C’est une lapalissade que de dire que le système éducatif sénégalais est malade. Une sémiologie, voire un diagnostic systèmique et systèmal très poussé montre même qu’il s’agit d’une maladie grave qui nécessite une intervention urgente, rapide et efficace.
A défaut, sans jouer les Cassandre, le pire risque de se produire et tout le monde en pâtira (enseignés, enseignants, parents d’élèves…).
Mais, quels sont les déterminants de la crise scolaire actuelle ? Certes, les facteurs explicatifs des grèves cycliques et répétitives sont nombreux.
Toutefois, à l’analyse, la cause profonde peut se résumer à une absence d’équité dans le traitement des agents et fonctionnaires de l’Etat de la même hiérarchie (v. la loi № 61-63 du 15 juin 1961 relatif au statut général des fonctionnaires). Donc, corriger cette injustice de la loi sus-évoquée serait déjà un pas de géant dans ce processus d’apaisement. Pour ce faire, il serait mieux de faire application du sacro-saint principe selon lequel : « à travail égal, salaire égal ».
En retour, l’enseignant doit toujours se rappeler de son sacerdoce, de sa vocation qui est d’enseigner en toute circonstance avec comme référentiel, l’intérêt supérieur de l’élève. Sous ce prisme, même si le droit de grève est permis à travers l’article 25 de la Constitution sénégalaise, ledit droit ne doit pas être usité de façon abusive par des syndicalistes avec des stylos ou craies de politiciens.
Pour finir, prions pour que notre malade se rétablisse en vue de contribuer à l’émergence tant souhaitée.
Ensemble pour une école nouvelle, une école de tous pour tous, une école capable de former un citoyen acteur et porteur de développement.
Emmanuel Diouf, conseiller juridique et travailleur social
A défaut, sans jouer les Cassandre, le pire risque de se produire et tout le monde en pâtira (enseignés, enseignants, parents d’élèves…).
Mais, quels sont les déterminants de la crise scolaire actuelle ? Certes, les facteurs explicatifs des grèves cycliques et répétitives sont nombreux.
Toutefois, à l’analyse, la cause profonde peut se résumer à une absence d’équité dans le traitement des agents et fonctionnaires de l’Etat de la même hiérarchie (v. la loi № 61-63 du 15 juin 1961 relatif au statut général des fonctionnaires). Donc, corriger cette injustice de la loi sus-évoquée serait déjà un pas de géant dans ce processus d’apaisement. Pour ce faire, il serait mieux de faire application du sacro-saint principe selon lequel : « à travail égal, salaire égal ».
En retour, l’enseignant doit toujours se rappeler de son sacerdoce, de sa vocation qui est d’enseigner en toute circonstance avec comme référentiel, l’intérêt supérieur de l’élève. Sous ce prisme, même si le droit de grève est permis à travers l’article 25 de la Constitution sénégalaise, ledit droit ne doit pas être usité de façon abusive par des syndicalistes avec des stylos ou craies de politiciens.
Pour finir, prions pour que notre malade se rétablisse en vue de contribuer à l’émergence tant souhaitée.
Ensemble pour une école nouvelle, une école de tous pour tous, une école capable de former un citoyen acteur et porteur de développement.
Emmanuel Diouf, conseiller juridique et travailleur social