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Une promesse de recasement oubliée depuis 2006 : 386 familles dans la détresse, interpellent l’Etat

Victimes d’expropriation depuis près de deux décennies, les membres du Collectif « Djot sa akhe » appellent une nouvelle fois l’État, à honorer ses engagements. Les 386 familles concernées exigent justice et recasement, dans un contexte de précarité persistante.


Rédigé par leral.net le Lundi 28 Juillet 2025 à 11:13 | | 0 commentaire(s)|

Le Collectif « Djot sa akhe » est revenu sur le devant de la scène ce 25 juillet 2025, pour dénoncer une injustice qui perdure depuis 2006. À l’époque, 386 familles avaient vu leurs habitations détruites dans le cadre du programme gouvernemental de lutte contre les inondations. En contrepartie, une promesse de recasement leur avait été faite à Jaxaay ou à Tawfékh Yakaar.

Près de vingt ans plus tard, cette promesse est restée lettre morte. Ces familles, représentant plus de 3 000 personnes, vivent dans des conditions précaires, oubliées des politiques publiques. Elles réclament aujourd’hui une réparation juste, dénonçant l’indifférence prolongée des autorités.

Le collectif insiste sur la réalité des « gorgorlous », ces citoyens modestes contraints de bâtir dans des zones non aedificandi, faute d’accès à un habitat digne. Ce sont eux qui, après avoir été sacrifiés pour l’intérêt général, se retrouvent marginalisés.

Le collectif en appelle à l’État du Sénégal pour qu’il engage un dialogue sincère et trouve une solution humaine et durable, à une situation devenue socialement insoutenable.