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Politique-Justice-Économie: Les grandes déceptions de 2020

L’année 2020 qui prend fin, s’en va avec un lot de déceptions sans réparations. De la politique à l’économie, en passant par la justice, les déceptions ne manquent pas et les plaignants nombreux.


Rédigé par leral.net le Samedi 2 Janvier 2021 à 09:01 | | 0 commentaire(s)|

Politique-Justice-Économie: Les grandes déceptions de 2020
En politique, les plus surprenantes déceptions de l’année 2020 sont perceptibles à la fin de celle-ci.

Elles sont surtout survenues avec la formation du second gouvernement du second mandat de Macky Sall. D’abord, dans le Parti Rewmi, où le leader Idrissa Seck a été particulièrement décevant aux yeux de certains de ses lieutenants :

L’on peut citer Yankhoba Seydi, ci-devant porte-parole du parti et Déthié Fall, le vice-président, qui n’ont pas été consultés par leur mentor au moment où il décidait d’effectuer sa volte-face à leur insu.

Mais avec Idrissa Seck, la déception de l’année ne s’arrête pas qu’à ces seuls lieutenants, mais s’étend jusqu’à tous ceux qui ont porté leur choix sur lui lors de la présidentielle de 2019. Ce sont plus d’un million de Sénégalais pour une élection qu’il jugeait truquée, que le leader de Rewmi a déçu. En les décevant, Idrissa Seck a occasionné de grandes déceptions à l’Alliance pour la République (Apr).

C’est en effet, un secret de Polichinelle que la venue d’Idrissa Seck dans le camp présidentiel, a provoqué le départ de Mimi Touré du Conseil économique social environnemental (Cese). En quittant ce poste, Mimi qui est profondément déçue par Macky Sall, ne l’a pas caché. En attestent ses différentes sorties…

Les autres déceptions dans le camp présidentiel concernent des responsables qui se croyaient indéboulonnables. Ils sont dans les coins, ruminant leur déception. On peut citer l’ancien ministre, Amadou Bâ, mais aussi ses homologues Aly Ngouille Ndiaye, Me Omar Youm, Ndèye Tické Ndiaye Diop ainsi que Mahammed Boun Abdallah Dionne qui est au même pied de disgrâce, pour n’avoir pas acquiescé l’arrivée d’Idrissa Seck dans le camp présidentiel. Dans le camp de l’opposition, il y a eu des déceptions et pas des moindres.

La déception de ces responsables qui se croyaient indéboulonnables

Si Me Abdoulaye Wade est déçu des Omar Sarr et Cie, pour avoir quitté le Pds, ces derniers sont à leur tour déçus du pape du Sopi qu’ils accusent de leur faire de l’ombre, pour le seul intérêt de son fils Karim Wade.

Dans le domaine de la justice, les plus grandes déceptions sont notées dans le traitement fait des rapports et scandales financiers.

Si pour les rapports, la justice ne peut les connaître qu’à la suite d’une transmission, pour ceux de l’Ofnac, sa présidente renseigne avoir déposé pour cette année, une vingtaine de dossiers au tribunal, ajoutés aux autres qui l’étaient déjà. On ne parlera pas des nombreux présumés scandales de gestion dénoncés çà et là, mais qui n’ont connu aucune suite.

Ceci entraînant cela, la conséquence directe d’une gestion pas rigoureuse des deniers, l’inégale répartition des ressources publiques et les entorses à la justice sociale, c’est le désœuvrement des jeunes. Si le gouvernement a mis en place des programmes pour l’emploi des jeunes, au niveau de leur exécution, la mayonnaise ne prend pas.

C’est cela qui a poussé des franges de jeunes comme les pêcheurs, qui ne trouvent plus le poisson dans nos eaux, à prendre les pirogues de la mort pour rallier l’Espagne.





Tribune