Quelles sont les véritables causes de cette perte du désir sexuel ?
Les mécanismes qui mènent au désir sexuel diffèrent pour l'homme et pour la femme. Contrairement au désir mécanique et automatique des hommes, directement associé aux grandes quantités de testostérone fabriquées par le corps masculin, le désir sexuel d'une femme n'est pas fondamentalement biologique. Son corps libère une quantité tellement faible de testostérone que son désir naît plutôt d'un environnement qui favorise l'affection, la communication, la sécurité et la tranquillité d'esprit.
Notons que cette perte du désir sexuel est généralement due à :
Un mauvais fonctionnement du système nerveux parasympathique : l'excitation et le désir, pour la femme comme pour l'homme, dépendent du bon fonctionnement du système nerveux parasympathique, qui n'est pas le centre du désir, mais plutôt celui du repos. Une personne ne peut ressentir une excitation ou un désir sexuel sans qu'une certaine activation de son système nerveux parasympathique ne soit en cause. C'est pourquoi les gens fatigués ont souvent peu d'intérêt pour l'activité sexuelle.
Le stress : la perte de désir peut se révéler la conséquence de nombreux facteurs de stress : difficultés au travail, grossesse, maladie, problème de couple, etc.
Le vieillissement : les changements hormonaux provoqués par le vieillissement entraînent inévitablement une diminution du désir sexuel, surtout après 80 ans.
Certains médicaments : les médicaments d'utilisation courantes tels que les bêtabloquants et certains nouveaux antidépresseurs qui agissent sur les neurotransmetteurs du cerveau peuvent avoir comme effet de diminuer le désir sexuel.
Inhibition sexuelle : des chocs traumatiques ? un viol par exemple ? peuvent inhiber le désir sexuel. D'autres facteurs socioculturels, tels que l'éducation et la religion, entraînent aussi parfois l'inhibition des pulsions sexuelles.
L’âge : Même si des études font état que les femmes peuvent maintenir leurs activités sexuelles et connaître des orgasmes pendant toute leur vie, les activités sexuelles sont souvent réduites après 60 ans. Ce phénomène s’explique en partie par l’absence d’un partenaire. De même, des transformations physiques comme la sécheresse vaginale due à un manque d’œstrogène rendent les rapports sexuels parfois douloureux, et réduisent le désir. Ainsi, pas mal de femmes, environ 15 % éprouvent une diminution importante du désir sexuel après la ménopause. D’où, les réactions qui vont de l’absence de désir sexuel, à l’incapacité à atteindre l’orgasme, aux douleurs ou inconfort lors de la pénétration par le pénis, à l’incapacité à laisser libre cours à leurs fantaisies dans des contextes sexuels, à l’indifférence ou répulsion à l’égard des activités sexuelles en passant par les sentiments de crainte ou de colère à l’égard de leurs partenaires.
Quelques conseils pratiques ! Il existe plusieurs façons de qui permettent d’améliorer les choses :
Savoir se détendre. Modifiez vos habitudes quotidiennes, par exemple pendant les vacances, en prolongeant vos repas, en acceptant de ne rien planifier et en étant plus détendu. Vous serez ainsi plus réceptif aux activités sexuelles. Ces temps de calme où le métabolisme est bas, où la respiration se fait lente, permettent la naissance du désir. À défaut de prendre souvent des vacances, attribuez-vous deux périodes de relaxation par jour, à raison de 20 minutes chaque fois.
· Montrer son affection sans arrière-pensée. Un baiser sur la joue ou sur les lèvres, un toucher du bras ou de l'épaule marquent et entretiennent vos sentiments réciproques. Les conjoints devraient se prouver chaque jour qu'ils tiennent l'un à l'autre, en sachant que ces démonstrations d'affection ne sont pas obligatoirement une invitation aux relations sexuelles.
Donnez du temps à votre relation : Avec votre conjoint, laissez derrière vous, à l'occasion, les soucis de la vie quotidienne. Le fait de consacrer du temps à votre couple favorise la communication et laisse place à la montée du désir. Même si ce n'est pas toujours facile, réservez-vous, avec votre partenaire, une période de la journée où vous ne serez dérangés par rien ni personne.
Apprendre à apprécier les caresses non génitales. Un élément important de la montée du désir réside dans l'éveil du système sensoriel. Les hommes gagneraient à développer leurs sens, à accorder de l'attention à l'ensemble du corps de leur conjointe et non à ses seules parties génitales, une habitude qui irrite les femmes et peut devenir source de tension entre les deux partenaires. Cesser toute activité génitale pendant une, deux ou trois semaines pour ne s'intéresser qu'aux caresses non génitales contribue à accroître le désir.
Faites du sport : La santé et la forme physique contribuent à entretenir une sexualité épanouie. Le sport et les activités qui éveillent les sens peuvent se révéler de troublants préludes à la sexualité.
Ne pas redouter ses fantasmes. Les fantasmes occupent une place dans l'imaginaire de tout être humain. Vivre à deux ne vous condamne pas à cesser de fantasmer sur des créatures de rêve ou sur un hypothétique partenaire. Il est naturel que vous imaginiez les choses que vous aimeriez avoir. On peut aussi vivre une sexualité et une sensualité à travers les romans, la musique, la danse et l'art en général.
Faire vérifier ses médicaments. Bon nombre de médicaments sur ordonnance ou en vente libre, en particulier ceux contre la dépression ou contre l'hypertension, entraînent une baisse du désir. Discutez-en avec un médecin. Il vous proposera, le cas échéant, des solutions de rechange.
Améliorer ses connaissances en matière de sexualité. Apprenez à connaître vos zones érogènes et celles de votre partenaire. Un nouveau toucher ou une nouvelle caresse suffit parfois à intensifier le désir. Il existe d'excellents livres pour s'initier à la relaxation sensorielle et aux massages érotiques.
Des attentions quotidiennes : « L'entretien du lien amoureux se joue surtout avec le haut du corps », expliquait ce spécialiste lors du congrès. Mais on n'apprend pas toujours à échanger des paroles chaleureuses et à faire passer des émotions sans se parler. « Nous faisons aussi beaucoup de gestes affectifs en pilotage automatique, comme les baisers TGV », soulignait notre expert. Prendre le temps de se regarder, de se toucher, d'avoir de petites attentions pour l'autre, c'est pourtant vital pour un couple et pas forcément compliqué. S'approcher lentement de l'autre, le regarder un moment avant de le surprendre en glissant ses bras autour de son cou, même la façon de se déplacer peut en dire long.
C'est d'ailleurs un « exercice » que les sexologues font parfois mimer à ceux ou celles qui viennent consulter pour une perte de désir. Si l'on veut avoir une vie amoureuse et sexuelle épanouie, il faut en effet s'en occuper. Le désir ne tombe pas du ciel tous les jours. Il faut l'entretenir et aller le chercher, en sachant se rendre disponible dans sa tête, répètent les spécialistes. Les imprévus de la vie, comme une maladie, une opération ou la perte d'un emploi, peuvent venir jouer les trublions. Mais, là encore, les couples qui ont su cultiver une bonne complicité s'en sortent mieux.
Dédramatiser l'acte sexuel, apprendre comment fonctionne son corps, son vagin, son clitoris..., apprendre à effectuer des exercices musculaires permettant de comprendre le "fonctionnement" des différentes parties de son corps et notamment de ses zones érogènes.
Quelques remèdes utiles :
Le cacao : il est capable d’augmenter les taux d’agents chimiques dans l’organisme qui vous mettent en bonne humeur. Parmi ces substances figurent des neurotransmetteurs, la sérotonine, et des endorphines, qui soulagent la douleurs et agissent comme euphorisants.
kola ou Cola nitida : elle est utilisée comme aphrodisiaque en Jamaïque ainsi que dans les sociétés traditionnelles d’Afrique occidentales. Cette plante contient des substances complexes stimulantes comme la théobromine, la kolatine ou la caféine.
Le gingembre : Au Pérou, les vendeuses de gingembre vantent leur plante « brûlante » capable de réchauffer les femmes « froides ». Je ne saurais avancer aucune affirmation d’ordre scientifique à ce sujet, mais le gingembre ne fait sans doute pas de mal. En outre, son goût est très savoureux. Alors pourquoi ne pas l’essayer ?
Le Persil : il est œstrogénique. Il est traditionnellement utilisé pour stimuler les règles, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme.
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute,site web :www.sambamara.com skype : sambamara
Les mécanismes qui mènent au désir sexuel diffèrent pour l'homme et pour la femme. Contrairement au désir mécanique et automatique des hommes, directement associé aux grandes quantités de testostérone fabriquées par le corps masculin, le désir sexuel d'une femme n'est pas fondamentalement biologique. Son corps libère une quantité tellement faible de testostérone que son désir naît plutôt d'un environnement qui favorise l'affection, la communication, la sécurité et la tranquillité d'esprit.
Notons que cette perte du désir sexuel est généralement due à :
Un mauvais fonctionnement du système nerveux parasympathique : l'excitation et le désir, pour la femme comme pour l'homme, dépendent du bon fonctionnement du système nerveux parasympathique, qui n'est pas le centre du désir, mais plutôt celui du repos. Une personne ne peut ressentir une excitation ou un désir sexuel sans qu'une certaine activation de son système nerveux parasympathique ne soit en cause. C'est pourquoi les gens fatigués ont souvent peu d'intérêt pour l'activité sexuelle.
Le stress : la perte de désir peut se révéler la conséquence de nombreux facteurs de stress : difficultés au travail, grossesse, maladie, problème de couple, etc.
Le vieillissement : les changements hormonaux provoqués par le vieillissement entraînent inévitablement une diminution du désir sexuel, surtout après 80 ans.
Certains médicaments : les médicaments d'utilisation courantes tels que les bêtabloquants et certains nouveaux antidépresseurs qui agissent sur les neurotransmetteurs du cerveau peuvent avoir comme effet de diminuer le désir sexuel.
Inhibition sexuelle : des chocs traumatiques ? un viol par exemple ? peuvent inhiber le désir sexuel. D'autres facteurs socioculturels, tels que l'éducation et la religion, entraînent aussi parfois l'inhibition des pulsions sexuelles.
L’âge : Même si des études font état que les femmes peuvent maintenir leurs activités sexuelles et connaître des orgasmes pendant toute leur vie, les activités sexuelles sont souvent réduites après 60 ans. Ce phénomène s’explique en partie par l’absence d’un partenaire. De même, des transformations physiques comme la sécheresse vaginale due à un manque d’œstrogène rendent les rapports sexuels parfois douloureux, et réduisent le désir. Ainsi, pas mal de femmes, environ 15 % éprouvent une diminution importante du désir sexuel après la ménopause. D’où, les réactions qui vont de l’absence de désir sexuel, à l’incapacité à atteindre l’orgasme, aux douleurs ou inconfort lors de la pénétration par le pénis, à l’incapacité à laisser libre cours à leurs fantaisies dans des contextes sexuels, à l’indifférence ou répulsion à l’égard des activités sexuelles en passant par les sentiments de crainte ou de colère à l’égard de leurs partenaires.
Quelques conseils pratiques ! Il existe plusieurs façons de qui permettent d’améliorer les choses :
Savoir se détendre. Modifiez vos habitudes quotidiennes, par exemple pendant les vacances, en prolongeant vos repas, en acceptant de ne rien planifier et en étant plus détendu. Vous serez ainsi plus réceptif aux activités sexuelles. Ces temps de calme où le métabolisme est bas, où la respiration se fait lente, permettent la naissance du désir. À défaut de prendre souvent des vacances, attribuez-vous deux périodes de relaxation par jour, à raison de 20 minutes chaque fois.
· Montrer son affection sans arrière-pensée. Un baiser sur la joue ou sur les lèvres, un toucher du bras ou de l'épaule marquent et entretiennent vos sentiments réciproques. Les conjoints devraient se prouver chaque jour qu'ils tiennent l'un à l'autre, en sachant que ces démonstrations d'affection ne sont pas obligatoirement une invitation aux relations sexuelles.
Donnez du temps à votre relation : Avec votre conjoint, laissez derrière vous, à l'occasion, les soucis de la vie quotidienne. Le fait de consacrer du temps à votre couple favorise la communication et laisse place à la montée du désir. Même si ce n'est pas toujours facile, réservez-vous, avec votre partenaire, une période de la journée où vous ne serez dérangés par rien ni personne.
Apprendre à apprécier les caresses non génitales. Un élément important de la montée du désir réside dans l'éveil du système sensoriel. Les hommes gagneraient à développer leurs sens, à accorder de l'attention à l'ensemble du corps de leur conjointe et non à ses seules parties génitales, une habitude qui irrite les femmes et peut devenir source de tension entre les deux partenaires. Cesser toute activité génitale pendant une, deux ou trois semaines pour ne s'intéresser qu'aux caresses non génitales contribue à accroître le désir.
Faites du sport : La santé et la forme physique contribuent à entretenir une sexualité épanouie. Le sport et les activités qui éveillent les sens peuvent se révéler de troublants préludes à la sexualité.
Ne pas redouter ses fantasmes. Les fantasmes occupent une place dans l'imaginaire de tout être humain. Vivre à deux ne vous condamne pas à cesser de fantasmer sur des créatures de rêve ou sur un hypothétique partenaire. Il est naturel que vous imaginiez les choses que vous aimeriez avoir. On peut aussi vivre une sexualité et une sensualité à travers les romans, la musique, la danse et l'art en général.
Faire vérifier ses médicaments. Bon nombre de médicaments sur ordonnance ou en vente libre, en particulier ceux contre la dépression ou contre l'hypertension, entraînent une baisse du désir. Discutez-en avec un médecin. Il vous proposera, le cas échéant, des solutions de rechange.
Améliorer ses connaissances en matière de sexualité. Apprenez à connaître vos zones érogènes et celles de votre partenaire. Un nouveau toucher ou une nouvelle caresse suffit parfois à intensifier le désir. Il existe d'excellents livres pour s'initier à la relaxation sensorielle et aux massages érotiques.
Des attentions quotidiennes : « L'entretien du lien amoureux se joue surtout avec le haut du corps », expliquait ce spécialiste lors du congrès. Mais on n'apprend pas toujours à échanger des paroles chaleureuses et à faire passer des émotions sans se parler. « Nous faisons aussi beaucoup de gestes affectifs en pilotage automatique, comme les baisers TGV », soulignait notre expert. Prendre le temps de se regarder, de se toucher, d'avoir de petites attentions pour l'autre, c'est pourtant vital pour un couple et pas forcément compliqué. S'approcher lentement de l'autre, le regarder un moment avant de le surprendre en glissant ses bras autour de son cou, même la façon de se déplacer peut en dire long.
C'est d'ailleurs un « exercice » que les sexologues font parfois mimer à ceux ou celles qui viennent consulter pour une perte de désir. Si l'on veut avoir une vie amoureuse et sexuelle épanouie, il faut en effet s'en occuper. Le désir ne tombe pas du ciel tous les jours. Il faut l'entretenir et aller le chercher, en sachant se rendre disponible dans sa tête, répètent les spécialistes. Les imprévus de la vie, comme une maladie, une opération ou la perte d'un emploi, peuvent venir jouer les trublions. Mais, là encore, les couples qui ont su cultiver une bonne complicité s'en sortent mieux.
Dédramatiser l'acte sexuel, apprendre comment fonctionne son corps, son vagin, son clitoris..., apprendre à effectuer des exercices musculaires permettant de comprendre le "fonctionnement" des différentes parties de son corps et notamment de ses zones érogènes.
Quelques remèdes utiles :
Le cacao : il est capable d’augmenter les taux d’agents chimiques dans l’organisme qui vous mettent en bonne humeur. Parmi ces substances figurent des neurotransmetteurs, la sérotonine, et des endorphines, qui soulagent la douleurs et agissent comme euphorisants.
kola ou Cola nitida : elle est utilisée comme aphrodisiaque en Jamaïque ainsi que dans les sociétés traditionnelles d’Afrique occidentales. Cette plante contient des substances complexes stimulantes comme la théobromine, la kolatine ou la caféine.
Le gingembre : Au Pérou, les vendeuses de gingembre vantent leur plante « brûlante » capable de réchauffer les femmes « froides ». Je ne saurais avancer aucune affirmation d’ordre scientifique à ce sujet, mais le gingembre ne fait sans doute pas de mal. En outre, son goût est très savoureux. Alors pourquoi ne pas l’essayer ?
Le Persil : il est œstrogénique. Il est traditionnellement utilisé pour stimuler les règles, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme.
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute,site web :www.sambamara.com skype : sambamara