"Le collectif fustige l'abus de pouvoir du préfet qui, à deux reprises, refuse de nous accorder notre demande. Nous lui rappelons qu'une déclaration de marche est un droit constitutionnel. Cette énième forfaiture du préfet ne va arrêter notre détermination pour la poursuite de notre combat. Dans un premier temps nous allons discuter avec notre avocat pour voir si nous allons introduire un référé de liberté à la cour suprême dans le but de sauvegarder nos libertés fondamentales bafouées par l'autorité administrative qui est en train de porter atteinte de manière grave et illégale à notre droit à la marche.
Ensuite la semaine prochaine, nous allons partir en masse à la primature pour exiger au Premier Ministre d'appliquer la décision Présidentielle pour qu'il nous reçoive afin de prendre en charge nos préoccupations qui sont légitimes. Enfin, le combat sera intensifié si rien n'est fait, nous allons faire une grève générale au cours du mois de février. Cette grève générale dans l'administration sénégalaise, au-delà des conséquences incommensurables qu'elle va engendrer sur le plan économique, le sera plus sur l'élection présidentielle car tous les chauffeurs de l'administration qui seront retenus pour acheminer le matériel électoral, seront en grève.
Cela peut avoir des manquements graves pour l'organisation de l'élection. Avant d'en arriver à cette situation, nous demandons au PM de nous recevoir pour régler définitivement nos problèmes qui sont bien paraphés dans un document déposé sur la table du chef du gouvernement. Le collectif réclame entre autres: la généralisation de l'indemnité de logement, le paiement de la prime de prudence des chauffeurs, le statut des contractuels et leur reversement dans la fonction publique, le statut des décisionnaires, les conditions précaires dans les sphères ministérielles de Diamniadio."
Ensuite la semaine prochaine, nous allons partir en masse à la primature pour exiger au Premier Ministre d'appliquer la décision Présidentielle pour qu'il nous reçoive afin de prendre en charge nos préoccupations qui sont légitimes. Enfin, le combat sera intensifié si rien n'est fait, nous allons faire une grève générale au cours du mois de février. Cette grève générale dans l'administration sénégalaise, au-delà des conséquences incommensurables qu'elle va engendrer sur le plan économique, le sera plus sur l'élection présidentielle car tous les chauffeurs de l'administration qui seront retenus pour acheminer le matériel électoral, seront en grève.
Cela peut avoir des manquements graves pour l'organisation de l'élection. Avant d'en arriver à cette situation, nous demandons au PM de nous recevoir pour régler définitivement nos problèmes qui sont bien paraphés dans un document déposé sur la table du chef du gouvernement. Le collectif réclame entre autres: la généralisation de l'indemnité de logement, le paiement de la prime de prudence des chauffeurs, le statut des contractuels et leur reversement dans la fonction publique, le statut des décisionnaires, les conditions précaires dans les sphères ministérielles de Diamniadio."