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NOMINATION DE CHEIKH TIDIANE SY À LA TÊTE DE LA JUSTICE : Pour le Ps, c'est un « souci de couvrir les arrières des hautes autorités ayant trempé dans l'affaire Sudatel»

Le Parti socialiste voit dans le limogeage d'Amadou Sall, ancien garde des Sceaux, au profit de son prédécesseur Cheikh Tidiane Sy, «comme un souci de couvrir les arrières des hautes autorités de l'Etat ayant trempé dans le scandale des 20 milliards de l'affaire Sudatel et de biens d'autres encore».


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Juillet 2010 à 16:24 | | 0 commentaire(s)|

NOMINATION DE CHEIKH TIDIANE SY À LA TÊTE DE LA JUSTICE : Pour le Ps, c'est un « souci de couvrir les arrières des hautes autorités ayant trempé dans l'affaire Sudatel»
Dans un communiqué rendu public, hier, le Bp, abordant «la nouvelle offensive» de Me Wade contre les fonctionnaires et disant qu'il y a un sureffectif dans la Fonction publique, déclare qu'il «s'agit d'une véritable provocation». Car selon les socialistes, «la formation du nouveau gouvernement, qui porte le nombre de ministères à 41 comme en 2007, engage l'Etat dans des dépenses pour des ministères non indispensables. Or, il n'y a aucune raison pour qu'Abdoulaye Wade et son gouvernement échappent aux efforts qui sont demandés à tous les autres».

Le Ps rappelle qu'avant 2000, la gestion concertée avec les syndicats avait abouti à une progression ordonnée, intelligente et sans dérapage de la masse salariale et qu'il était prévu, après 2000, de consolider cette situation, de partager tous les gains de productivité avec les fonctionnaires et de procéder, au travers d'une réforme concertée de la Fonction publique, à l'augmentation des effectifs. En vérité, expliquent les socialistes, «le prétexte tiré du sureffectif dans la Fonction publique pour justifier a priori une réforme imposée par le Fonds monétaire international, témoigne de la mauvaise foi des autorités qui font semblant d'oublier que la déconstruction, ces dernières années, des règles d'alignement des salaires dans la Fonction publique, a abouti à une politique salariale inique, opaque et incohérente». Se voulant plus précis dans leur démonstration, Tanor Dieng et ses camarades déclarent que «la déconstruction des règles de fixation des niveaux relatifs des salaires dans la Fonction publique, les recrutements massifs... le favoritisme, l'octroi tous azimuts de contrats spéciaux à une clientèle politique, ont abouti à une masse salariale qui n'offre plus à l'Etat une marge de progression proche du ratio de la masse salariale sur les recettes, plafonné à 33% par les critères de convergence de l'Uemoa».

Jacques Ngor SARR
Source Le Populaire

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