Vers un consensus irréversible sur la marocanité du Sahara : La communauté internationale s'aligne sur l'Initiative d'autonomie

Ce tournant se manifeste à travers un élargissement substantiel du cercle de pays soutenant la position du du Maroc. Plus de 40 Etats ont réitéré, ces derniers mois, leur appui franc à l'Initiative marocaine d'autonomie comme seule issue politique réaliste, sérieuse et crédible pour mettre fin au différend régional. Ce soutien porte désormais à 123 le nombre total de pays alignés sur cette vision, soit plus de 60 % des Etats membres des Nations Unies.

Parmi les soutiens les plus emblématiques, les Etats-Unis maintiennent leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, considérant l'autonomie comme la seule voie viable vers une solution durable. Le Royaume-Uni, membre permanent du Conseil de sécurité et du Groupe des amis du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, a opéré un basculement notable, qualifiant l'Initiative marocaine d'« approche la plus crédible, viable et pragmatique ».

La France, quant à elle, a consolidé sa position historique depuis le discours de son Président devant le Parlement marocain en octobre 2024. À ses côtés, les six pays du Conseil de Coopération du Golfe, plusieurs pays africains, dont le Kenya, désormais favorable au plan marocain, ainsi qu'un nombre croissant d'Etats d'Amérique latine et d'Asie, comme la République de Corée, renforcent cette tendance.

La récente tournée du ministre marocain des Affaires étrangères dans plusieurs capitales européennes a par ailleurs permis à neuf pays du continent de marquer leur appui : cinq ont confirmé leur soutien traditionnel, tandis que quatre nouveaux Etats – le Royaume-Uni, la Croatie, la Moldavie et la Slovaquie – se sont rangés derrière l'Initiative d'autonomie, affirmant sa pertinence en tant que solution politique de référence.

Au-delà des déclarations de principe, cette dynamique trouve une résonance concrète sur le terrain. De nombreuses délégations étrangères effectuent des visites de prospection économique dans les provinces du Sud marocaines, témoignant d'un intérêt croissant pour le potentiel de développement de ces régions, dans une démarche résolument tournée vers l'avenir et au service des populations locales.

Cette accélération diplomatique consacre une réalité désormais incontournable : la marocanité du Sahara s'impose comme une donnée politique et géostratégique largement reconnue. Elle constitue également un message clair adressé aux autres parties prenantes, sommées de sortir d'une posture figée, anachronique et en total décalage avec l'évolution du dossier aussi bien sur les plans politique que diplomatique.

AMP