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Son Excellence Marième Faye Sall - Par Ibra Pouye

Le Sénégal, un Etat failli ! Et oui une couche salée à l’opprobre et encore ! Et oui Mbagnick Ndiaye lâche une bombe sur le devant de la scène sénégalaise. Rire sous cape et désolation extrême. Quelle mouche a piqué Mbagnick Ndiaye, cet ancien ministre des Sports qui, au moment de passer la corde à son successeur, dévoile ce que le palais a ébruité depuis belle lurette et qui se susurrait sous les lambris dorés du Palais et sous les ors de la République. Marième Faye Sall, Madame la présidente de la République du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Mardi 22 Juillet 2014 à 14:00 | | 0 commentaire(s)|

Son Excellence Marième Faye Sall - Par Ibra Pouye
En effet, Mbagnick Ndiaye va se faire tirer les oreilles comme un enfant à qui l’on apprend à cogiter avant de parler. Le mot République ne sied même pas à ce pays voire cet Etat ! Petit est ce ministre que je qualifie de ministron ! Un souvenir dans l’avion qui nous ramenait à Dakar, dans son coin, ne voulant ni se faire voir et ni discuter avec ses compatriotes s’accrocha durant toute l’escale technique à ses deux téléphones portables. Méconnaissable et toujours dans ses petits souliers. Une impression de déconnection à la réalité et replié dans son cocon. Me suis-je dit, pauvres de nous !

La populace trime telle une horde de nègres dans un champ de coton à perte de vue. J’ai failli tomber de ma pauvre chaise quand j’ai lu la vidéo où on apercevait l’ancien chantre des sports, dans ses vieux jours et dans ses vieux habits chanter sa bienfaitrice, en l’occurrence Marième Faye Sall. Mal m’a pris d’écrire sur cette parenthèse politique. Foutaise. Chiens de politiques qui nous gouvernent ! Ô rage ! Ô désespoir ! Eh oui on a vu, voit et verra tout au Sénégal où le ridicule ne tue point même si je m’éloigne de ces turpitudes. La politique de bas étage et de caniveaux rythme la vie de tous les jours.

Le peuple semble avoir bon dos mais ploie sous le poids de la misère chronique. Il endure la souffrance mais l’Etat avec sa petitesse a failli à ses missions primaires qui sont celles de servir et non se servir et de protéger le citoyen. Et là, l’ombre du slogan La Patrie avant le parti n’a pas fait mouche. Que de la pitrerie dans ce gouvernement de larbins! Que des louangeurs ! Chanter la première dame et son rôle de je m’en foutisme? On devrait dire la femme du président et que dire de sa fameuse fondation Servir le Sénégal, lol ! Eh oui l’élocution Lol parce que la colère bout et est saine.

Mbagnick Ndiaye a failli réussir sa mission qui est celle de me faire pleurer de consternation et de joie en même temps. Sacré artiste ! Je n’ai pas pu. Echec et mat ! Dans ce tohu-bohu que je qualifie de mascarade, il ne restait que des tambours pour danser le mboji, la danse tendance qui fait fureur à Dakar. Et oui la cadence est passée par là et le fameux Au travail aussi du Premier ministre actuel. De près, on a une vague impression que Magnick Ndiaye a failli valser sous le son des cris de joie et du tintamarre ambiant. In fine, devinez de près la réaction inaudible et implorante du nouveau ministre des sports ; « Eh Mbagnick, boul tojj tasses yi... ». Et oui ce dernier, piqué par on ne sait quelle mouche tsé-tsé ravit la vedette à tout le monde.

Avec Wade, on a vu et avalé toute sorte de couleuvre mais avec son apprenti, on est prêt à revoir toute forme de ministre. Macky Sall a été à bonne école et cela se sent à vingt mille lieux sous les mers. Sous Macky on voit même son griot de député qui nomme et dégomme des personnalités étatiques. Voilà le Sénégal que nous a légué Wade. Un pays en ébullition et en pleine désuétude. Un Sénégal à vau l’eau. Le temps d’une fleur, un Etat failli ! Je rejoins ma consœur Dié Maty Fall, qui sous le coup d’une colère assortie d’une belle plume, décrit la décadence à laquelle le peuple fait face.

Belle tribune et salut à l’artiste DMF! Le peuple surveille mais n’a ce qu’il mérite, un Président zéro vision avec son fameux Pse qui a du mal à décoller si ce n’est pour se fondre dans la masse. L’espoir fait vivre mais là il se brise en mille morceaux. Est-il permis de rêver ? J’en doute fort ! Et encore une autre couche est venue s’ajouter à notre malheur, celle de la corruption qui gangrène la gendarmerie, un corps qui a été toujours exemplaire. Voila le Sénégal de nos jours empêtré dans ses démons. Le Sénégal, un Etat failli ! Le peuple aura toujours le dernier mot ! Et Oust ! Du balai ! Vivement 2017 ! Oups 2019 ?! Et tout le monde à la place de l’Obélisque !

POUYE Ibra