Les malfaiteurs et gus qui profitent des manifestations politiques, sont avertis. Les populations qui sont constamment victimes d’actes de pillage, d’agression et de destruction de leurs biens, sont très en colère contre les vandales. Exaspérées par les actes barbares commis lors des dernières manifestations, des populations interrogées promettent de barrer la route aux malfaiteurs.
« Nous n'allons plus laisser des malfaiteurs profiter des manifestations pour s’attaquer à nos biens. S’ils tentent de le faire, nous allons leur faire face », promet Mamadou Sy, dont le magasin a été attaqué lors des manifs des 1er et 2 juin derniers. Un autre qui est en colère contre les actes de vandalisme, est Lamine Ndiaye. Tenancier d’un restaurant dans la banlieue de Dakar, il promet de défendre son bien au prix de sa vie.
Que ce soit à Pikine, Guédiawaye, aux Parcelles assainies, à Grand-Yoff, les commerçants et boutiquiers interrogés sont unanimes à dire que ces actes de vandalisme ne peuvent pas prospérer. « Nous emploierons tous les moyens à notre disposition, pour empêcher les voleurs et agresseurs de profiter des manifestations pour s’attaquer à nos biens. »
En tout cas, avec toute la détermination qui sied, ces populations préviennent qu’elles ne se laisseront plus faire. Et si jamais elles viennent à s’affronter avec des vandales, les morts pourraient se compter par centaines.
Pour rappel, les manifestations qui ont embrasé le pays, les jeudi 1er et vendredi 2 juin derniers, se sont soldées par des actes inadmissibles de "viols", d’agressions et de pillages, qui ont fini par scandaliser les populations. Dans la banlieue de Dakar, les scènes de violence ont entraîné le saccage de certains chantiers du gouvernement comme le Brt. À l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où les cours magistraux ont repris en ligne à la Faculté de droit et en présentiel pour les travaux dirigés, tous les bus ont été incendiés lors des manifestations passées.
À Dakar, des cas de viols ont été signalés. À Grand-Yoff, des agresseurs armés de coupe–coupe, arrachaient les sacs des femmes.
Sept bus de la Cathédrale de Dakar qui étaient stationnés devant le stade Léopold Sédar Senghor, ont été réduits en cendres par des pyromanes. Des magasins et boutiques appartenant à des citoyens sénégalais et des étrangers qui vivent parmi nous, ont été dévalisés sans compter les banques qui ont été attaquées. N’en pouvant plus de vivre de tels calvaires, les populations demandent aux manifestants de sauvegarder les biens publics, mais aussi, d’épargner les biens d’autrui, car la manifestation ne doit pas être synonyme de barbarie.
Tribune
« Nous n'allons plus laisser des malfaiteurs profiter des manifestations pour s’attaquer à nos biens. S’ils tentent de le faire, nous allons leur faire face », promet Mamadou Sy, dont le magasin a été attaqué lors des manifs des 1er et 2 juin derniers. Un autre qui est en colère contre les actes de vandalisme, est Lamine Ndiaye. Tenancier d’un restaurant dans la banlieue de Dakar, il promet de défendre son bien au prix de sa vie.
Que ce soit à Pikine, Guédiawaye, aux Parcelles assainies, à Grand-Yoff, les commerçants et boutiquiers interrogés sont unanimes à dire que ces actes de vandalisme ne peuvent pas prospérer. « Nous emploierons tous les moyens à notre disposition, pour empêcher les voleurs et agresseurs de profiter des manifestations pour s’attaquer à nos biens. »
En tout cas, avec toute la détermination qui sied, ces populations préviennent qu’elles ne se laisseront plus faire. Et si jamais elles viennent à s’affronter avec des vandales, les morts pourraient se compter par centaines.
Pour rappel, les manifestations qui ont embrasé le pays, les jeudi 1er et vendredi 2 juin derniers, se sont soldées par des actes inadmissibles de "viols", d’agressions et de pillages, qui ont fini par scandaliser les populations. Dans la banlieue de Dakar, les scènes de violence ont entraîné le saccage de certains chantiers du gouvernement comme le Brt. À l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où les cours magistraux ont repris en ligne à la Faculté de droit et en présentiel pour les travaux dirigés, tous les bus ont été incendiés lors des manifestations passées.
À Dakar, des cas de viols ont été signalés. À Grand-Yoff, des agresseurs armés de coupe–coupe, arrachaient les sacs des femmes.
Sept bus de la Cathédrale de Dakar qui étaient stationnés devant le stade Léopold Sédar Senghor, ont été réduits en cendres par des pyromanes. Des magasins et boutiques appartenant à des citoyens sénégalais et des étrangers qui vivent parmi nous, ont été dévalisés sans compter les banques qui ont été attaquées. N’en pouvant plus de vivre de tels calvaires, les populations demandent aux manifestants de sauvegarder les biens publics, mais aussi, d’épargner les biens d’autrui, car la manifestation ne doit pas être synonyme de barbarie.
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