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Viviane Bampassy, ministre de la Fonction publique : "Sommes-nous donc prisonnier d'un ordre économique ?"

L’Union internationale chrétienne des dirigeants d’entreprises d’Afrique (Uniapac) a procédé, hier, au lancement de ses activités sur le thème : « Ethique, responsabilité et développement durable en Afrique ». A cette occasion, le ministre de la Fonction publique, Elisabeth Laure Bampassy, a évoqué, selon La Tribune, le projet d’adoption d’un code d’éthique et de déontologie au Sénégal.


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Juin 2016 à 11:31 | | 0 commentaire(s)|

Viviane Bampassy, ministre de la Fonction publique : "Sommes-nous donc prisonnier d'un ordre économique ?"
« Sommes-nous donc prisonniers d’un ordre économique où toute soumission a des principes d’éthiques et des contraintes pour la performance ? L’Uniapac a pour mission de constituer une société plus juste… ». Tels sont les propos de Viviane Laure Elisabeth Bampassy, ministre de la Fonction publique, lors de la cérémonie des activités de l’Uniapac. L’éthique, la responsabilité et le développement durable, selon le ministre, « sont trois mots de valeurs et de concepts qui interpellent notre monde, qui déterminent nos relations. A certains comportements, on peut se demander si la loi du plus fort, si la loi du profit à tout prix n’est pas devenue l’indispensable horizon de notre époque. On peut tenter d’y croire, car tout un ensemble d’éléments concourt à nous le faire croire ».

En ce qui concerne l’éthique et la déontologie, le ministre indique : « Le gouvernement du Sénégal porte une importance sur l’éthique et la déontologie. Nous avons l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption et, au sein de l’administration, nous travaillons sur le code de l’éthique et la déontologie ». Et, c’est avec détermination qu’elle indique que le « développement d’un pays dépend du secteur privé, l’Etat ne peut employer tous les jeunes, et le Plan Sénégal émergent a eu à prendre compte de la collaboration entre public-privé ».

Monseigneur Benjamin Ndiaye est revenu, quant à lui, sur le mode de vie dans la société sénégalaise et les différents comportements dont sont sujets les chrétiens dans la politique. « Il suffit de regarder notre cadre de vie, comment il est malmené. On ne respecte rien… Regardez le comportement des gens. Il faudrait renouer avec les valeurs pour promouvoir aspirer au développement ».