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Polémique : Ismael Sankara-Saba réagit...

Rédigé par leral.net le Lundi 23 Juillet 2012 à 19:17 | | 2 commentaire(s)|

Ismael Saba, alias Ismael Sankara, réagit enfin à l’article de Jeune Afrique (n°2684, publié le 17 juin 2012) évoquant ses liens de parenté avec l’ancien président burkinabè Thomas Sankara. Et il reconnaît avoir prétendu être le fils de ce dernier...


Polémique : Ismael Sankara-Saba réagit...
Je suis surpris par vos écrits sur ma « parenté » avec l’ancien président burkinabè Thomas Sankara (J.A. n° 2684). Ils ont suscité interrogations, indignation et blessures... Je veux bien admettre avoir joué un rôle dans cette pagaille : je ne suis pas parfait. Dans cette interview, qui n’était enregistrée ni par audio ni par vidéo, j’ai en effet déclaré être le fils de Thomas Sankara. Mais je précise que cette parenté n’était pas le sujet central de l’entretien. Et je n’ai jamais prétendu avoir dîné avec le président Blaise Compaoré. En revanche, j’ai déclaré avoir visité sa résidence en compagnie de l’artiste Sean Paul. Enfin, je ne me suis jamais prévalu d’un « featuring » avec la Gabonaise Patience Dabany...

Et je le redis : oui, je me rêve en fils spirituel de Thomas Sankara, dont l’illustre nom me sert de pseudonyme d’artiste. Non, je ne suis pas le fils de Sankara, mais celui d’Ismael Sougrenoma Saba et de Josephina Oma. J’ai présenté mes excuses à la famille Sankara pour le préjudice subi. Je souhaiterais à présent que l’histoire s’arrête là. lsmael Saba, alias Ismael Sankara, Broward County, États-Unis

Réponse :

Cette regrettable polémique ne serait pas survenue si vous et votre entourage professionnel n’aviez pris quelques libertés avec la vérité. Plutôt que de jouer sur l’ambiguïté, il aurait été plus simple de déclarer, comme vous le faites maintenant, que vous vous considériez comme « le fils spirituel de Thomas Sankara », et que c’est la raison pour laquelle vous avez choisi ce nom d’artiste. Vous reconnaissez, plus d’un mois après la publication de cet article, avoir « joué un rôle dans cette pagaille ». Soit. Je maintiens pour ma part que vous m’avez dit avoir dîné avec Blaise Compaoré et que vous avez mentionné une collaboration avec Patience Dabany.

Pascal Airault (Jeuneafrique.com)



1.Posté par Bendrekan le 23/07/2012 19:40 | Alerter
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Au Journal Jeune Afrique
57 bis, rue d’Auteuil 75016 Paris
Droit de réponse
Monsieur Béchir Ben YAHMED
Directeur de Publication de Jeune Afrique
Je suis surpris des écrits de J.A dans ses deux dernières éditions se rapportant à moi et au
Président Thomas Sankara.
Ces écrits ont suscités interrogation, indignations et blessures. Je ne rentrerais pas dans la
polémique et la confusion stériles que veut instaurer le Journal. Je ne rentrerais pas non
plus dans la polémique du « si j’ai dit ceci ou pas ». Si c’était vrai que j’avais dit cela, je
peux donc supposer que si je lui avais aussi dit que j’étais le fils du pape, le journaliste
écrirait ?
Je veux que tout le monde sache que je ne suis pas parfait, j’ai joue un rôle dans cette
pagaille. Cependant je veux spécifier ce que j’ai dit a Jeune Afrique. L’interview n’était pas
enregistré ni par audio ni par vidéo, donc j’aimerai que les gens sachent que j’ai dit que je
suis le fils de Thomas Sankara, mais je n’ai pas dit ça comme raison principale de mon
interview, tout comme je n’ai pas tenu tous les propos héroïques qu’on veut m’attribuer. Et
comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas eu le temps de valider l’écrit du journaliste afin de voir
quel était le thème principal avant que ce ne soit publié. Egalement je n’ai jamais dit que j’ai
eu un diner avec Blaise Compaoré, j’ai dit que j’ai visite leur domicile avec Sean Paul et
enfin je n’ai jamais dit que j’ai fait un featuring avec Patience Dabany.
Je suis artiste musicien. Je ne connais pas grand-chose au journalisme mais je crois tout de
même comme toute profession cela repose sur des valeurs cardinales qui devraient être
l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, la vérité qui leur fait
obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent, La rigueur qui leur impose
un travail rigoureux et méticuleux dans la collecte et la vérification des informations qu’ils
rapportent.
Le président Sankara était un homme de conviction, un combattant pour la libération et
l’émancipation des peuples opprimés. « Tuez sankara et des millier de Sankara naîtons »
disait-il.
Oui je me veux un fils spirituel de Thomas Sankara. C’est pourquoi j’ai pris comme nom
d’artiste cet illustre nom.
Non je ne suis pas le fils de Sankara. Je suis le Fils de Ismael Sougrenoma Saba et de
Joséphina Oma. J’ai trois frères et deux soeurs. Ces informations sont facilement
vérifiables.
J’ai présenté mes excuses à la famille Sankara pour la blessure qu’ils ont subit du fait de ma
rencontre avec un de vos journalistes. Je souhaiterais que cette histoire s’arrête là.
Tout autre propos ne m’engagerait nullement.
Je souhaiterais que ce droit de réponse occupe le même espace que vos précédentes
publications
Respectueusement vôtre
Ismael Saba
Alias Ismael Sankara
Signtaure : ……………………………………….
820 sw 8ave, Broward county, FL

2.Posté par Bokassa le 30/07/2012 13:27 | Alerter
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Bonjour
Je trouve que cela est un peu trop facile pour le rappeur de se déclarer fils de Thom sank et de revenir sur ces déclarations alors qu'un journal burkinabé l'a même interviewé et il a entretenu le flou. Les gens au Burkina et partout dans le monde ont une dévotion pieuse pour sankara qu'il ne faut pas s'amuser avec. lui viendrait-il à 'idée de déclarer qu'il est le fils de Benoit XVI par exemple?

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