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Référendum du 20 mars : Mamadou Barry et Cie s'engagent à battre campagne pour un "Oui" massif

Le Directeur général des Eco-villages et non moins Président de la Commission environnement et développement durable à la mairie de Ziguinchor, Mamadou Barry, a tenu, ce mercredi, un point de presse pour apporter son soutien au chef de l’État suite à sa décision de respecter l’Avis du Conseil constitutionnel.


Rédigé par leral.net le Jeudi 25 Février 2016 à 08:26 | | 0 commentaire(s)|

« Nous sommes en phase avec la position défendue par le chef de l’État », a soutenu, hier, le Directeur général de l’Agence nationale des Eco-villages, lors d’une conférence de presse, tenue à Dakar, pour donner la position de l’Alliance pour la République de Ziguinchor. Ce responsable « apériste » de la commune estime que le chef de l’État a accepté l’avis du Conseil constitutionnel parce qu’étant un légaliste. « Le Président étant un homme de parole, il a pris le soin de demander l’avis du Conseil constitutionnel et celui du président de l’Assemblée nationale », soutient-il, avant d’ajouter que si le Président Macky Sall avait fait fi à cette décision du Conseil constitutionnel, ce sont ces mêmes opposants qui lui demandent de respecter sa promesse de campagne qui vont dire qu’il a commencé la dictature.

À en croire M. Barry, le chef de l’Etat a désarmé l’opposition avec cette décision de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. « Le Président a désarmé l’opposition, elle ne sait plus sur quel pied danser, c’est pour cela qu'elle a appelé à voter non », indique-t-il. Il a également relevé la position très mitigée de l’opposition sur la question du boycott du référendum ou du vote du « Non » le 20 mars prochain. Pour lui, le Sénégalais étant quelqu’un de très intelligent, il discernera ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. D’ailleurs, souligne-t-il, « la Constitution n’est pas pour les Sénégalais d’aujourd’hui, mais pour ceux de demain ».

Pour la victoire du « Oui » au référendum, le camarade de Benoît Sambou décline la feuille de route mise en place par son parti au Sud du pays. « On a commencé à sensibiliser à Ziguinchor commune d’abord. Nos jeunes et nos femmes ont pris le soin d'entrer en contact avec les groupements féminins pour expliquer, à travers les différentes langues locales de la Casamance, c’est-à-dire, le Diola, le Mandingue, en Peul, Woloff, Créole, Mancagne, Balante et Manjack, etc. les enjeux de ce scrutin. Nous voulons avoir un taux de 60% au niveau national et 65% dans le département de Ziguinchor », promet-il.

Fara Mendy