La Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas) a lancé ce vendredi un programme de transformation dénommé Plan d’Affaires 2018-2022. Un plan qui vise, selon le Directeur général de ladite structure, Malick Ndiaye, à faire du Crédit Agricole, la banque leader dans le financement des chaines de valeur agricoles.
Dans l’optique de mieux financer les agriculteurs, la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas) vient de mettre en place le programme de transformation du Plan d’Affaires 2018-2022. L’élaboration de ce plan quinquennale conçu au cours de l’année 2017, a vu la participation de l’ensemble des parties prenantes, qui n’ont pas manqué de magnifier le travail remarquable qu’est en train d’abattre le Crédit agricole.
De son avis, le Directeur General de ladite banque pense que cette cérémonie de lancement permet d’accompagner ce programme dans sa mise en œuvre, par un plan de transformation avec le cabinet Performance Group.
«Nous avions prévu effectivement dans la vulgarisation de ce plan, d’organiser une journée de lancement sous forme d’une convention à laquelle on inviterait l’ensemble de nos partenaires pour donner le contenu de ce plan d’affaires, qui est un plan ambitieux et qui vise à faire du Crédit Agricole la banque leader dans le financement des chaines de valeur agricoles, partenaire privilégié de l’Etat du Sénégal dans la transformation de l’économie nationale et une référence dans la qualité du service délivré au client », a-t-il justifié, avant de remercier l’ensemble des représentants venus marquer cette journée.
Poursuivant son discours, M. Ndiaye informe que « le plan de transformation a été élaboré pour simplement prendre en charge les défis majeurs auxquels la banque est confrontée et dans une perspective de progrès, de faire en sorte qu’on puisse la repositionner à l’horizon 2022 parmi les premières banques ». Non sans oublier les 34 ans d’existence durant lesquelles la banque a fait le point de ses forces, faiblesses, menaces et opportunités. Selon toujours le directeur général, « nous avons considéré que nous avions un fort potentiel dans un secteur-clé qui est l’agriculture malgré les difficultés, les risques et qui occupe 70% de nos populations. Nous considérons dès lors que cette agriculture doit se développer avec sa banque ».
« Nous avons décliné un certain nombre d’axes majeurs qui sont la consolidation de la structure financière, la maîtrise des risques, le développement du capital humain, le développement commercial, l’efficacité opérationnelle et le renforcement de la gouvernance. Ce sont des points-clés autour desquels des chantiers ont été dégagés pour que nous puissions atteindre nos objectifs », souligne de patron de la Cncas.
Concernant les défis posés par le représentant du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural Youssou Diallo, qui touchent la question de la compétitivité et des ressources, le Dg du Crédit Agricole soutient que ces deux questions ne sont pas occultées.
« Elles sont prises en charge dans le plan d’affaires. Ainsi, dans le chantier qui touche l’efficacité opérationnelle, on retrouve les questions de compétitivité. Nous allons pouvoir avec une approche analytique, voir l’ensemble des processus et l’ensemble de nos systèmes organisationnels de ce que nous faisons en termes de métier », a-t-il expliqué.
Avant d’annoncer que « pour la question des ressources, nous avons un objectif de mobiliser 275 milliards de ressources clientèles et aujourd’hui, nous en sommes à peu près autour de 150 milliards par an ». A l’en croire, « le Crédit Agricole a l’ambition de bousculer les lignes, d’aller vers le monde agricole, vers des changements majeurs qui vont montrer que la banque a les moyens de prendre des parts de marché dans les ressources ».
Cheikh Makhfou Diop Leral.net
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