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Vidéo: Me Assane Dioma Ndiaye : « Frank Timis se croit en territoire conquis en menaçant certaines personnalités par une plainte. Il y a là urgence à ce que je porte le combat aux côtés des personnes visées »

La plainte de Frank Timis déposée par Me El Hadji Diouf ne laisse pas de marbre le défenseur des droits de l’homme qu'est Me Assane Dioma Ndiaye. Selon le président de la ligue sénégalaise des droits de l’homme, les menaces proférées par le patron d’Aliou Sall, devrait interpeller toute personne respectueuse de l’Etat de droit et de la démocratie.


Rédigé par leral.net le Mercredi 12 Octobre 2016 à 23:39 | | 0 commentaire(s)|

« J’ai le sentiment que Frank Timis se croit en territoire conquis, je ne comprends pas qu’un investisseur ou un étranger dit que je vais ruiner l’opposition. Je peux comprendre qu’il dise porter plainte contre toute personne qui porterait atteinte à mon honneur et à ma considération. Mais quand il va jusqu’à dire que j’ai commis le meilleur Avocat dont El Hadji Diouf qui est un amis, cela heurte la sensibilité collective », regrette Assane Dioma Ndiaye.

Concernant l’affaire Petro Tim, Assane Dioma Ndiaye considère qu’il est tout à fait normal que le citoyen puisse exercer un droit de contrôle sur ses ressources surtout qu’il y a des nouvelles dispositions votées, lors du référendum qui donne des droits nouveaux, des droits d’interpellation au gouvernement par rapport à des questions liées aux ressources naturelles.

Mais quand des sociétés comme Petro Tim, Petro Asia et Petro Tim-Limited sont crées en 2012, et sont attributaires des permis d’exploitation et au regard de la loi 98-05 du 08 janvier 1998, il est clair que pour avoir ces permis il faut à la fois une capacité financière et technique. Donc on ne peut pas comprendre que des sociétés se créent après le processus d’amortissions d’attribution.
Face à une telle situation, le président de la ligue sénégalaise des droits de l’homme se dit ahuri de voir que l’Etat puise violé de façon aussi fragrante la loi qui régit le pétrole au Sénégal.

« Que l’État laisse les sociétés concessionnaires choir elles-mêmes les sociétés à qui rétrocéder, c’est scandaleux », martèle Assane Dioma Ndiaye.


Landing DIEDHIOU, Leral.net
 

La rédaction