Le drame des dirigeants africains a été, dès le lendemain des indépendances, de n'avoir pas repensé les infrastructures. Celles-ci étaient juste conçues dans une logique coloniale de drainer les matières premières vers les ports du littoral, pour être transportées vers les métropoles.
Avec les 1200 milliards, nous devrions pouvoir relancer notre réseau ferroviaire au plan national et ouvrir un réseau international plutôt que de les concentrer sur les 50 km qui séparent Dakar de Diamniadio. En effet, nos infrastructures ferroviaires actuelles datent du début du siècle dernier, avec un écartement métrique (abandonné dans l'essentiel des pays) et des trains de plus de cinquante (50) ans d'âge qui, de Dakar, ne parviennent à rallier Bamako (1200 km) qu'au bout de 36 à 48h d'un voyage époustouflant aux allures d'expédition tandis qu'ailleurs, pour les mêmes distances, 5 ou 6 heures de temps suffisent largement dans des conditions de confort et de sécurité convenables. D’ailleurs, aux dernières nouvelles, le train Dakar-Bamako n’existe plus.
Nous devrions, avec ces centaines de milliards comme mise, et un montage financier adéquat, réaliser :
L’axe Dakar – Thiès - St-louis - Nouakchott
L’axe Dakar – Thiès – Tambacounda – Bamako – Niamey
L’axe Tamba - Kédougou – Labé – Conakry
L’axe Tamba – Vélingara – Kolda – Sédhiou – Ziguinchor – Bissau
L’axe St-Louis – Podor – Matam – Bakel -Goudiri
Nous devons aussi réhabiliter les tronçons que sont :
1. Diourbel-Touba,
2. Guinguinéo – Kaolack jusqu’à Banjul
3. Louga-Linguère
Pour la dimension internationale, nous proposons que les pays concernés mettent en place un fonds commun d’investissement pour les infrastructures de transport (FCIIT). Une étude de la Banque mondiale a montré que pour atteindre le taux de croissance de 7% nécessaire pour réduire de moitié la pauvreté, l'Afrique devrait investir 5% du PIB dans l’infrastructure et 4% dans l'entretien. Il est vrai que le niveau est inégal d’un pays à l’autre et qu’il s’agit ici d’une pondération.
Pour atteindre un taux de croissance supérieur ou égal à 10%, le Sénégal devrait, selon les experts, aller vers 8% du PIB dans l’infrastructure et consacrer environ 7% supplémentaires aux activités d’exploitation et d’entretien de cette infrastructure soit (base 2018), 555 milliards/an. Chaque pays du groupe apporterait sa quotepart au prorata de ses moyens et de ses ambitions.
Ce fonds de contrepartie servira à rassembler des investissements de l’ordre de 10.000 milliards CFA/an. Sur une décennie, ce sont cent mille milliards de CFA qui seront injectés dans les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires" des pays concernés. Pour ce qui concerne le Sénégal, le fonds pourrait nous permettre de disposer d'un volume plancher (nous disons bien plancher), de 2000 milliards/an pour nos infrastructures.
"On ne mange pas les routes" lançait-on à Abdoulaye Wade mais un rapport de AICD indique fort justement, que " l’investissement dans l’infrastructure représente un énorme potentiel non exploité de création d’emplois productifs. Il fait progresser l’agriculture, facilite le commerce et l’intégration… L’état des infrastructures en Afrique au Sud du Sahara freine la croissance des pays de 2% chaque année et limite la productivité des entreprises jusqu’à 40%".
Telle est la dure réalité. "On ne mange pas les routes mais on mange assurément mieux grâce aux routes", ont répondu ceux qui ont compris ce que représentent les infrastructures dans la création de richesses. Les routes connectent les opérateurs économiques et les rapprochent des marchés les plus lointains et sont de ce fait, un pilier fondamental pour un développement véritable.
Avec les 1200 milliards, nous devrions pouvoir relancer notre réseau ferroviaire au plan national et ouvrir un réseau international plutôt que de les concentrer sur les 50 km qui séparent Dakar de Diamniadio. En effet, nos infrastructures ferroviaires actuelles datent du début du siècle dernier, avec un écartement métrique (abandonné dans l'essentiel des pays) et des trains de plus de cinquante (50) ans d'âge qui, de Dakar, ne parviennent à rallier Bamako (1200 km) qu'au bout de 36 à 48h d'un voyage époustouflant aux allures d'expédition tandis qu'ailleurs, pour les mêmes distances, 5 ou 6 heures de temps suffisent largement dans des conditions de confort et de sécurité convenables. D’ailleurs, aux dernières nouvelles, le train Dakar-Bamako n’existe plus.
Nous devrions, avec ces centaines de milliards comme mise, et un montage financier adéquat, réaliser :
L’axe Dakar – Thiès - St-louis - Nouakchott
L’axe Dakar – Thiès – Tambacounda – Bamako – Niamey
L’axe Tamba - Kédougou – Labé – Conakry
L’axe Tamba – Vélingara – Kolda – Sédhiou – Ziguinchor – Bissau
L’axe St-Louis – Podor – Matam – Bakel -Goudiri
Nous devons aussi réhabiliter les tronçons que sont :
1. Diourbel-Touba,
2. Guinguinéo – Kaolack jusqu’à Banjul
3. Louga-Linguère
Pour la dimension internationale, nous proposons que les pays concernés mettent en place un fonds commun d’investissement pour les infrastructures de transport (FCIIT). Une étude de la Banque mondiale a montré que pour atteindre le taux de croissance de 7% nécessaire pour réduire de moitié la pauvreté, l'Afrique devrait investir 5% du PIB dans l’infrastructure et 4% dans l'entretien. Il est vrai que le niveau est inégal d’un pays à l’autre et qu’il s’agit ici d’une pondération.
Pour atteindre un taux de croissance supérieur ou égal à 10%, le Sénégal devrait, selon les experts, aller vers 8% du PIB dans l’infrastructure et consacrer environ 7% supplémentaires aux activités d’exploitation et d’entretien de cette infrastructure soit (base 2018), 555 milliards/an. Chaque pays du groupe apporterait sa quotepart au prorata de ses moyens et de ses ambitions.
Ce fonds de contrepartie servira à rassembler des investissements de l’ordre de 10.000 milliards CFA/an. Sur une décennie, ce sont cent mille milliards de CFA qui seront injectés dans les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires" des pays concernés. Pour ce qui concerne le Sénégal, le fonds pourrait nous permettre de disposer d'un volume plancher (nous disons bien plancher), de 2000 milliards/an pour nos infrastructures.
"On ne mange pas les routes" lançait-on à Abdoulaye Wade mais un rapport de AICD indique fort justement, que " l’investissement dans l’infrastructure représente un énorme potentiel non exploité de création d’emplois productifs. Il fait progresser l’agriculture, facilite le commerce et l’intégration… L’état des infrastructures en Afrique au Sud du Sahara freine la croissance des pays de 2% chaque année et limite la productivité des entreprises jusqu’à 40%".
Telle est la dure réalité. "On ne mange pas les routes mais on mange assurément mieux grâce aux routes", ont répondu ceux qui ont compris ce que représentent les infrastructures dans la création de richesses. Les routes connectent les opérateurs économiques et les rapprochent des marchés les plus lointains et sont de ce fait, un pilier fondamental pour un développement véritable.