eu à plusieurs reprises des rapports intimes non protégés avec des partenaires différents. J'ai plusieurs copains avec qui j'entretiens souvent des rapports intimes chez eux. Je peux citer K.D ; M.C.G ; P.M.T ; et S.B entre autres. C'est avec le second et le dernier que j'ai entretenu mes derniers rapports au courant du mois de juillet 2011. Même enceinte, j'ai continué à coucher avec ces deux derniers. Il y a même un individu inconnu qui travaille au Port de Dakar. J'ai fait sa connaissance le même mois à la sortie de notre collège. Après le premier rapport intime, il m'a remis 10.000 FCFA et une semaine après, il m’a appelée au téléphone, nous avons remis cela et il m'a offert 9 000 francs. Depuis, je n'arrive plus à le joindre. Il ne me prend plus au téléphone.»
Nd. Sy s'est finalement résolue à se donner fréquemment à S. B. à n'importe quelle heure de la journée dans sa boutique sise à Thiaroye. S. B., qui la couvre de cadeaux, semble être le préféré de la fille volage. «En plus d'un portable, il me donne à chaque rapport, 5.000 ou 10.000 francs Cfa.» Et que dire de M.M.G qui, en sus d'espèces variant entre 5 000 et 10 000 francs Cfa, assure à la collégienne des repas dans des restaus huppés de la banlieue, sans compter «(ses) frais de coiffure à l'occasion des fêtes et cérémonies»; Même le boulanger a eu sa part du gâteau comme l'a déclaré Nd. Sy : «Il y a également ce boulanger inconnu rencontré à hauteur de Tally Boubess avec qui j'ai eu plusieurs rapports au début de l'année courante, chaque fois dans une chambre située non loin du marché Syndicat de Pikine. Lui également m'offre chaque fois des sommes variant entre 5 000 et 10 000 francs Cfa». Des partenaires, encore des partenaires au point que Nd Sy A assène aux enquêteurs : «Vous comprenez alors aisément pourquoi je ne suis pas en mesure de dire qui est réellement l'auteur de ma grossesse. Il m'arrivait d'ailleurs de coucher plusieurs fois avec deux partenaires différents la même semaine. »
Comment Nd. Sy a eu l’idée de se débarrasser de sa grossesse ? A cette question des enquêteurs, la jeune collégienne a révélé que c’est au cours d'une discussion entre camarades de classe pendant la récréation qu'elle a capté l'information selon laquelle une forte dose d'antibactériens aide à se débarrasser d'une grossesse non désirée. Tremblez parents d'élèves ! Ce n'est pas simplement de mathématiques qu'on discute entre filles pendant la récréation. Quant à la maman de Nd. Sy, elle n'a pu ravaler sa colère. Sa fille lui a paru toujours sage, se gardant même de recevoir des garçons dans leur appartement à Pikine-Tally Boumack: Choquée, elle n'envisage toutefois pas de déposer une plainte contre ceux avec qui sa fille mineure prenait un plaisir interdit. «Je m'en remets à Dieu. C'est elle qui est fautive, concède-t-elle. J'espère retrouver le plus rapidement possible ma fille incriminée en vue de la soutenir et la suivre socialement pour qu'elle se remette de cette affaire difficile à vivre.»
SOURCE : L’OBS ALASSANLE HANNE
L'élève au Cem «Canada» de Guédiawaye, s'est donnée à des partenaires multiples, au point que certains de ses partenaires et/ou voisins ont pensé qu'elle avait attrapé le virus de fin continence sexuelle. Ce désir qui pousse une fille à s'offrir à tout le monde, à toute heure, quel que soit le lieu. Une attitude désinvolte qui a fini par faire basculer la vie de cette collégienne, candidate malheureuse au Bfem cette année. «Je reconnais les faits, a confié Nd. Sy aux enquêteurs après son arrestation. J'ignore l'auteur de ma grossesse car j'ai eu à plusieurs reprises des rapports intimes non protégés avec des partenaires différents. J'ai plusieurs copains avec qui j'entretiens souvent des rapports intimes chez eux. Je peux citer K.D ; M.C.G ; P.M.T ; et S.B entre autres. C'est avec le second et le dernier que j'ai entretenu mes derniers rapports au courant du mois de juillet 2011. Même enceinte, j'ai continué à coucher avec ces deux derniers. Il y a même un individu inconnu qui travaille au Port de Dakar. J'ai fait sa connaissance le même mois à la sortie de notre collège. Après le premier rapport intime, il m'a remis 10.000 FCFA et une semaine après, il m’a appelée au téléphone, nous avons remis cela et il m'a offert 9 000 francs. Depuis, je n'arrive plus à le joindre. Il ne me prend plus au téléphone.»
Nd. Sy s'est finalement résolue à se donner fréquemment à S. B. à n'importe quelle heure de la journée dans sa boutique sise à Thiaroye. S. B., qui la couvre de cadeaux, semble être le préféré de la fille volage. «En plus d'un portable, il me donne à chaque rapport, 5.000 ou 10.000 francs Cfa.» Et que dire de M.M.G qui, en sus d'espèces variant entre 5 000 et 10 000 francs Cfa, assure à la collégienne des repas dans des restaus huppés de la banlieue, sans compter «(ses) frais de coiffure à l'occasion des fêtes et cérémonies»; Même le boulanger a eu sa part du gâteau comme l'a déclaré Nd. Sy : «Il y a également ce boulanger inconnu rencontré à hauteur de Tally Boubess avec qui j'ai eu plusieurs rapports au début de l'année courante, chaque fois dans une chambre située non loin du marché Syndicat de Pikine. Lui également m'offre chaque fois des sommes variant entre 5 000 et 10 000 francs Cfa». Des partenaires, encore des partenaires au point que Nd Sy A assène aux enquêteurs : «Vous comprenez alors aisément pourquoi je ne suis pas en mesure de dire qui est réellement l'auteur de ma grossesse. Il m'arrivait d'ailleurs de coucher plusieurs fois avec deux partenaires différents la même semaine. »
Comment Nd. Sy a eu l’idée de se débarrasser de sa grossesse ? A cette question des enquêteurs, la jeune collégienne a révélé que c’est au cours d'une discussion entre camarades de classe pendant la récréation qu'elle a capté l'information selon laquelle une forte dose d'antibactériens aide à se débarrasser d'une grossesse non désirée. Tremblez parents d'élèves ! Ce n'est pas simplement de mathématiques qu'on discute entre filles pendant la récréation. Quant à la maman de Nd. Sy, elle n'a pu ravaler sa colère. Sa fille lui a paru toujours sage, se gardant même de recevoir des garçons dans leur appartement à Pikine-Tally Boumack: Choquée, elle n'envisage toutefois pas de déposer une plainte contre ceux avec qui sa fille mineure prenait un plaisir interdit. «Je m'en remets à Dieu. C'est elle qui est fautive, concède-t-elle. J'espère retrouver le plus rapidement possible ma fille incriminée en vue de la soutenir et la suivre socialement pour qu'elle se remette de cette affaire difficile à vivre.»
SOURCE : L’OBS ALASSANLE HANNE