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Structure de Wari - Objectif principal : Gonfler le prix des actions

L’exploration des actifs principaux de Kabirou à Wari avec quelques documents officiels, a permis de découvrir une démarche très compliquée. La dernière publication, réalisée par Rotschild, destinée aux acheteurs potentiels d’actions de WARI, a prouvé que son objectif principal est de gonfler autant que possible le prix des actions. (Séquence 4 de l’affaire WARI).


Rédigé par leral.net le Mardi 2 Avril 2019 à 06:25 | | 0 commentaire(s)|

Notez également qu’il nous manque un élément important dans les diagrammes de propriété. Il existe une autre société, “SMARTWORLDS LTD”, enregistrée à Hong Kong par David Wang. Cette société n’est incluse dans aucun document officiel.

Selon Kabirou lui-même, “SMART WORLDS LIMITED (SW) est membre du groupe Wari. Elle offre une assistance technique à toutes les entités de Wari et de ses partenaires.

Son chiffre d’affaires en 2017 était d’environ 1,5 million de dollars et en 2018. Cette somme sera utilisée pour au moins deux acquisitions majeures par Kabirou en France : TSI Payments et un certain « KM SCI ».

Basés sur les relevés de banque SMARTWORLDS, il a été constaté que ces fonds sont utilisés comme “argent de poche” par Kabirou. Il effectue de fréquents paiements à partir des comptes de SMARTWORLDS pour ses activités de loisirs personnelles et envoie de l’argent à ses enfants, etc.

Mais, la source de Leral promet de revenir sur une publication très importante qui couvrira les échanges entre Kabirou et deux employés de HSBC bank, Karie W Y CHAU, Vice-président, et Chris C K Tam. Il y a là une intrigue pour le moins intéressante, qui « semble » impliquer un cas de falsification de document par Kabirou. Il s’agit dans ce cadre d’une affaire de signatures qu’ils ont soi-disant faites.

Et, Leral a pu découvrir que Kabirou multiplie ses rencontres pour faire d’autres investissements en catimini. Dans son entreprise de camouflage, il a rencontré d’après la source, un certain Mitchell Elegbe. Et, il a décroché un investissement de la Banque UBA dans sa société Wari. Le contenu des échanges entre Thierno Thioye, UBA Group et Aicha Kouyaté, le prouve à suffisance.

Autre acte posé par l’homme d’affaires, apparaît dans sa volonté sournoise de développer une politique sociale d’entreprise. L’initiative, consistait à manifester une supposée volonté de permettre aux employés de Wari, d’accéder aux logements. Mais, le déséquilibre de traitement entre ses employés était manifeste. .

1,3 milliard CFA, un mystère à WARI
L’argent reste un mystère dans le groupe Wari. Le mystère s’explique l’évaporation dans ce groupe, d’un montant de 1,3 milliard CFA, introuvable jusqu’à aujourd’hui.

Quelques analyses internes sur le nombre réel de transactions sur la plateforme Wari en 2018 démontre que l’entreprise de Kabirou a perdu 9% des transactions en mars et 18% au cours des 10 premiers jours d’avril. Mais, Kabirou Mbodje a créé un compte bancaire offshore pour travailler avec des partenaires indirects de Wari.

Malgré tout, il a admis en interne, un échec total dans la promotion de leurs services. Les échanges entre Aicha Kouyaté et Kabirou Mbodje, concernant les chiffres financiers clés sur les opérations de Wari en 2009-2017, confirment cet échec. Et pourtant, le Dr Mabouda, membre du conseil d’administration de Wari, prévient la source, avait tenté de sauver l’entreprise d’un échec total. Mais, relève-t-elle, personne ne l’écoutait.

Un de ses collaborateurs, Adama Cissé a fait admettre à Kabirou Mbodje que Wari ne peut pas rembourser 1,8 milliard de francs CFA aux banques sénégalaises. Malgré tout, Wari s’exporte sur les marchés africains. Et présentement, son patron cible le Nigéria, le Mozambique et le Soudan.






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La directrice de WARI
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