Des mesures draconiennes sont prises pour barrer la route à ce phénomène qui hante le sommeil des chefs d’établissement, des parents, des autorités scolaires et locales. Il a été décidé que tout auteur de grossesse d’élève soit traduit en justice. Parmi ces « cambrioleurs sexuel » il y a des élèves. Pour leur cas la question sera réglée localement, ils seront suspendus de l’école jusqu’au retour de la fille victime. Mes ces mesures ont des limites, si la fille a 18 ans et plus, elle n’est pas mineure donc l’auteur risque de ne pas être puni par la loi. Mais d’ailleurs pourquoi quand une fille tombe enceinte, on incrimine automatiquement l’homme ? En plus, est ce que la loi permet qu’on suspende un élève auteur de grossesse ? Ce sont autant de questions que nos interlocuteurs ont eu du mal à nous clarifier. Il ne faudrait-il pas imaginer des solutions beaucoup plus viables qui consisteraient à sensibiliser ou à trouver des moyens d’éviter cette saignée qui ne dit pas son nom.
Il faut signaler que la communauté rurale de Djibidione se trouve dans le nord Sindian, une zone réputée instable à cause du conflit casamançais. On note ici une forte présence de rebelles et de militaires en plus de sa position frontalière avec la Gambie. A cela, il faut ajouter le fait que c’est une zone où on note un déplacement constant des populations à cause du conflit. Des conditions qui rendent vulnérable cette couche de la société que constituent les jeunes filles. Ce sont autant d’aspects qu’il faut prendre en compte dans la résolution de ce problème. Les autorités, les ONG et les autres bonnes volontés doivent agir vite et de manière efficace et coordonnée pour arrêter le mal avant qu’il n’atteigne des proportions beaucoup plus alarmantes qu’elles ne le sont déjà.
Mamadou Lamine Badiane/Bignona.xibaaru.com
Il faut signaler que la communauté rurale de Djibidione se trouve dans le nord Sindian, une zone réputée instable à cause du conflit casamançais. On note ici une forte présence de rebelles et de militaires en plus de sa position frontalière avec la Gambie. A cela, il faut ajouter le fait que c’est une zone où on note un déplacement constant des populations à cause du conflit. Des conditions qui rendent vulnérable cette couche de la société que constituent les jeunes filles. Ce sont autant d’aspects qu’il faut prendre en compte dans la résolution de ce problème. Les autorités, les ONG et les autres bonnes volontés doivent agir vite et de manière efficace et coordonnée pour arrêter le mal avant qu’il n’atteigne des proportions beaucoup plus alarmantes qu’elles ne le sont déjà.
Mamadou Lamine Badiane/Bignona.xibaaru.com