Ousmane Thiam est le premier à donner sa version des faits. « Le dragon n’a jamais heurté Mamadou Diop. D’ailleurs, ce véhicule est doté de caméras qui nous permettent de voir tout ce qu’il y a sur notre chemin », s’est-il défendu. « Ce jour-là, on s'était garé à côté de l’ambassade de la Mauritanie vers les coups de 14 heures. Avant même de rentrer, on avait entendu qu’une personne a été tuée lors des manifestations », a-t-il ajouté. Wagane Souaré, qui avait, ce jour-là, la lance d’eau embouche la même trompette. « Le Colonel Lam du Gmi nous avait donné l’ordre d’évacuer la station pour permettre aux autres véhicules de la Police d’intervenir. Le dragon avait pour mission d’éteindre le feu, mais aussi d’évacuer la route pour permettre aux autres voitures de passer », a expliqué le prévenu. Continuant sa narration, il a indiqué : « On ne pouvait pas foncer vers la route parce qu’il y avait des obstacles, c’est-à-dire des pneus qui étaient brûlés, des pierres, entre autres ».
Mais, un des médecins qui ont assisté à l’évacuation du défunt Mamadou Diop a chargé les policiers. « Lors des manifestations, on a positionné deux ambulances au niveau de Blaise Diagne pour secourir les blessés. On nous a amenés deux cas graves. Ils ont reçu une grenade lacrymogène à travers la fenêtre. Mamadou Diop avait le bassin écrasé et les deux jambes ne pouvaient pas tenir. Il avait aussi une hémorragie interne. Pour arriver à casser les fémurs, il faut un objet lourd cars le bassin est solide. Il faut dire que la grenade lacrymogène a empêché au médecin de mettre une vole veineuse pour lutter contre l’hémorragie », a-t-il expliqué.
Mais, un des médecins qui ont assisté à l’évacuation du défunt Mamadou Diop a chargé les policiers. « Lors des manifestations, on a positionné deux ambulances au niveau de Blaise Diagne pour secourir les blessés. On nous a amenés deux cas graves. Ils ont reçu une grenade lacrymogène à travers la fenêtre. Mamadou Diop avait le bassin écrasé et les deux jambes ne pouvaient pas tenir. Il avait aussi une hémorragie interne. Pour arriver à casser les fémurs, il faut un objet lourd cars le bassin est solide. Il faut dire que la grenade lacrymogène a empêché au médecin de mettre une vole veineuse pour lutter contre l’hémorragie », a-t-il expliqué.