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Vendredi 24 Décembre 2010

REVELATIONS DE WIKILEAKS SUR LE SENEGAL : L’image du pays ternie par les scandales


Divulguées la semaine dernière par de grands journaux étrangers, les révélations de Wikileaks sur le Sénégal, ont de quoi inquiéter Wade et sa galaxie. Portant sur la corruption, le monument de la Renaissance, la présidentielle de 2012 ainsi que de divers autres scandales, ces télégrammes diplomatiques américains écornent à jamais l’image du Sénégal.



REVELATIONS DE WIKILEAKS SUR LE SENEGAL  : L’image du pays ternie par les scandales
Le Sénégal ne véhicule plus vraiment une bonne image à l’étranger. Ces dernières semaines, le pays s’est retrouvé à plusieurs reprises en bonne place dans les médias étrangers. Et ce n’était pas seulement pour commenter le 3e Festival mondial des arts nègres. Mais plutôt pour scruter ce qui se passe sur le front de la corruption et de la mal gouvernance érigées en règle par nos dirigeants. C’est tout le prestige au niveau international qui s’effrite au fur et à mesure que les « scandales à milliards » se suivent. Aujourd’hui, ce sont des affaires de corruption qui remettent au devant de la scène la gestion clanique de l’Etat. C’est du moins ce qui ressort des échanges diplomatiques américains publiés par le site Wikileaks le 9 novembre dernier. Repris par le journal Le Monde et d’autres journaux étrangers, les télégrammes diplomatiques américains en question, sont loin d’être en faveur du président Abdoulaye Wade et de son fils Karim. L’absence de clarté et de consensus concernant le décret pris le président de la République en vue de soustraire les services de la présidence du contrôle de l’Armp (Autorité de régulation des marchés publics), avait déjà suscité la curiosité étrangère au point que cinq ambassadeurs occidentaux (de l’Allemagne, des Pays-Bas, du Canada, des Etats-Unis, et de l’Union Européenne) aient fini par exprimer leurs inquiétudes à travers une lettre conjointe. Aujourd’hui, leurs appréhensions ne font que s’accentuer avec les fracassantes révélations de Wikileaks où figure en bonne place un long entretien entre le président Wade et Mme Marcia Bernicat, ambassadrice des Etats unis d’Amérique au Sénégal.

D’après le journal Le Monde, dans ce télégramme daté du 18 février 2010, l’ambassadrice des Etats-Unis y signifie au président que « l’impression selon laquelle la corruption est répandue est aujourd’hui devenue [au Sénégal] une réalité qui ne peut être combattue que par des mesures concrètes ». Un état de fait qui n’avait pas à l’époque manqué de susciter l’ire du président Wade. D’ailleurs dans ses précédentes éditions, La Gazette informait « qu’en réaction au communiqué des Américains qui demandaient à l’Etat du Sénégal de prendre des mesures contre la corruption, comme le stipule le contrat signé par les deux Etats dans le cadre du Mcc, Me Wade a convié Mme Bernicat en présence des journalistes pour la rabrouer et lui dire qu’il était prêt à renoncer au programme Millenium challenge corporation, (Mcc) financé à hauteur de 540 millions ». Mais le document diffusé par Wikileaks lève aujourd’hui le voile sur cette affaire et révèle une toute autre réalité de la question. En effet le document note qu’au moment où l’ambassadrice a été ferme en indiquant au président que le Sénégal pourrait perdre le financement du Mcc, ce dernier, inquiet « a aussitôt demandé des assurances avant de reconnaitre après un gloussement qu’il y avait nécessité de réagir contre la corruption ». Une décision qui, en tous les cas semble loin d’être appliquée. D’ailleurs dans le même télégramme, l’ambassadrice ne manque de souligner que « le président va louvoyer entre des mesures et la poursuite de l’autorisation donnée à ceux qui sont habitués à se servir dans les caisses du gouvernement, de le faire afin de s’assurer que leur loyauté demeure intacte ». Avant d’ajouter que « les ressemblances frappantes entre le père et le fils dans ce domaine montrent que tous les deux continuent de sous-estimer l’importance de cette question pour les bailleurs de fonds et, de plus en plus, pour les électeurs ».

Le Sénégal, « une démocratie faiblissante »

La politique intérieure du pays et les échéances électorales de 2012 ont également beaucoup intéressé les diplomates occidentaux. Dans un autre télégramme de l’ambassade américaine à Paris, daté du 2 février 2010, également cité par le journal Le Monde, un diplomate français juge « crédible » le scénario d’une élection anticipée car, selon lui, « Wade réalise que ni lui ni Karim ne peuvent gagner en 2012 sans une fraude massive que le pays et la communauté internationale ne pourraient supporter ». Très soucieux de la situation politique, les diplomates, note le journal Le Monde, estiment que « si Abdoulaye Wade décédait sans avoir désigné de successeur, suivrait probablement “une période de violente lutte intestine dans les deux camps, et une instabilité générale du pays ». Par ailleurs dans leurs mémos, ces diplomates décrivent le Sénégal comme « une démocratie faiblissante » où « le père et le fils sont plus occupés à ouvrir une voie à une succession présidentielle dynastique qu’à s’attaquer aux problèmes urgents que sont le prix élevé des denrées de première nécessité, les coupures électriques fréquentes ou la périlleuse émigration des jeunes vers l’Espagne ».

A cela, s’ajoutent les inquiétudes des occidentaux qui, dans d’autres mémos s’interrogent sur « les appels du président Wade pour solliciter le soutien de Sarkozy pour le prix Nobel, les 52 millions de francs CFA (79 273 euros) volés dans son appartement de Paris par un membre de son entourage, les ‘cases des tout-petits’ dénommées ‘coquilles vides’, la pléthore de ministres, l’opacité dans le financement du monument de la renaissance, les scandales financiers, le fait que Karim Wade est aujourd’hui surnommé ‘Monsieur 15 %’ alors qu’au début de 2007, on l’appelait ‘Monsieur 10 %’ etc. ».

Au regard de cette liste noire et humiliante qui vient confirmer les scandales régulièrement relatés par la presse locale, ce sont autant de cas très mal vus de l’extérieur et qui permettent facilement de mesurer le net recul du Sénégal. Ces craintes ne faisant toutefois qu’écorner l’image du pays et son attractivité si l’on sait sa grande dépendance des partenaires étrangers et occidentaux en particulier. Alors qu’aujourd’hui encore, ces scandales semblent toujours en vogue, les inquiétudes des diplomates étrangers risquent de ne pas se dissiper de sitôt et la réhabilitation d’une image décente du pays s’annonce compliquée.

Papa Adama TOURÉ la gazette
(Plus d'informations demain sur leral .net)




1.Posté par an wash le 24/12/2010 23:32 | Alerter
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Le Peuple Gambien: un Peuple qui « est nous » mais dont nos langues officielles parfois « réussissent » à nous éloigner.

Un peuple si proche mais qui semble parfois si lointain si l’on n’y prend pas garde ! Pourtant ses peines et joies sont les nôtres ! Et les nôtres sont siennes ! Ce sentiment de proximité et de fusion est encore plus perceptible dans nos communautés Sénégambiennes en Europe ou en Amérique! Quels que soient nos gouvernants du moment, qui du reste ont l’obligation morale et historique d’en préserver les liens de parente qui remontent à l‘ère précoloniale, il faudra toujours se souvenir que nos deux peuples ( ?) sont un même qu’on le veuille ou non ! Peu importe si Ndiaye est épelé Njie à Serecounda, ou Diop est épelé Jobe à Farafeni, Diouf épelé Joof à Soma, ou alors Thiam épelé Cham à Bathurst ! Quand la Gambie gémit nous devons prêter attention et montrer compassion comme un frère pour un autre!

Peu importe les malentendus ou les politiques étatiques qui parfois testent les relations entre nos gouvernants respectifs ! Les Gambiens ont toujours nourri un amour profond pour le Sénégal et cela se manifeste sous une variété de formes. Du Saloum à New York, de Londres à Stockholm et d’Amsterdam à Tambacounda les Gambiens n’ont montré que fraternité et amour pour les Sénégalais et cela ne devrait jamais être perdu de vue par nous Sénégalais.

Bien évidemment chacun de nous a une fibre pour les Gambiens ! Même l’usage du mot « mboka » innocemment déclenche ou révèle toujours un sentiment de « connexion » et d’estime !

Puisqu’il en a été ainsi décidé par l’histoire que leur pays soit plus petit que le nôtre et n’ait pu bénéficier des mêmes faveurs historiques et économiques que le notre il repose principalement sur nous l’obligation fraternelle de toujours les embrasser et leur exprimer soutien, amour et considération !

Méfions nous bien de tous ceux là qui ont de prés ou de loin contribué à déstabiliser ou tenté de déstabiliser les relations entre nos deux peuples comme ils l’ont tente en Juillet 1981 et qui sont aujourd’hui dans notre presse nationale au micro de journalistes parfois si jeunes qu’ils n’ont pas un réel souvenir de cet été là.. Méfions nous également de ces opposants qui vont même jusqu'à se permettre l’audace de lancer un appel à nos forces armées à leur « porter secours » dans leur pays et de suggérer a cet effet des « méthodes abrasives » contre le gouvernement actuellement au pouvoir en Gambie.

Que les gouvernants gouvernent, et que les politiques continuent de politiser mais que nos peuples restent attentionnes l’un à l’égard de l’autre. Rien qui puisse inquiéter ou causer un préjudice quelconque aux Gambiens ou aux Sénégalais ne devrait être entrepris.

Peu m’importe le Gouvernement actuellement en place en Gambie, ce qui m’importe réellement c’est qu’au 17 Décembre 2010 un officiel de leur gouvernement, un fils de la Gambie, Mr. Njogou Bah dont le nom reste typiquement Saloum Saloum du Rip, a lu à nos deux peuples Sénégalais et Gambiens comme pour nous prendre à témoin, à l’instar d’une réunion familiale, une plainte d’un frère contre un autre ! Ou alors en vérité les cris d’un peuple frère à l’autre!

Par son biais nos frères et sœurs de l’autre côté de la frontière ont vidé leur cœur de leur amertume, de leur frustrations, et d’un certain sentiment de rejeté que nous soupçonnions peut être pas ; et ils l’ont fait en famille. Dés lors, nous devons prendre un moment pour prêter attention et écouter, libérés de toute passion. Quelle que soit par ailleurs l’appréciation que les uns et les autres auront de cette déclaration, nous devons leur préter une ouïe sage, une ouïe SENEGAMBIENNE !

La présence de leurs artistes au Sénégal nous enrichirait et le soutien à leurs exportations légales et à la création de richesses dans leur pays nous honorerait.

La déclaration a été faite uniquement en Anglais, la langue officielle que l’histoire a faite leur et qui reste inaccessible à beaucoup d’entre nous puisque le partage de l’histoire a également voulu que le Français soit la nôtre.

C’est pourquoi, en grand croyant de l’unicité de nos deux peuples, je partage-ci-dessous avec vous la traduction que j’en ai faite afin que nous puissions mieux entendre les gémissement et cris des frères et sœurs du peuple Gambiens pour un meilleur jugement de la « réaction de Banjul » dont on ne sait pas trop mais dont des politiques ont parfois débattue en défense ou contre-arguments dans la presse relayée par les sites Internet Sénégalais

AN WASH

L’Intégralite de la Déclaration du Gouvernement Gambien par suite de l’incident relatif à la cargaision de Légos au Nigéria
Traduit de l’Anglais par AN WASH
La position du gouvernement de la Gambie sur le SÉNÉGAL

Notre position depuis 1994 a été et sera toujours de travailler en harmonie avec le Gouvernement et le peuple du Sénégal pour le développement socio-économique rapide de nos deux peuples qui sont un peuple divisé par un colonialisme malheureux; un grand désastre qui s'est abattu sur le continent Africain et d'autres parties du monde comme l'Asie. À cette fin, aussi bien les Gambiens que les Sénégalais peuvent attester de nos nombreux projets de plusieurs millions de Dollars attribues à des entreprises Sénégalaises à ce jour. En plus de ce qui précède, le gouvernement est allé plus loin en traitant les citoyens Sénégalais vivant en Gambie comme des Gambiens, en les exemptant de certaines taxes auxquelles les étrangers sont normalement soumis en Gambie.
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Malheureusement, notre bonne volonté, notre sincérité et notre fraternité envers nos frères et sœurs Sénégalais n'ont jamais été rétribuées par le Gouvernement du Sénégal, de celui d’Abdou Diouf à celui d’Abdoulaye Wade. Les choses sont pires sous la présidence d’Abdoulaye Wade qui ne ressent rien de bien envers la Gambie et son peuple. La manifestation de son hostilité envers la Gambie a été très clairement faite par Abdoulaye Wade lui-même lors d'une interview sur une chaîne de télévision française LCI lors de son premier voyage officiel en France en tant que président lorsqu'on lui a demandé ce qu’était le sens de sa mission en France et ce qu'il attendait que le gouvernement Français fasse pour lui ; voila ce que fut sa réponse:

Nous citons: «Je suis ici pour demander au gouvernement de la France sous Jacques Chirac de me donner des armes sophistiquées pour moderniser les Forces armées Sénégalaises afin de se préparer contre la Gambie, la Guinée Bissau et la Mauritanie ». Depuis lors, Abdoulaye Wade a réussi à déstabiliser la Guinée Bissau et la Mauritanie, mais il n’a pas réussi à atteindre un seul de ses objectifs hostiles contre la Gambie en dépit de ses efforts continus à cet effet comme découle des différents témoignages des comploteurs du coup d'Etat manqué du 21 Mars dont le chef le colonel Ndure Cham et ses complices sont abrités jusqu'à nos jours par le président Abdoulaye Wade et son gouvernement.

Ce n’est plus un secret de polichinelle que sous Abdoulaye Wade, le Sénégal est devenu le refuge le plus sûr pour les dissidents Gambiens et des criminels fuyant la justice. Il est également le centre de conférence pour tous les éléments anti-Gambiens

Les Gambiens et les Sénégalais se souviennent quand, en 2005, Abdoulaye Wade dans ses tentatives désespérées et frénétiques de causer des difficultés a l’économie de la Gambie et faire souffrir les Gambiens, y compris les milliers de Sénégalais qui ont fait de la Gambie leur terre, avait fermé la frontière. Il ne s'en était pas arrêté là, il avait ensuite mené une campagne mondiale de diffamation contre la Gambie. Quand tout cela avait échoué il s’est constitué l'instigateur des Sénégalais à attaquer les joueurs et leurs supporters Gambiens à Dakar, ce qui a causé de graves blessures et des dommages aux autobus et voitures qui les ont transportes à Dakar. Avant le malheureux match Gambie-Sénégal, Abdoulaye Wade a dit à l'équipe nationale du Sénégal, à la radio et télévision nationale Sénégalaise, que ce n'était pas un match de football, mais une guerre contre la Gambie. Abdoulaye Wade fait le tour du monde se réclamant d’être un panafricain, apparemment en total reniement de la réalité manifeste de sa position anti-africaine et anti-Gambienne .

En ce qui concerne la Casamance, notre position a toujours été et continuera d'être la recherche d'une solution pacifique et non la violence. Cela n'avait pas plu au Président Diouf et son gouvernement qui avaient préféré une solution militaire et avaient voulu que la Gambie sous l’actuel gouvernement ARPC se joignit à eux. Lorsque nous avons refusé de nous joindre à eux parce que nous ne souscrivons pas à la violence pour résoudre tout problème, nous étions accusés de soutenir le MFDC parce que le Président de la Gambie est un Diola. Nous n'avions pas cédé au chantage et nous continuons donc à refuser de nous joindre à eux et à poursuivre la médiation comme la seule solution viable bénéfique aux deux parties.

Ces accusations de fourniture d'armes ou encore de formation des rebelles du MFDC ont été intensifiées sous l'actuel gouvernement Sénégalais sous la direction du Président Abdoulaye Wade, en dépit de notre bienveillance à l’égard du peuple Sénégalais dont la preuve réside en ces centaines de milliers de Sénégalais qui vivent, travaillent et gagnent leur vie en Gambie sans harcèlement.

On trouve les Sénégalais actifs dans tous nos secteurs économiques allant du petit commerce, au grand commerce, à l'industrie de la construction, à la pêche et au tourisme pour n'en citer que quelques-uns. Ce que les Gambiens obtiennent du gouvernement d'Abdoulaye Wade, c’est plus d'hostilité et une obsession sinistre de voir la Gambie détruite avec peu de considération pour le bien-être des centaines de milliers de citoyens Sénégalais qui ont élu domicile en Gambie.

Pire encore, même les Sénégalais en visite en Gambie ne peuvent amener des cadeaux comme le sucre et les vêtements parce que même si ce sont des dons, ils seraient saisis par les douanes Sénégalaises. Bien qu’il y ait beaucoup de produits Sénégalais en Gambie, le gouvernement du président Abdoulaye Wade ne permettrait même pas qu’une aiguille de la Gambie soit commercialisée au Sénégal.

Malgré toutes les douces paroles d’Abdoulaye Wade lors de ses récentes visite en Gambie, il est toujours très hostile à la Gambie comme en témoignent ses récentes initiatives :par exemple sa lettre à l'ONU accusant la Gambie d'acheter des roquettes à longue portée et d'autres armes sophistiquées de la République islamique d'Iran, apparemment fondant ses arguments sur les armes découvertes dans la République fédérale du Nigéria - en dépit des preuves documentaires à l'effet contraire d’autant plus que le connaissement clairement indiquait qui était le destinataire de la cargaison d’armes au Nigéria. Si ces armes étaient pour la Gambie; qu'il soit clair ici qu'il n'y a pas de pouvoir sur terre qui aurait pu empêcher la Gambie de négocier avec la République fédérale du Nigéria pour leur livraison à la Gambie. La vérité et Allah est notre témoin, est que ces armes ont été adressées au Nigeria et c'est pourquoi les conteneurs ont été déchargés dans le port Apapa de Lagos. Malheureusement, Abdoulaye Wade a décidé d'ignorer ce fait et a sauté à sa conclusion illogique et scandaleuse apparemment aveuglé par sa haine de la Gambie.

La République de Gambie est un Etat souverain avec les mêmes droits que tous les Etats indépendants de s'armer en fonction de leurs besoins et la Gambie ne peut se faire et ne se fera pas fait imposer par aucun Etat de ne pas s’armer ou quel type d'armes nous devrions acheter quel que soit ce qui se passe dans le pays voisin notamment en Casamance. Hélas, le président Abdoulaye Wade pense qu'il peut utiliser la cargaison d'armes de l'Iran au Nigeria pour faire le tour du monde à par le biais d’émissaires pour monter une campagne contre la Gambie. En ce qui concerne la crise en Casamance qui a entraîné des atrocités outrageuses avec la complicité de deux puissances occidentales, il sera intéressant pour les Gambiens, la communauté internationale, mais plus encore le peuple Sénégalais de connaître la vérité au grand jour : –

Que de 1994 à nos jours nous avons dit très clairement que ni les troupes Sénégalaises ni celles du MFDC n'utiliseraient le sol Gambien comme base pour faire la guerre. La preuve de cette position réside dans l'arrestation et les poursuites judicaires contre tout rebelle de la Casamance qu’on a trouvé sur le territoire Gambien et leur condamnation par les tribunaux compétents Gambiens. Chose intéressante, le président Abdoulaye Wade a toujours envoyé des émissaires spéciaux pour la libération de ces rebelles du MFDC reconnus coupables et condamnés à diverses peines de prison pour avoir pénétré armés dans le territoire de la Gambie et pour incursions armées en territoire Gambien. Pourquoi, parce qu’en Casamance, il ya deux factions: l'une MFDC, luttant pour l'indépendance et une autre appelée le Groupe Jakayi, formé, armé et payé par le gouvernement Sénégalais. Ce groupe est appelé également MFDC Jakayi - C'est le groupe qui commet les atrocités odieuses contre les civils Casamançais non armés soupçonnés de sympathiser avec le MFDC indépendantiste.

Déjà en 2003, un membre de ce groupe, le groupe Jakayi ,qui était très fameux en Casamance pour sa brutalité outrageuse contre les civils, connu sous le nom Borry Kambeela; dont la méthode privilégiée incluait la castration de ses victimes de sexe masculin, les forçant à creuser leurs propres tombes avant de les exécuter, a été arrêté en Gambie et remis au gouvernement d'Abdoulaye Wade afin d'être jugé pour ses crimes odieux.. Il a été libéré sans procès par le président Abdoulaye Wade et renvoyé en Casamance, en homme libre! Pourquoi, parce qu'il s’est révélé être un membre du groupe rebelle parrainé par le Gouvernement Sénégalais..

C'est pourquoi nous avons décidé de juger tout rebelle qui aura pénétré en territoire Gambien armés ou utilisé le territoire Gambien comme base pour lancer des opérations dans la Casamance. L'un des commandants originaux de ce groupe Jakayi, Swaibou Jatta, plus connu sous le nom de Kammongoye, a été arrêté et détenu en Gambie avec ses collaborateurs en 2004. Étonnamment le président Abdoulaye Wade a envoyé plusieurs émissaires pour obtenir leur libération, sous le prétexte que seule leur libération permettrait de faciliter les négociations avec le MFDC. A peine les avons-nous relâchés qu’Abdoulaye ait offert une récompense de plusieurs Millons de francs CFA pour la tête de Salif Sarjo, Swaibou Jatta dit Kamongoye fut retourné en Casamance pour reprendre le commandement du Groupe Jakayi. Nous avons alors compris combien trompeur le Président Abdoulaye Wade est. Lorsque ces soi-disant rebelles du MFDC, commandés par Magnye Jammeh qui utilisaient le territoire Gambien comme base ont été arrêtés et inculpés, c’était le même Président Wade qui nous envoyait frénétiquement des émissaires pour obtenir leur libération, mais nous avons refusé. Ils ont été reconnus coupables et condamnés à des peines de prison. Jusqu'à une date récente Abdoulaye Wade nous a demandé, aussi bien par téléphone que par le biais d’envoyés spéciaux, de les libérer mais nous avons refusé. La crise de la Casamance est malheureusement devenue une entreprise lucrative pour certains gros bonnets haut placés dans le gouvernement Sénégalais. La Casamance est devenue une grande plantation de marijuana, où les factions rebelles en particulier certains Jakayi ouvertement cultivent,, transforment et exportent du cannabis en toute impunité.

Pour preuve, pas plus tard que le mois de Septembre dernier, dans le cadre de l'intensification de notre guerre contre la drogue, nous avons découvert une fabrique sophistiquée de drogues dans un village du Foni à cheval sur la frontière Casamance - Gambie, mais aussi bien la fabrique que l'entrepôt se situaient du côté du territoire Sénégalais. Nous avons alors décidé d'informer le Président Wade, par écrit et avons proposé un raid conjoint sur le village, les troupes Sénégalaises feraient une descente sur l'usine et l'entrepôt du côté Sénégalais du village tandis que l'Agence Nationale de Lutte contre la Drogue, appuyée par les forces armées de la Gambie ferait une descente sur la partie Gambienne . Une date a était convenue et le Chef d’Etat-Major des Armées Gambien et son homologue Sénégalais avaient défini les plans. Quatre jours avant le raid, le Président Wade a appelé le Président Jammeh au téléphone pour lui demander de remettre le raid jusqu’à son retour d'un voyage à l'étranger puisqu’il, le Président Wade, voulait coordonner lui-même le raid sur le côté Sénégalais. Une nouvelle date a été fixée! Devinez quoi, au jour « J », l'Agence Nationale de Lutte contre la Drogue appuyée par les forces armées de la Gambie a fait une descente sur la partie Gambienne du village et ont constaté que les Forces armées Sénégalaises n’étaient pas au rendez-vous.. Du cannabis d’un volume égal au plein chargement d’un camion a été saisi sur le côté Gambien du même village alors que la fabrique et l'entrepôt du côté Sénégalais étaient restés intacts !

Il n’y a plus de secret que le groupe rebelle Jakayi est payé par le Président Wade et nous avons des documents pour le prouver. Alors maintenant, qui soutient les rebelles en Casamance, quand certains d'entre eux reçoivent un salaire régulier du gouvernement du Président Wade? Nous n'avons jamais porté assistance de quelque manière que ce soit au MFDC et pourtant il est notoire que tous les dissidents de la Gambie, de Kukoi Samba Sanyang, à l’ancien colonel Ndure Cham, se sont vu offrir un Havre de paix par le Président Wade et son gouvernement. En fait, Kukoi Samba Sanyang voyage avec un passeport Sénégalais dont une photographie est en notre possession ainsi qu’une lettre qu'il a écrite au Président Wade!

Enfin, n'est-il pas particulièrement choquant que le Président Wade, en dépit de sa prétention d'être un panafricain, n'ait jamais permis à un fonctionnaire Sénégalais d’assister à un festival culturel en Gambie depuis son accession au pouvoir, du Festival Roots au Festival international de Kanilai, malgré l’invitation officiellement faite à son gouvernement à chaque fois? De 2000 à nos jours le gouvernement Sénégalais n'a jamais invité un seul musicien ou groupe culturel Gambien pour participer à quelque manifestation officielle que ce soit alors que les musiciens Sénégalais sont reçus en Gambie plusieurs fois dans l’année y compris pour les cérémonies officielles du gouvernement Gambien et d’autres institutions publiques.

En outre, jamais une entreprise Gambienne ne s'est vu attribuer un contrat par un gouvernement Sénégalais de 1994 à nos jours alors que les entreprises Sénégalaises se sont toujours fait attribuer des MEGA contrats en Gambie jusqu'à ce jour! Même les commerçants de la Gambie ne peuvent pas envoyer des marchandises via le Sénégal à des pays comme le Mali, etc. Le Panafricanisme est un idéal qui ne peut être prouvé que par des actes concrets et non pas du bout des lèvres.

Malgré tout cela, le gouvernement et le peuple de la Gambie continuent d'accueillir parmi nous nos frères et sœurs Sénégalais de tous bords et en vrais Panafricanistes nous continuerons à accueillir nos frères et sœurs d'Afrique en général et du Sénégal en particulier. Nous sommes des amis et des proches du peuple Sénégalais tel qu’en ait décrété Allah et le Président Wade et l'hostilité de son gouvernement envers la Gambie ne peuvent t pas changer cela. Aujourd’hui, même le site Internet Sénégalais officiellement reconnu (Sénéweb) est utilisé par des dissidents Gambiens pour attaquer le gouvernement de la Gambie!

Une chose est certaine; Allah le Tout-Puissant, rendra un jour son jugement entre la Gambie et le Président Wade et son gouvernement aux yeux de tous. C’est inévitable Inchallah. C'est juste une question de temps car le Tout-Puissant Allah est une Autorité Suprême juste qui récompense les gens pour leurs bonnes actions et punit ceux qui le méritent.

En Allah nous faisons confiance et nous ne le regretterons pas.

Source en Anglais : Daily Observer, Gambie, Edition du 17 Décembre 2010
http://observer.gm/africa/gambia/article/gambia-govt-wade-is-hostile




2.Posté par fama le 25/12/2010 09:18 | Alerter
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l image du pays est bien ternie par des scandales financiers sans precedents.......dirige par la famille de ce voyou de president...........ou des centaines de milliards....sont engloutis..........et le peuple sombre dans le chaos...........

3.Posté par le solitaire le 25/12/2010 14:30 | Alerter
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monsieur 15% attention dé, yaya est fâché. il va envoyer un corté à ton papa ces jours ci.

4.Posté par Le BAKELOIS le 29/12/2010 12:23 | Alerter
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C'est vraiment honteux pour nous les citoyens! Cette corruption est partout au Sénégal; même à Bakel: où des gendarmes reçoivent des pièces pour rendre justice en insultant, frappant et en incarcèrant des gens! Quels corrompus!!!

5.Posté par beugfalou le 29/12/2010 14:56 | Alerter
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an wash mon ami laisse nous de la place aussi je sais que voilà mais nous aussi nous sommes des citoyens aller . je n'ai méme pas besoin de lire votre commentaire car on parle de la méme chose au sénégal mais ça tout le monde le sait , le sénégal est dirigé par des incapables au lieu de s'occuper de la vie des autres faudrait mieux s'occuper de sa propre vie voilà wassalam

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