Que cachent les autorités pénitentiaires de Reubeuss ?

Aminata Touré, guidé par le directeur de la prison de Reubeuss a visité les cellules de la prison et ses occupants. Devant la petite porte rouge qui mène aux cellules, les gardent en service applique les instructions : Pas de presse à l’intérieur. Tout le monde passe sauf les pisses copies. Mais, curieux de percer le mystère à tout prix, les journalistes se débarrassent de leurs caméras, micro et tout autre appareil électronique au bureau du secrétaire du directeur. Ils reviennent à la charge espérant cette fois se voir autoriser. Mais que nenni ! les gardes sont intransigeants. Là, la presse ne peut que se résigner en prenant place sur deux bancs qui longent le couloir.

Pour d’aucun : « l’administration pénitentiaire cache des choses pas du tout catholique. Ils ont peur que la presse profite de la visite pour mettre à nu les conditions inhumaines de détention comme l’étroitesse des cellules, l’entassement des prisonniers, les cas de torture, la mauvaise alimentation, la salubrité des lieux, entre autres. » D’autres racontent que des prisonniers leur ont confié lors de la récente visite des avocats qu’ils « attendent leur jugement depuis dix ans. Certains prisonniers avait dit que leurs dossiers ont été égarés.