Un des membres du conseil constitutionnel brise le silence et explique

« Je ne vais pas vous dire que nous avons vécu cela avec beaucoup de sérénité parce qu’il y avait de la pression. Mais nous l’avons géré sereinement. La plupart des critiques représentaient des contre-vérités. Malgré les menaces et insultes, on est resté zen. La preuve, le lendemain de la décision, j’ai présidé une conférence publique. J’ai dit à ma mère si vous ne voulez pas entendre des propos qui vous énervent à mon propos, éloignez-vous des radios télé et journaux. C’est archi faux. Non seulement les véhicules que nous avons reçus n’étaient pas neufs, mais nous n’avions pas été les seuls à recevoir ses véhicules. C’était 100 véhicules offerts par l’Anoci. Le conseil constitutionnel n’en a reçu que cinq. Les fameux cinq millions de salaires aussi c’était faux. Il n’y a que cinq personnes dans la magistrature qui sont concernées par ces cinq millions de francs. Il s’agit du chef de l’inspection générale d’Etat, du président de la cour des comptes, du commissaire du droit de la cour des comptes, du président de la cour Suprême, le procureur général près de la cour suprême et du président du conseil constitutionnel. Mieux, le président du conseil constitutionnel ne faisait pas partie des autorités devant percevoir ces cinq millions. » A raconté un des sages.