Lambert Mendé : Nous avons décidé de les expulser de notre territoire : ils n’ont pas le droit de venir faire de la politique ici. Peu importe s’il y a des preuves de ci ou de ça : ils ont prétendu être venus ici pour agir dans le sens d’un changement du régime d’un pays qui n’est pas le leur, cela ne se fait pas. Conformément à la loi, nous les expulsons donc de notre territoire. Nous n’avons pas à nous expliquer sur cela.
RFI : cela veut dire que vous aller libérer également les autres militants, les militants congolais, qui ont été arrêtés avec eux ?
Lambert Mendé : il y a beaucoup de problème à cet égard, il y a beaucoup d’argent qui a circulé, il y a des comptes qui ont été ouverts sous de fausses identités… Il y a même une fausse société qui a été créée pour pouvoir inviter les trois Sénégalais et le Burkinabè. Nous avons trouvé une littérature assez inquiétante sur le retour des jihadistes ; nous avons retrouvé des tenues militaires : tout cela nécessite que ceux qui sont à la base de cette initiative puissent passer devant le procureur.
RFI : n’y a-t-il pas une contradiction à libérer les étrangers et à garder sous les verrous les militants pro-démocratie congolais ?
Lambert Mendé : Il n’y a pas de contradiction madame. C’est la volonté de l’autorité judiciaire qui compte ! C’est comme cela que cela se passe dans le monde entier.
Par RFI
RFI : cela veut dire que vous aller libérer également les autres militants, les militants congolais, qui ont été arrêtés avec eux ?
Lambert Mendé : il y a beaucoup de problème à cet égard, il y a beaucoup d’argent qui a circulé, il y a des comptes qui ont été ouverts sous de fausses identités… Il y a même une fausse société qui a été créée pour pouvoir inviter les trois Sénégalais et le Burkinabè. Nous avons trouvé une littérature assez inquiétante sur le retour des jihadistes ; nous avons retrouvé des tenues militaires : tout cela nécessite que ceux qui sont à la base de cette initiative puissent passer devant le procureur.
RFI : n’y a-t-il pas une contradiction à libérer les étrangers et à garder sous les verrous les militants pro-démocratie congolais ?
Lambert Mendé : Il n’y a pas de contradiction madame. C’est la volonté de l’autorité judiciaire qui compte ! C’est comme cela que cela se passe dans le monde entier.
Par RFI