Les ex employés des sociétés dissoutes n'en peuvent plus de souffrir et interpellent le Président Sall pour qu'il mette fin à leur calvaire qui dure depuis plus de trente ans pour certains comme ceux de la Sotrac, de la Sias...
Selon Amdy Moustapha Ngom qui porte la parole des ex travailleurs de la Sotrac, « le pouvoir est au courant de notre situation et nous n'avons plus besoin de lui faire un dessin parce qu'il y a eu des conseils interministériels qui ont été tenus, des rencontres avec les plus hautes autorités de ce pays et au final, il nous avait été promis que notre problème serait réglé ». À ce propos, d'ailleurs, l'ex Pm Boun Abdallah Dionne leur avait promis après une rencontre en 2016, qu'ils seraient payés dans les 72 heures, mais depuis rien, se désole Amdy Moustapha Ngom.
Qui poursuit : « étant donné que nous avons épuisé toutes les voies de recours, la seule issue qui nous reste, c'est de dérouler notre plan d'actions parce que trop c'est trop ».
« Nous savons désormais ce que nous voulons et où nous voulons aller. Nous nous sommes concertés avec notre base et nous n'allons plus rester les bras croisés, et dans un mois, on va nous entendre », a-t-il averti.
Car estime Amdy Moustapha Ngom pour s'en désoler, « il est inconcevable qu'on continue de souffrir sans rien faire, alors que notre situation est connue de tous, au premier chef, le chef de l’État qui avait promis lors de la visite qu'il nous avait rendue lors de sa campagne en 2019, de nous faire un plan social une fois réélu afin de régler définitivement ce problème. Mais depuis lors, toujours rien».
Face à la souffrance sans fin de ces ex employés, on ne peut s'empêcher de demander pourquoi le pouvoir traîne-t-il les pieds pour payer à ces braves travailleurs qui ont servi loyalement leur pays, leurs droits ? On ne peut pas imaginer que ce soit par manque de moyens mais plutôt de volonté politique.
Parce qu'il est incompréhensible qu'au moment où il octroie 43 milliards FCfa aux couches vulnérables, qu'il rechigne à leur payer leur dû. D'ailleurs en procédant au lancement des opérations de cash transfert, le président de la République avait affirmé que la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales constituent une priorité de sa politique.
Aussi tient-il là une occasion de mettre fin à la situation intenable, à la limite inhumaine, que subissent de ces chefs de famille, en leur restituant enfin leurs droits et leur dignité. Des pères de famille dont beaucoup sont décédés aujourd'hui, les autres vieux et malades et qui souffrent au quotidien.
Tribune
Selon Amdy Moustapha Ngom qui porte la parole des ex travailleurs de la Sotrac, « le pouvoir est au courant de notre situation et nous n'avons plus besoin de lui faire un dessin parce qu'il y a eu des conseils interministériels qui ont été tenus, des rencontres avec les plus hautes autorités de ce pays et au final, il nous avait été promis que notre problème serait réglé ». À ce propos, d'ailleurs, l'ex Pm Boun Abdallah Dionne leur avait promis après une rencontre en 2016, qu'ils seraient payés dans les 72 heures, mais depuis rien, se désole Amdy Moustapha Ngom.
Qui poursuit : « étant donné que nous avons épuisé toutes les voies de recours, la seule issue qui nous reste, c'est de dérouler notre plan d'actions parce que trop c'est trop ».
« Nous savons désormais ce que nous voulons et où nous voulons aller. Nous nous sommes concertés avec notre base et nous n'allons plus rester les bras croisés, et dans un mois, on va nous entendre », a-t-il averti.
Car estime Amdy Moustapha Ngom pour s'en désoler, « il est inconcevable qu'on continue de souffrir sans rien faire, alors que notre situation est connue de tous, au premier chef, le chef de l’État qui avait promis lors de la visite qu'il nous avait rendue lors de sa campagne en 2019, de nous faire un plan social une fois réélu afin de régler définitivement ce problème. Mais depuis lors, toujours rien».
Face à la souffrance sans fin de ces ex employés, on ne peut s'empêcher de demander pourquoi le pouvoir traîne-t-il les pieds pour payer à ces braves travailleurs qui ont servi loyalement leur pays, leurs droits ? On ne peut pas imaginer que ce soit par manque de moyens mais plutôt de volonté politique.
Parce qu'il est incompréhensible qu'au moment où il octroie 43 milliards FCfa aux couches vulnérables, qu'il rechigne à leur payer leur dû. D'ailleurs en procédant au lancement des opérations de cash transfert, le président de la République avait affirmé que la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales constituent une priorité de sa politique.
Aussi tient-il là une occasion de mettre fin à la situation intenable, à la limite inhumaine, que subissent de ces chefs de famille, en leur restituant enfin leurs droits et leur dignité. Des pères de famille dont beaucoup sont décédés aujourd'hui, les autres vieux et malades et qui souffrent au quotidien.
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