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Trafic illicite de migrants et traite des personnes: Les recommandations, allier la prévention et la répression ferme

Le Centre de Formation Judiciaire (CFJ) et Partenaire Opérationnel Conjoint (POC) sont en conclave, sur le thème «Le traitement des infractions liées au trafic illicite de migrants». Parmi les recommandations, il est souligné la nécessité d’allier la prévention et la répression ferme pour en venir à bout.


Rédigé par leral.net le Jeudi 16 Décembre 2021 à 09:03 | | 0 commentaire(s)|

Trafic illicite de migrants et traite des personnes: Les recommandations, allier la prévention et la répression ferme
Cette rencontre, qui a réuni une trentaine de magistrats, commissaires de Police et officiers de la Gendarmerie, entre dans le cadre du Partenaire Opérationnel Conjoint (POC) sollicité par le Sénégal. Il porte sur la lutte contre l’émigration irrégulière, le trafic de migrants et la traite des personnes. La cérémonie d’ouverture a eu lieu hier, mardi 14 décembre 2021, sous la présidence de Mme Aïssé Gassama Tall, Secrétaire général du ministère de la Justice.

Ils sont une trentaine de magistrats, commissaires de Police et officiers de Gendarmerie, venus de différentes régions du Sénégal, réunis hier, mardi 14 décembre 2021, dans le cadre d’un séminaire organisé par le Centre de Formation Judiciaire (CFJ) et Partenaire Opérationnel Conjoint (POC). Le conclave dont le thème est «Le traitement judiciaire des infractions liées au trafic illicite de migrants», vise à échanger sur ces questions afin notamment de qualifier avec justesse, les infractions liées au trafic de migrants qui peuvent être multiples.

«On est là, aujourd’hui, pour tenir un atelier sur les infractions qui sont liées au trafic de migrants et au trafic d’êtres humains. C’est un séminaire qui réunit tous les acteurs pénales: les enquêteurs, Police, Gendarmerie et les magistrats pour discuter de toutes les questions qui sont liées à ce phénomène», a soutenu Mme Aïssé Gassama Tall, Secrétaire général du ministère de la Justice, qui a présidé la cérémonie d’ouverture du séminaire.

Et le Secrétaire général du ministère de la Justice d’ajouter: «la traite des personnes a toujours existé ; mais c’est un phénomène qui a pris, ces dernières années, une ampleur considérable».

C’est pourquoi, a-t-elle relevé, «on s’est rendu compte qu’il faut une harmonisation des actions de tous les intervenants de la chaine de répression, pour venir à bout de ce phénomène. C’est un phénomène qui génère beaucoup d’argents et qui fait que les trafiquants ne vont pas arrêter de si tôt. Il faut qu’il y ait une répression ferme, sévère pour venir à bout de ce phénomène».

Le Sénégal a très tôt pris en charge ce phénomène de la traite des personnes. D’abord en 2000, le Sénégal a ratifié la Convention internationale sur la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel. Une autre loi 2005-06 du 10 mai 2005, a été adoptée. C’est une loi, qui est relative à la traite des personnes et des trafics assimilés et à la protection des victimes.

Mais, malgré tout, ce phénomène persiste toujours. «Maintenant, à la suite de ça, comme je l’ai dit, les enquêtes sont menées. Il fallait une coordination des actions. Il faut que Police, Gendarmerie, magistrats, (magistrats du Parquet, juges d’instruction et magistrats du siège) que tous ces acteurs se mettent ensemble pour échanger sur les meilleures pratiques, sur comment prendre en compte les spécificités de chaque domaine, pour venir à bout de ce phénomène. Il faut de la prévention ; mais la répression aussi elle est dissuasive», a conclu Mme Tall.






Sud Quotidien